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RESULTATS MERCREDI 12 & JEUDI 13 MAI 2004

DROUOT RICHELIEU - PARIS.

PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS

AUTOGRAPHES & LIVRES ANCIENS & MODERNES

***

PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS

Éric Buffetaud - Frédéric Chambre - Antoine Godeau - Raymond de Nicolay

12, rue Drouot - 75009 PARIS

Tél. 33 (0) 1 47 70 90 90 - Fax. 33 (0) 1 47 70 90 01

EXPERT : Dominique COURVOISIER

Libraire-Expert de la Bibliothèque nationale de France

Librairie Giraud-Badin. 22, rue Guynemer - 75006 - PARIS

Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58 - Fax. 33 (0) 1 45 48 44 00

e-mail : giraud-badin@wanadoo.fr

 

 

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CONDITIONS DE VENTE ET ENCHERES

-La vente est faite au comptant et conduite en euros.

-Les acquéreurs paieront en sus des enchères les frais suivants :

AUTOGRAPHES : 19,73% TTC jusqu'à 150 000 euros et 14,35% TTC au-delà de 150 000 euros, calcul dègressif par tranche et par lot.

LIVRES : 17,40% TTC jusqu'à 150 000 euros et 12,66% TTC au-delà de 150 000 euros, calcul dègressif par tranche et par lot.

RETRAIT DES ACHATS

En cas de paiement par chèque par l'adjudicataire, le transfert de propriété du lot n'interviendra qu'après l'encaissement du chèque et la délivrance des objets pourra être différée jusqu'à l'encaissement. Les acquéreurs sont priés de retirer les lots le plus tôt possible afin d'éviter les coûts de magasinage à leur charge.

Dès l'adjudication, l'objet sera sous l'entière responsabilité de l'adjudicataire. L'acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions.

 AUTOGRAPHES MERCREDI 12 MAI 2004 à 14 h

Histoire de France
Premier Empire
Littérature
Musiciens
Peintres & Sculpteurs

LIVRES ANCIENS & MODERNES JEUDI 13 MAI 2004 à 14 h

Livres anciens : A à J
Livres anciens : L à W
Livres modernes

Les résultats sont donnés en euros. / The results are given in euros.

HISTOIRE

2. ALEXANDRE II (Tsar de Russie). L. a. à Ekaterina Dolgoroukia. [14 août 1866] ; 4 pages in-8.

MAGNIFIQUE LETTRE D'AMOUR.

Le tsar qui possède depuis le 1er juillet précédent, la ravissante Katia, évoque les illuminations de Saint-Petersbourg qui marquent le dixième anniversaire de son couronnement (13-26 août 1856), ce qui nous autorise à dater cette lettre du 14 août 1856 (l'illumination évoquée dans cette lettre eut lieu la veille, le 13 août).

Il lui donne rendez-vous dans leur " cher nid " du parc de Peterhof où ils se sont unis pour la première fois :

"… Tu me demandes des excuses pour m'avoir obligé de retourner hier soir aux illuminations, et tu ajoutes que tu sais que je ne vais pas me fâcher contre toi, en cela tu ne te trompes pas et je suis heureux si j'ai pu ainsi, mon Ange, te montrer combien je t'aime. En vérité, c'est vrai que je me sentais fatigué comme il n'est pas possible mais j'oublie tout, comme tu le dis justement, lorsque je sais que je puis te voir, mon bonheur, ne serait-ce qu'une minute... Tu as dû sentir de même combien j'étais heureux pendant notre promenade tantôt au jardin d'été où quelques mois de cela nous sentions naître notre amour, qui fait maintenant notre vie. Lorsque je t'ai vue de loin dans l'allée, mon coeur s'est mis à battre tellement fort, que je suis mis à trembler tout entier et mes jambes se sont presque dérobées et tout le temps après je voulais crier de bonheur. Tu as remarqué ensuite comme je m'efforçais de te rencontrer encore en calèche, ce que j'ai réussi et que sur ta volonté je ne suis pas allé au Smolny. Si ta soeur apprenait que tu l'as privée du plaisir de recevoir mon portrait aujourd'hui, je pense qu'elle serait fâchée contre toi.

Cela te prouve combien les charmantes petites m'attirent et que je les oublie volontiers, quand je crois pouvoir te prouver par là que c'est toi qui es tout pour moi. Les trois heureuses journées passées en ville, ont été pour nous une petite réminiscence de l'heureux temps de Peterhof, aussi je me suis imprégné de notre bon soleil et j'espère que, mon vilain lutin bien aimé, éprouve la même chose.

Demain j'espère encore t'apercevoir au moins à la fenêtre, en revenant de la parade et à 3h. Nous repartirons pour Z. S. (Tsarskoïe Selo).

Tu comprendras que je ne vivrai plus que dans l'espoir de te revoir Jeudi prochain, dans notre cher nid. Plaise à Dieu que rien ne vienne détruire notre attente. Je sens à nouveau combien nous sommes attirés l'un vers l'autre et même à un point que j'en suis effrayé, et tu comprends pourquoi. Ne m'accuse pas, mon Ange adoré que mes lettres soient trop courtes ; je t'écris quand je puis, quoique je dois t'avouer que cela ne m'est pas toujours facile, avec mes occupations nombreuses et que c'est ordinairement la nuit que je dois rattraper le temps que j'ai employé à t'écrire pour rester au courant. Sous ce rapport tu n'as pas d'idée de l'existence que je mène, les autres ont des jours de repos, pendant les fêtes, et moi je n'en ai jamais et cela toute l'année. Malgré tout cela tu sais, mon âme que les seules minutes heureuses, lorsque nous sommes séparés, sont celles lorsque je reçois tes lettres et puis bavarder avec toi. Je t'embrasse de tout mon coeur et n'oublie pas que je suis tout à toi pour toujours. "

Alexandre II monta sur le trône en 1855, ce Tsar réformateur transforma profondément la société russe en mettant fin au servage (1861). Vingt ans plus tard, il fut assassiné par les groupes anarchistes.

Sa liaison avec Ekaterina Dolgoroukia, " Katia ", débuta en 1866 (elle était la descendante du prince Dolgorouki, fondateur de la ville de Moscou).

C'est en 1865, au cours d'une promenade dans le Jardin d'Eté que le Tsar rencontra pour la première fois cette jeune fille, agée de dix-huit ans alors qu'il en avait quarante-sept. Katia ne devint sa maîtresse qu'en juillet 1866, cette liaison dura jusqu'à l'assassinat du Tsar.

En 1870, le Tsar installa Katia dans une chambre du Palais Impérial d'Hiver, juste au-dessus de ses appartements, ce qui fit scandale. En 1872, elle accoucha d'un premier enfant (Georges), suivirent Olga et Catherine. A la mort de la Tsarine, le 3 juin 1880, quarante jours seulement après sa disparition, strict délai réglementaire du deuil, le Tsar fit d'Ekaterina Dolgoroukaia son épouse morganatique, lui octroyant le titre de princesse Yourevskaia. La vie légitime du couple fut de courte durée, puisque quelques mois plus tard le Tsar fut assassiné (13 mars 1881). Détestée par la cour, elle s'exila à Nice, où elle mena une existence discrète jusqu'à sa mort en 1922. Le Tsar Alexandre III tenta vainement de négocier la correspondance mais ne put aboutir. Toutes ces lettres d'amour sont écrites en français et en russe. Il faut remarquer que le Tsar, par prudence, n'écrivit jamais sur une de ses lettres le prénom de sa maîtresse.

9 000/10 000 e Résultat : 13 170

3. ALEXANDRE II. L. a. à Ekaterina Dolgoroukia [12 novembre 1866] ; 2 pages in-8.

LETTRE D'AMOUR, DANS LAQUELLE LE TSAR EVOQUE SA RENCONTRE AMOUREUSE DU 1ER JUILLET ET EXPRIME SON IDEALISME ET SES CRAINTES.

"… N'oublie pas que toute ma vie est à toi, Ange de mon âme, et que son seul but est de te voir heureuse comme autant que l'on puisse être heureux en ce monde... Je crois t'avoir prouvé dès le 1. de juillet, que quand j'aimais quelqu'un véritablement, je ne savais pas aimer d'une manière égoïste. Toute ma conduite depuis n'en a été que la conséquence et je sais que tu l'as comprise maintenant complètement. Je t'aime avant tout pour toi et puis pour moi, mais comme nous ne formons plus qu'un seul être, cela revient au même... Je suis à toi d'âme et de corps et tu es à moi. Je sais que le même sentiment t'anime car nos coeurs se sont fondus en entité... Oh ! Avec quelle impatience fiévreuse j'attends la soirée de demain, tout en ayant vraiment peur de nous deux. Quant à la matinée je pense qu'il serait plus prudent, comme il y a toujours tant de monde les Dimanches, de ne pas nous rencontrer à pied, mais seulement en traîneau, si tu le peux... Il est temps maintenant que je me couche en priant dieu pour nous deux et en t'embrassant en idée du fond de ton coeur.

Je t'aime plus que jamais, mon soleil vivifiant, et tenterai de te le prouver demain... Comprends que je suis heureux de t'appartenir d'âme, de coeur et de corps pour toujours. "

4 000 e Résultat : 13 170

4. [ANTILLES] - MAISONNEUVE. L. a. s. à Monsieur Gillot de la Fouchardière, Saint Pierre, Martinique, 3 août 1751 ; 4 pages in-4.

"... Le lendemain de son départ est arrivé un négrier Avada qui a ouvert sa vente mardy à six heures du matin. Il y avait beaucoup d'acheteurs. Il a fait sa vente en 24 heures. C'est encore avec la même peine ordinaire qu'on s'est presque battu pour avoir des nègres... puisqu'on m'a voulu faire prendre le tiers femelles et personne n'en a pu avoir autrement... on s'est presque battu pour avoir six nègres, deux négresses qui son beaux et jeunes, à 1400 livres les malles et 1300 les femelles…"

Provenance : Henri Ledoux.

400/500 e Résultat : 718

5. BON D'ACHAT D'UN NEGRIER A SAINT-DOMINGUE. Gonaives, 27 mai 1787 ; 1 page pet. in-4.

Le nommé Desporte signe un : "… Bon pour la somme de 7.200 livres que je payerai en espèces sonnantes et non autrement... à l'ordre de Monsieur Dehints, capitaine du navire le Duc de Polignac de Bordeaux... valeur reçue en trois têtes de nègres provenant de la cargaison du dit navire, lesquels j'ai vus et visités, dont je suis content... Nègres : 2, Négresse : 1…"

200/300 e Résultat : 380

6. LA REVOLUTION AUX ANTILLES (1789-1790), SOUS LE GOUVERNEUR GENERAL LE COMTE DE VIOMENIL.

TRES IMPORTANT DOSSIER COMPRENANT :

- UN TEXTE résumant et relatant les événements qui se sont produits à la Martinique, pendant cette période de troubles, après la nomination du nouveau Gouverneur général, le Comte de Vioménil ; 1 page 1/2 in-folio (d'une écriture de l'époque).

" Le comte de Vioménil a été nommé gouverneur de la Martinique dans le mois de décembre 1788. Il y parti à la fin de mars 1789 pour se rendre à Bordeaux ou il est embarqué pour cette colonie, son départ de Bordeaux à été différé jusqu'au 18 avril, …il arriva enfin a lisle de st pierre de la Martinique le 30 juillet 1789. Les Bâtiments marchands qui y avaient précédés le comte de Vioménil, y avaient apportés toutes les malheureuses impressions de la révolution française. Quelques jours après l'arrivée du Comte de Vioménil au for royal, il fut prévenu par M. de Laumay, qui commandait a St Pierre, que les habitants de cette ville avaient pris la cocarde nationale pour la permission, et en se permettant des expressions, aussi offosantes, qu'austentatoires à l'autorité du roy, Le Comte de Vioménil se rendit à St Pierre, et obtins par les moyens de fermeté, et de conciliation qu'il employa le [illisible] de cette cocarde nationale, jusqua lequel [illisible] reçu l'autorisation du roy de permettre a ligne révolutionnaire. La colonie reprit alors son état de tranquillité., mais le Cte de Vioménil ayant commencé la tournée des différents [illisible] de cette isle pour inspecter les milices fut averti par le commandant en second de la martinique qui résidait à St pierre, d'un complot formé par tous les esclaves de la dite colonie, [illisible] incendiait toutes les propriétés, et de se rendre les maîtres après avoir détruis tous les Blancs propriétaires…des milices furent placés de manière a empêcher la réunion des esclaves d'un atelier avec l'autre…Le comte de Vioménil fit rassembler les trois principaux ateliers des environ de St pierre composé de 900 nègres, parmis lesquels on lui avait désigné les plus coupable,or il ne sus qu'après neuf heures d'interrogatoire, que l'un deux auquel il promit de luy sauver la vie, s'il découvrait les complices, luy nomma les 28 chefs du complot qui furent livrés à la justice civile, et exécuté dans les 24 heures… mais le comte de Vioménil n'a pas joui un instant de tranquillité…"

- Une L. s. " La Luzerne " au Comte de Vioménil, Versailles, 7 août 1789 ; 2 pages in-8.

La Luzerne informe le Comte de Vioménil de la situation en France, de l'état du Roi et qu' " il est au moins très heureux…que le commandement des Isles du Vent se trouve en cette circonstance délicate confié à un officier distingué... "

- L. s. " Ruste, Billoin, Dupont à Monsieur le Général " [de Vioménil], Saint Pierre 14 janvier 1790.

"... Nous nous empressons, Monsieur le Général, de vous priez d'agréer nos respectueux remerciements d'un service aussi signalé rendu au Commerce, à toute la Colonie et à l'assemblée elle même, qui comme nous, vous a considéré comme un Père réunissant au tour de lui ses enfants et les rappelant tous à l'esprit de concorde et d'union... "

- ADRESSE DU COMITE DE COMMERCE A M. DEFATTRE, 1er février 1790.

"… Les représentants de la Commune de la ville et vicomté d'auvillav, vivement affecter des suites funestes d'une insurrection récemment arrivée dans une de nos colonies ; viennent avec confiance, déposer dans votre sein les cruelles alarmes de leurs concitoyens…"

- EXTRAIT DES REGISTRES DU GREFFE DU CONSEIL SOUVERAIN DE LA MARTINIQUE signé " Roignan ", adressé au Comte de Vioménil, 3 mars 1790, fait au conseil Souverain ; 1 page 1/2 in-folio.

"... Ce jour la cour délibérant sur la situation violente dans laquelle la Colonie se trouve depuis plusieurs mois.

Considérant que les troubles qui ont éclaté dans la Métropole, se sont étendus sans les parties les plus éloignées de la Domination Françoises. Que l'inquiétude et la fermentation ont vivement agité toutes les classes de Citoyens.

Qu'au milieu de l'effervescence générale occasionnée par la nouvelle de la révolution opérée en France, la Vigilance de Monsieur le Comte de Vioménil pour la tranquillité et la sûreté intérieure de la Colonie ne s'est pas ralentie un instant…Ordonnez en conséquence que le Doyen se portera vers Monsieur Le Général pour lui offrir l'expression des sentiments de la Cour et qu'il lui remettra une expédition du présent arrêté, comme un hommage qu'elle a cru devoir a ses vertus autant qu'a la vérité et comme un faible dédommagement des angoisses et des amertumes que le malheur des circonstances a rendu inséparable de son administration... "

On joint une copie conforme du même texte d'une page in-folio.

- ADRESSE DES HABITANTS DE LA PAROISSE DU LAMENTIN A MONSIEUR VIOMENIL, mars 1790.

"… C'est pour rendre témoignage a la vérité que nous citoyens habitants de la Paroisse du Lamentin Île de la Martinique, sous signés, nous sommes réunis pour rendre a Monsieur le Comte de Vioménil, notre digne et vertueux Général la Justice qui lui est due …"

- ADRESSE DES HABITANTS DE FORT ROYAL AU COMTE DE VIOMENIL, 3 mars 1790.

"… L'insuffisance des moyens qu'il y avait à opposer à tant d'horreur, l'autorité totalement méconnue, la nullité des forces militaires, leur silence inquiétant, la certitude que l'on avait qu'il était inutile de chercher à repousser la force par la force. Tout annonçait les dangers les plus éminents ; on ne voyait enfin que des furieux et l'on n'avait aucune chaîne pour pouvoir les retenir. Vous seul avez su les arrêter, ce sont vos soins infatigables, c'est votre courage, C'est l'élévation de votre âme, C'est l'énergie de votre caractère, C'est la majesté imposante du Sacrifice de vous-même que sans cesse vous avez offert à leur rage, qui a forcé leur admiration, qui a suspendu leurs attentats, qui a dissipé les justes alarmes dont la ville et la Colonie entière était peut être menacée …"

- CERTIFICAT signé par le Vicomte de Ponteves, commandant de la station des Isles du Vent, et par le chevalier de Vaugirard, capitaine de Vaisseau commandant de la frégate du Roi La Gracieuse, concernant le Comte de Vioménil, Maréchal des Camps et Armées du Roy, gouverneur général des Isles du Vent. A bord du vaisseau L'Illustre au Fort National Martinique, le 4 mars 1790 ; 1/2 page in-folio.

" … Attestons que dans les divers troubles qui ont eu lieu à La Martinique le Cte de Vioménil... a fait tout ce qu'il a pu pour les prévenir et les calmer... notamment celui du Fort-Royal, le 10 février dernier, et celui qui eut lieu à St Pierre le 22 du même mois …"

On joint : un " Bon pour un jeu de pavillon complet de l'armée de M. le Comte du Chaffault. Brest, 23 avril 1788 ", autographe signé " Chev de Vaugirard " ; 1 page in-12.

- LES OFFICIERS DU CORPS ROYAL DU GENIE AUX ORDRES DE MONSIEUR LE COMTE DE VIOMENIL, 5 mars 1790 ; 1 page in-folio.

"... M. M. Les officiers du Corps Royal du Génie aux ordres de Monsieur le Comte de Vioménil à la Martinique, le supplient de leur permettre de lui offrir l'hommage de leurs sentiments… La ville de St Pierre dans ses mémoires à rendu compte des obligations que toute la colonie a eu à M le Comte de Vioménil, dès son arrivée à la Martinique et que c'est à ses soins qu'on fut redevable qu'une insurrection des Nègres qui menacois en la vie et la propriété de tous les citoyens de la ville de Fort-Roial tous ceux de la colonie quelqu'ils fussent, même ceux que le malheur des temps a faire ses Ennemis ont été témoins dernièrement que c'est à sa fermeté, à son courage extraordinaire que la Colonie entière a dut son valeur… M le Cte de Vioménil a sur eux, Empire dont il ne s'est jamais servi que pour la tranquillité, la sûreté et le bonheur de la Colonie... "

- EXTRAIT DES REGISTRES DE L'ASSEMBLEE COLONIALE DU DIX NEUF MARS MILLE SEPT CENT QUATRE-VINGT DIX ; 4 pages in-folio.

"… Le départ prochain de Monsieur le Cte de Vioménil rappelle à cette assemblée le devoir rigoureux imposé autrefois à la chambre d'agriculture ; la censure des actions et de l'administration des chefs qui sortaient de cette colonie : Puisse cette formalité n'être pas, comme alors, vaine ! Puisse le noble élan de la vérité, sortant de cette malheureuse contrée, être enfin le Guide des dispensateurs de la Justice ! …"

- DOCUMENT ADRESSE AU GOUVERNEUR GENERAL DE VIOMENIL, 20 mars 1790.

"… Cet instant est celui de la Vérité, nous nous hâtons de le saisir et de consigner ici le témoignage franc et loyal, seul digne de notre profession… Dans le court espace de temps où vous nous avez commandé, nous vous avons vu déployer ces qualités rares, Sublimes, honorées par les décorations que vos Services vous ont acquises. Si jamais le commandement des troupes présenta des Obstacles à vaincre, des inconvénients à éviter, C'est sans doute dans la Conjoncture actuelle où, entre Discipline militaire si essentielle à maintenir, et la liberté civile de l'homme si nécessaire à respecter, la Ligue intermédiaire se trouve si difficile à suivre.Cette position délicate…a été la votre dès le premier jour de votre gouvernement et n'a pas cessé de l'être jusqu'à la fin ; nous vous avons vu dans l'insurrection des canonniers vous dévouer avec intrépidité… vous avez plus fait que leur arracher leurs armes vous les avez fait tomber de leurs mains… Avoir su résister à l'Impétuosité d'une troupe égarée par la fureur, Et dans cet instant de confusion, augmenter encore à ses yeux Le Sentiment de L'estime et du Respect. C'est un trait caractéristique, qui doit briller avec éclat dans nos fastes militaires. C'est un acte d'héroïsme. L'honneur nous impose surtout le devoir Sacré de repousser une Calomnie Atroce Ouvrage Obscur de quelques méchants intéressés à surprendre la bonne foi du Peuple, et à formeter les Dissentions qui nous désolent… Cependant une Rumeur Anonime vous noircit avec la dernière Iniquité, On a osé vous peindre comme un Incendiaire, que par le vin et la promesse du Pillage allumait dans les esprits, le feu d'une Guerre Civile.C'est contre cet œuvre des ténèbres que nous nous élevons avec la force que donne le courage, quand il est l'organe de la vérité, Tout cet empire transcendant que votre grandeur d'Ame vous a donné sur la Garnison, vous l'avez au contraire employé à l'apaiser, Et le Retour du Calme vous est dû. Il n'est aucun de nous, Officier et Soldats, qui ne Soyent prêt à l'attester à la Nation, nous lui dirons tous d'une voix forte et unanime, que cette horrible calomnie nous a pénétré des plus vifs sentiments de La douleur, de L'Indignation, Et du mépris... "

- L. s. " De Moroy, Lacoste, Thouy, Chappuin, Le Ca... " au Comte de Vioménil, Gouverneur général des Isles du vent. Fort Royal, 24 mars 1790.

"… Les habitants de la campagne et partie des citoyens de la Paroisse du Fort de Rvial envisagent avec la douleur la plus amère la résolution que vous avez prise de partir pour France incessamment, ils nous chargent, mon Général de vous exprimer leur veux à cet égard... pouvoir vous dire au nom des citoyens de la Paroisse du Fort de Rvial que vos qualités civiles et militaires sont pour eux un gage sûr du retour du calme si vous dégniez continuer de les commander … "

- L. s. de l'Assemblée coloniale au Comte de Vioménil avant son départ de la Martinique, 25 mars 1790.

"... Profondément affliger de la triste situation ou de trouvait la colonie, ne voiant de Remède à tant de maux que dans les décret de l'assemblée nationale sanctionner par le Roi, que nous étions résolus de solliciter ; n'osant même espérer que votre présence pût ramener l'ordre, au milieu d'une anarchie presque générale, nous nous renfermâmes dans notre douleur, et abandonnâmes a votre sagesse le Choix du Parti qu'il vous convenait de prendre. Depuis ce moment nous avons mûrement Réfléchi sur l'effet que pourrai avoir votre retraite, nous avons senti que l'anarchie déjà très grande parviendrait à son comble, si vous abandonniez les Rênes du Gouvernement…Toutes ces considérations nous ont amené Monsieur le Général, à prendre la Résolution de vous supplier de ne pas abandonner la Colonie vous avez mérité La confiance Les respects et l'attachement des Troupes à un degré que nul ne peux se flatter d'obtenir... "

- L. s. " Cpne Le Chevalier...", St Pierre, Martinique, 30 mars 1790 ; 1 page in-8.

"… Nous Capitaines de Navires en Commerce...certifions que Monsieur le Comte de Vioménil Général de la dite Isle nous a donné toute la protection en son pouvoir …"

- L. s. " La Luzerne " au Comte de Vioménil, Gouverneur Général des Isles du vent, Paris, 13 mai 1790. 1 page in-4.

La Luzerne informe le comte de Vioménil que "…Sa Majesté le Roi lui a témoigner son approbation pour son retour en France au lieu de supplée à Monsieur le Vicomte de Damas et rester dans l'isle en continuant à y donner des ordres. "

- L. s. "...Dupin " au Comte de Vioménil, Paris, 16 juin 1790 ; 1 page in-folio.

"… votre réputation est trop bien établie pour qu'elle puisse souffrir des imputations calomnieuses qu'on s'est permises contre vous. Au surplus Monsieur, vous devez être bien assuré que vous me trouverez toujours disposé à vous rendre auprès du Roy toute la justice qui vous est due, et à faire valoir vos services toutes les fois que l'occasion s'en présentera. "

- L. s. " La Luzerne " au Comte de Vioménil. 6 juin 1790 ; 1 page in-8.

Il l'informe qu'il a reçu les témoignages d'estime que le Corps civil et militaire de la Martinique lui ont remis avant son départ de cette Isle.

- L. s. " La Luzerne " adressée au Comte de Vioménil, datée du 22 juin 1790, 1 page in-8.

Il l'informe qu'il ne pourra être remboursé de ses frais lors de son passage à la Martinique.

Le comte de Vioménil a ajouté de sa main : " les approvisionnements ou frais de voyage pour me rendre au gouvernement de la Martinique m'on coûté plus de 50 000 f. ".

1 000/1 500 e Résultat : 1 796

7. BRUIX (Eustache). Amiral et ministre de la marine, 1759-1805. Né à St Domingue, prit part à la guerre d'Indépendance américaine, fit partie de l'expédition d'Irlande et commanda la flottille de Boulogne. L. a. s. au Ministère de la Marine, Brest, II prairial ; 1 page 1/4 in-folio.

Il remercie de son élévation par le Directoire au grade de contre-amiral et aux fonctions de chef de l'Etat-Major de l'Armée navale et proteste de son dévouement absolu " jusqu'au dernier soupir ". (une réparation à la marge enlève quelques lettres à l'extrémité des lignes).

50 e Résultat : 718

9. DISCOURS D'ADIEU AU CAPITAINE DE VAISSEAU FABVRE, " prononcé par le Maire à la tête du Conseil municipal de la Basse-Terre ", à Basse Terre Guadeloupe le 12 décembre 1849.

"... mais les sentiments que nous inspire ce retour ne peuvent effacer de nos coeurs le souvenir de vos vertus..., et vous avez mérité la confiance que la France avait eu en vous... Quant à nous, nous vous exprimons hautement toute notre reconnaissance et nous ne pouvons mieux vous rendre ces sentiments qu'en vous disant que votre nom restera dans l'histoire de la Guadeloupe, à coté de celui de l'amiral Gourbeyre auquel vous ressembler par le coeur. "

50 e Résultat : 538

HISTOIRE - FRANCE

10. BARRAS (Pierre François Nicolas), député du Var à la Convention, membre du Directoire. L. a. s. 14 brumaire an VI (novembre 1797) au citoyen Ricard, commissaire du Directoire près le Départ. du Var ; 1 page in-4, adresse au verso de la 4ème page, cachet de cire intact.

LETTRE POUR APPROUVER LES MESURES PRISES PAR RICARD ET QUI SERONT SANS DOUTE ADOPTEES PAR LE DIRECTOIRE:

" J'apprends avec plaisir l'arrestation de l'assassin du malheureux Aubert. Ordonnez qu'il soit bien gardé. La situation du trésor public exige la plus grande activité dans la perception des contributions. "

Barras recommande de veiller à l'application de la loi du 13 brumaire et que soit adressé au Directoire le tableau " des candidats proposés en remplacement des autorités arrêtées par la loi. "

Il exprime sa satisfaction à Ricard et les espoirs que le Directoire fonde sur lui " pour amener promptement l'amélioration de l'esprit républicain dans le Var. "

100 e Résultat : 658

11. BARRY (Marie-Jeanne Gomard de Vaubernier, comtesse du). L. a. à Mr Buffault, Louveciennes, 6 février 1782, adresse autographe ; 1 page 1/2 in-16.

Lettre d'affaires au sujet d'une pension qu'il doit lui verser : "... je suis très fachés de vous faire entrer dans tous ces détails. Mais je pense que nous seront bien tot quitte de toute ces misères… "

Elle pense aller à Paris chez le contrôleur général et lui rendra compte de leur conversation.

On joint : une p. s. du vicomte du Barry, comprenant trois lignes aut. (1768) " mémoire pour madame la comtesse du Bary d'ouvrage de charonage fait et fournie par Quenel le jeune " ; 1 page in-folio.

350 e Résultat : 359

14. CATHERINE DE MEDICIS (Reine de France). L. s. à M. de Fourquevaulx, Saint-Maur-des-Fossés, 12 mai 1566 ; 1 page in-folio.

Curieuse lettre maternelle sur la grossesse de la Reine d'Espagne, sa fille. Elle s'étonne de ce qu'on l'ait incité à faire son testament :

" Il me semble que ce sont choses dont on ne doit pas affliger et crucifier l'esprit d'une jeune femme étant en l'état où est lad. dame ma fille. Si c'est la coutume de ce pays là, il y faut moins de soupçons". Elle demande à Fourquevaux de s'en informer.

350 e Résultat : 3 232

15. [COCARDE NATIONALE]. Affiche révolutionnaire émanant du département du Nord ; Douai, F. Descamps, Imprimeur du Département, 4 avril 1793 ; 1 page in-folio, carré.

Affiche concernant la cocarde nationale et la trahison du Général Dumouriez, mis hors-la-loi le 3 avril 1793.

"… La cocarde nationale devant être le seul signe de ralliement des bons citoyens, défenses sont faites à tous habitants d'en porter aucune autre… Et notamment les chapeaux relevés d'un seul côté et garnis en taffetas, dits, chapeaux à la dumourier (sic), et ce, sous peine de mort… "

RARE.

300/400 e Résultat : 957

16. CHARLES IX (Maximillian C.). L. s. " C. Maximilian " avec la souscription autographe " Vostre bon cousin " à la duchesse de Mantoue, Blois, 11 novembre 1559 ; 1/2 de page in-folio, adresse.

Lettre écrite à l'âge de neuf ans qu'il signe " C. Maximilian ", nom qu'il portait dans sa jeunesse.

Elle est relative à la mort de son père le roi Henry II, décédé le 10 juillet 1559 : blessé mortellement dans un tournoi, par le capitaine de la garde écossaise de Henri II, le Comte Gabriel de Montgommery, cf. infra :

" Le vray office accoustumé entres parentz alliez et parfaictz amiz c'est de se condouloir des adversitez lung et lautre et des prosperitez de conjoyr, auquel office d'amitiez vous avez sattisfaict en mon endroict...vous remerciant aultant affectueusement que je puis de la consolation que vous me donnez en mon affliction qui mest encores toute récente d'une perte si grande que la mort du feu Roy, Monseigneur et Père… "

Provenance : marquis de Rochambeau.

400/500 e Résultat : 1 137

17. CHARLES X (Roi de France). L. a. s. à M. Bertrand de Malleville, Edinburgh, 14 août 1796 ; 1 page in-4.

Il le remercie de l'envoi d'un manuscrit : "… je vais le lire avec l'attention qu'il mérite… à vous communiquer les réflexions que cette lecture me fera faire. Je charge le comte de Vaudreuil de vous remettre le portrait que vous me demandez… "

100 e Résultat : 838

18. CHENIER (Marie, Joseph, poète, membre de l'Académie française, député à la Convention, puis aux Cinq-Cents). L. a. s. " M. J. Chénier " à Barras, 18 Vendémiaire an VIII (10 octobre 1799) ; 1/2 page in-8, adresse.

Très belle lettre écrite à l'occasion des victoires des généraux Massena à Zurich sur les Austro-Russes et de Brune sur les Anglo-Russes à Kastricum. Chénier, malade, ne peut sortir de son lit :

"… C'eût été pour moi un grand plaisir de rendre un nouvel hommage aux héros de la France et à nos braves armées… "

100 e Résultat : 71

19. CLEMENCEAU (Georges, dit le Père la Victoire). Ensemble de l. a. s. ; 9 pages 1/2 en tout, in-8.

INTERESSANTES LETTRES.

100 e Résultat : 299

21. DANTON (Georges-Jacques, avocat, conventionnel et fondateur du Club des Cordeliers). P. s., Paris le 11 septembre 1792 ; 1 page in-plano, en tête en partie impr.

Récompense Nationale en faveur de Jean Claude Michel Marquet. Il lui est accordé une pension de cinq cent trente cinq livres pour "… vingt neuf ans trois mois, trois jours de services dans la ci-devant ferme générale, commencés le 27 janvier 1762, finis le premier mai 1791… "

A cette époque Danton était ministre de la Justice au Conseil provisoire exécutif. Le document est également signé par le ministre des finances Clavière, célèbre girondin qui se suicida dans sa prison en décembre 1793.

200/300 e Résultat : 1 197

22. DROUET (Jean-Baptiste, maître de poste à Saint-Menehould. Il fit arrêter Louis XVI à Varennes). P. s. " Drouet " également signée par ses collègues à la Convention, le farouche Amar de la vicomterie, tous trois membres du comité de sûreté générale, Paris, 18 juillet 1793 ; 1/2 page in-folio., en-tête imp., cachet révol. de cire rouge.

Ordre de conduire à la prison de l'Abbaye la citoyenne Agathe Courtois, où elle restera, au secret, jusqu'à ce que d'autres renseignements aient été pris sur son compte (cette pièce fut établie le lendemain de l'exécution de Charlotte Corday).

RARE.

600/800 e Résultat : 1 796

25. FRANÇOIS IER (Roi de France). D. s. " François ", 20 juin 1532 ; 1 page in-folio.

TRES BELLE SIGNATURE.

Provenance, vente : Drouot, 28 février 1950 (n° 65), M. Cornuau expert.

400/500 e Résultat : 1 796

27. GUILLOTIN (Joseph, Ignace, médecin, professeur d'anatomie à la Faculté de Paris ; il fit adopter, pour les exécutions capitales " La guillotine "). L. a. s. " Guillotin " à de Bonval, 9 août (17)86 ; 1 page in-4, adresse.

Consultation et ordonnance médicale sous forme de lettre.

Guillotin estime que la douleur dont se plaint son correspondant provient d'une dent cariée qu'il convient d'arracher ; en attendant, il conseille divers moyens pour endormir le mal. D'autre part, il interdit les bains de pieds et les saignées. Régime à suivre etc.

RARE.

500/600 e Résultat : 1 436

28. HENRY II (Roi de France). L. s. " Henry " au duc de Würtemberg, Paris, 24 janvier 1553 ; 1 page in-folio, adresse.

Très curieuse lettre relative au célèbre jurisconsulte Charles Dumoulin (Molinaeus) dont les écrits contre la cour de Rome lui attirèrent une foule de persécutions, sa maison à Paris ayant été pillée, il dut fuir en Allemagne.

Henri II a bien reçu la lettre où le duc de Würtemberg lui demandait de permettre à la femme et aux enfants Dumoulin d'aller le retrouver et de sortir de France leurs biens. Le Roi serait bien aise d'accorder ce qu'on lui demande mais sa justice a déjà saisi les dits biens et il n'a pas coutûme d'intervenir dans ces questions :

"… Je voy que l'ouverture de la dicte permission tirerait avec soi une conséquence grandement préjudiciable à la tranquillité de mon dit Royaume qui me doit être, comme à tous autres princes, plus chère que nulle autre chose …"

Provenance : marquis de Rochambeau.

400/500 e Résultat : 1 197

29. HENRY II (Roi de France). P. s. " Henry ", Compiègne, 29 juillet 1557 ; 1/2 page in-folio.

Ordre à M. de la Roche Jugu de se rendre à l'assemblée des gens des trois états du duché de Bretagne.

Provenance : marquis de Rochambeau.

300/400 e Résultat : 957

30. HENRY IV (Roi de France et de Navarre). P. s. sur vélin ; camp de Bayonville, 17 octobre 1591 ; 1 page in-4 oblongue, cachet sous papier, aux armes royales.

Très belle pièce, relative à la levée de 50 hommes de guerre et "… monstez à la reistre que nous voullons être appelez reistres françoys …"

Provenance : marquis de Rochambeau.

400/500 e Résultat : 1 197

31. HENRY IV. P. s. " Henry ", Anisy, 7 octobre 1600 ; 1 page in-folio oblongue.

Sauvegarde donnée aux religieux du couvent d'Ainay pour leur prieuré de Bellevaux.

Provenance : marquis de Rochambeau.

400/500 e Résultat : 1 077

32. HENRY IV P. s. " Henry ", Saint-Germain-en-Laye, 28 Juillet 1607. 1 page in-folio.

Ordre de faire supprimer l'histoire ecclésiastique de Viguier.

Provenance : marquis de Rochambeau.

400/500 e Résultat : 1 197

33. JOFFRE (Maréchal). Note pour les généraux commandant les corps d'armée. Manuscrit autographe de 4 pages in-4, sur autant de feuillets, signé, daté 21 septembre 1915 ; in-4, chagrin rouge, titre en lettres dor., fil. dor. int. (Aussourd).

Cet ordre du jour à l'Armée prélude à la grande offensive de Champagne et d'Artois du 25 septembre 1915 (qui ne réussit pas faute d'artillerie suffisante, et pendant laquelle sévit le mauvais temps).

Cet ordre du jour, marquant une des phrases principales de la grande guerre, n'est pas en copie, mais écrit à l'époque.

300/400 e Résultat : 1 197

34. KELLERMANN (François, Etienne, Christophe, duc de Valmy, Maréchal de France). Vainqueur à Valmy aux côtés de Dumouriez (1792), il commanda les armées de la Moselle et des Alpes. L. a. s. à la citoyenne Lamotte, Abayie (sic : prison de l'Abbaye), 19 nivôse an II (8 janvier 1794) ; 1 page in-4, adresse.

TRES INTERESSANTE ET CURIEUSE LETTRE ECRITE A L'EPOQUE OU KELLERMANN ETAIT INCARCERE A LA PRISON DE L'ABBAYE :

"… Kellermann est pur ; il a toujours fait son devoir en franc et loyal républicain (sic) ; il n'y a ni fil, ni cordes qui n'a jamais lié à autre chose que de bien servir son pays …"

Il n'a jamais pactisé avec les Dumouriez et les Custine et s'est borné à battre les ennemis de la République et à la sauver ; ceux qui veulent sa perte sont des traîtres qui craignent de le voir la servir encore.

300/400 e Résultat : 1 197

35. KLEBER (Jean-Baptiste, général républicain). L. s. au général Grenier, Hadamar, 21 Prairial an 4 (9 juin 1796) ; 2 pages in-folio, pap. à en-tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, et devise républicaine.

Confirmant au général Grenier qu'il a chargé l'adjudant général Ney d'organiser une division aux ordres du général Bonnard pour l'investissement d'Ehrenbreitstein, et le priant de se joindre à lui, Kléber donne ses instructions touchant les manœuvres à accomplir, la division du général Championnet devant tarder plusieurs jours à arriver.

300/400 e Résultat : 538

36. LAFARGE (Marie Capelle). Condamnée à mort pour avoir empoisonné son mari. L. a. s. " Marie Capelle " à Emile de Girardin, 12 juin 1852 ; 4 pages in-8.

TRES BELLE LETTRE SUR SA MISE EN LIBERTE.

" Ma liberté est là, officielle…, palpable… Je vous la dois, Monsieur ; ah ! Laissez-moi vous apporter ma première larme de joie et mon premier sourire. Laissez-moi serrez votre noble main dans ma main. Laissez-moi vous dire que je vous admire, que je vous aime… La liberté me monte à la tête… Il y a cinq minutes, j'étais morte et je vis ! …"

Graciée par le prince president, elle ne put jouir de sa liberté recouvrée que quelques mois. Elle se traîna aux eaux d'Ussel, le sept novembre de la même année, elle s'éteignait à 36 ans, inhumée dans le petit cimetière d'Ornolac.

Provenance : marquis de Rochambeau.

300/400 e Résultat : 598

37. LAFAYETTE (Marie-Joseph, marquis de). L. a. s. à M. Bonne, Chavaniac 1er août ; 1/2 page in-4.

" Je voudrais répondre, autant que je le puis, à la confiance d'un malheureux condamné… "

300/400 e Résultat : 359

38. LAFAYETTE (Marie-Joseph, marquis de). L. a. s. à M. Bonne, Lagrange, 16 novembre 1818 ; 1/2 de page in-4.

" Je suis bien touché… de la part que vous prenez à ma nomination… Lorsqu'on voit… les difficultés de la candidature indépendante on doit s'applaudir de la proportion de choix libéraux que nous avons eu cette année… "

300/400 e Résultat : 538

39. LAFAYETTE (Marie-Joseph, marquis de). L. a. s. à Monsieur Bianchi, suscription " A monsieur Bianchi Care of my beloved daughter ", datée 7 novembre ; 1/2 page in-4.

" Je vous remercie… de m'avoir donner des nouvelles de notre excellente princesse… J'ai grand besoin de la retrouver et je serai à Paris le 15… Si vous eussiés été à la grange vous y auriez rencontré des compatriotes Italiens… De Naples… Un autre Italien est attendu à la grange… La dernière quinzaine du mois promet d'être orageuse en paroles comme en action. Le juste milieu qui a sacrifié la Pologne et l'Italie veut unir une phrase de discours avec la pointe de son épée. J'apprends avec plaisir le retour du Baron Pocmio, et je voudrai que cela donne quelque activité aux affaires dont il s'est occupé… "

400/500 e Résultat : 658

40. LATUDE (Henri, Mazers de). L. a. s. " Latude ingénieur " à Cambacérès, Paris, sans date (vers 1800) ; 4 pages in 4.

LETTRE EXTRAORDINAIRE D'HENRI DE LATUDE DONT L'ESPRIT PARAIT DERANGE, OU IL RACONTE ET RESUME SA VIE EN SE PLAIGNANT DE L'INGRATITUDE DONT IL FUT L'OBJET.

" C'est moi-même, Latude, ingénieur, originaire de Montpellier (hé, citoyen Consul, ma famille ne vous est point inconnue) qui suis le premier qui a eu le courage d'arracher les grilles de fer de la Bastille, et dans une nuit, étant dans l'eau à la glace, jusqu'au cou, éloigné de 12 à 15 pieds de distance de plusieurs sentinelles qui, sans cesse, faisaient la ronde sur ma tête, de percer, de part en part, la redoutable muraille de la Bastille et de m'évader… "

Il a sauvé une foule de gens de la guillotine "… en plaidant lui-même leur cause devant les membres du Tribunal Révolutionnaire : Fouquier-Tinville, Coffinhal, Dumas ". Il affirme avoir fait entrer "… plus de 30.000 sacs de farine dans la capitale, alors que le peuple disputait aux chiens des trognons de choux et des immondices. Le ministère Benezech n'a pas reconnu les services rendus... "

Latude termine sa lettre en suppliant Cambacérès de lui accorder une audience.

Henri Masers de Latude est sans doute l'un des plus célèbres prisonniers de l'Ancien Régime. Pour s'attirer les bonnes grâces de Madame de Pompadour, il lui avait adressé une " boîte explosive " et dénoncé simultanément ce complot imaginaire. L'échec de cette machination le fit arrêter le 1er mai 1749. Incarcéré dans les prisons royales puis interné à Charenton, il ne sortit de prison qu'en 1784, après trois évasions et une courte mise en liberté en 1777.

De ses différentes prisons, Latude adressa des centaines de missives à Madame de Pompadour, aux ministres et au roi. Il s'agit souvent de suppliques, parfois de considérations politiques et économiques. Privé de papier, le captif écrivit sur les marges de ses livres, sur des tablettes de mie de pain, voire sur son linge, avec son propre sang.

Provenance : Patrice Hennessy

1 500/1 800 e Résultat : 5 986

41. LECZINSKA (Marie, Reine de France). L. a. s. " Marie ", dimanche juin 1732 ; 1/2 de page in-4 (cachets et soies).

Sa séparation avec le Roi ne s'est point passée sans larmes. Elle désire savoir si le Parlement a obéi.

200/300 e Résultat : 598

42. LECZINSKA (Marie). L. a. s., juin 1732 ; 1/2 de page in-4 (cachets de cire et soies).

Belle lettre relative à un voyage de la Reine.

200/300 e Résultat : 598

43. LECZINSKA (Marie). L. a. s., 1732 ; 1 page in-4 (cachets et soies).

La grâce que le Roi a accordée à M. de Breteuil lui a fait un grand plaisir. Sa santé est meilleure et celle de ses enfants très bonne. Elle a pris la liberté de : " fouetter M. le Dauphin qui crie à tout propos. "

200/300 e Résultat : 742

44. LECZINSKA (Marie). L. a. au Cardinal de Fleuri (grand aumônier de la reine) 20 juillet 1736 ; 1 page in-4 (cachet et soie).

Elle est charmée de la bonne santé du Roi. Elle s'est bien trouvée de son voyage à Meudon et a vu la maison de Mme de Villars.

200/300 e Résultat : 538

45. LECZINSKA (Marie). L. a. s. " Marie ", sans lieu ni date ; 1/2 de page in-4.

"… Je reçois votre lettre, monsieur, avec bien du plaisir de pouvoir être assez heureuse de contribuer au salut de quelqu'un… "

Provenance : marquis de Rochambeau.

200/300 e Résultat : 239

47. LOUIS XIII. L. a. s. au Cardinal de Richelieu, Saint-Germain-en-Laye, 3 septembre 1638 ; 2 pages in-4.

DEUX JOURS AVANT LA NAISSANCE DU FUTUR LOUIS XIV, LE ROI ECRIT A RICHELIEU.

Coligny, maréchal de Châtillon, qui faisait campagne en Flandre, venait de prendre le faubourg du Catelet. Richelieu en a informé le Roi et le souverain se montre " très marry " de la débandade de la recrue des gardes. Ses remarques attestent de l'intérêt qu'il portait à son armée et de la connaissance exacte qu'il avait de ses effectifs :

"… Il y avoit 250 homes aussi bons qu'il se pouvoit voir, le reste estoit un peu jeune, je ne say qui est le comisaire qui les a conduits… Je n'ay peu savoir aucune nouvelles d'Imbert ny d'aucune recrue que de 500 homes de mon frere… "

La fièvre du Roi ne l'empêche pas de partir aussitôt après les couches de la Reine : "… Je vous prie ne vous mettre point en peine de ma maladie, je vous puis asurer que le jour de la Notre Dame, il n'y paroitra plus, je vous prie de prendre garde a vostre santé… "

1 500/1 800 e Résultat : 3 232

48. LOUIS XIV et ANNE D'AUTRICHE. P. s. par Anne d'Autriche et par Louis XIV alors âgé de six ans, en l'église de Saint Pierre à Ruel, ce troisième juillet 1644 ; 2 pages in-4.

IMPORTANT DOCUMENT HISTORIQUE.

Après la mort de Louis XIII, l'Angleterre sollicita le renouvellement des traités passés entre la France et l'Angleterre en 1606, 1610, 1625, 1629 et 1632 (Pacte de Saint-Germain-en-Laye).

"… Nous... Louis... jurons en foy et parole de roy et promettons, nos mains touchant les Saintes Evangiles... que nous observerons tous et chacun les points et articles accordés et portés par les traités faits et conclus par les roys nos prédecesseurs entre nos royaumes… "

Provenance : Président Robert Schuman.

1 500/2 000 e Résultat : 13 170

49. LOUIS XV (Roi de France). Arrêt imprimé de la cour du Parlement de Paris, contre Damiens, Paris, 26 Mars 1757 ; 8 pages in-4. Vignette aux Armes Royales.

" Arrest… contre Robert- François Damiens, par lequel il est déclaré duement atteint et convaincu du crime de Parricide par lui commis sur la personne du Roi… " qui est suivi de la condamnation à mort et de l'énumération des supplices qui doivent la précéder, outre la question ordinaire et extraordinaire.

La maison où il est né sera démolie avec interdiction de la rebâtir. Nouvel arrêt contre la famille de Damiens, sa femme, sa fille et son père doivent quitter le royaume et n'y pas revenir sous peine de mort sans procès, ses frères et sœurs doivent changer le nom de Damiens contre un autre.

RARE. Provenance : Henri Ledoux.

500 e Résultat : 359

50. FREDERIC II (Roi de Prusse). MONTRE de poche, signée Poncet à Genève, milieu du XVIIIème siècle, à double boîtier en or. Le premier boîtier en or uni, le boîtier extérieur à décor repoussé de rocaille, rinceaux et fleurs. Elle porte un monogramme " F R " surmonté d'une couronne royale. Platine gravée et signée. Mouvement à verge. Cadran en or guilloché à chiffres romains et arabes noirs. Aiguilles en acier bleui.

Ce précieux objet a été acquis dans une vente à l'Hôtel Drouot, en mars 1945, comme étant peut-être une des montres du célèbre roi de Prusse, ce que semblerait confirmer le chiffre couronné du premier boîtier.

Ce numéro a été décrit par Monsieur Jean-Claude Dey, 8 bis rue Schlumberger, 92430 Marnes la Coquette, Tél. : 01 47 41 65 31, Fax : 01 47 41 17 67

4 000/5 000 e Résultat : 5 747

51. LOUIS XVI. Moulin à poivre, en bois de violette ( ?) et ivoire.

Précieux moulin à poivre en palissandre, monté sur 3 colonnes, mécanisme intérieur en ivoire, axe et manivelle torsadé en fer forgé doré. Poignées tannées, récipient de réception monté à 3 vis faisant pied (Petits accidents).

Epoque Louis XVI

Il est plus que probable que cet objet en bois de violette ou palissandre a été réalisé avec la participation du Roi Louis XVI, qui en aurait forgé les parties métalliques.

Il en fit cadeau à Monsieur Laimant, directeur de la ménagère du Roi (le bâtiment était proche de la " Forge "). Depuis cette époque, il est resté la propriété des descendants de cette famille.

Il est conservé dans son coffret d'origine de maroquin rouge garni de velours vert, orné de fers dorés, aux armes et aux chiffres du Roi. Poignée et crochets de fermeture en bronze doré (fentes et petits accidents).

Ce numéro a été décrit par Monsieur Jean-Claude Dey, 8 bis rue Schlumberger, 92430 Marnes la Coquette, Tél. : 01 47 41 65 31, Fax : 01 47 41 17 67

12 000/15 000 e Résultat : 21 552

52. LOUIS XVI. Fuite de Varennes. P. s. " Alexandre Beauharnois président " et par les secrétaires de l'Assemblée nationale: Fricaud, Grenot, Le Carlier, Mauret, Merle et Régnier (le futur duc de Massa) ; un post-scriptum porte la signature de M. L. F. Duport-Dutertre, ministre de la justice, Paris, 21 juin 1791 ; 2 pages 1/2 in-folio, vignette et en-tête imp., cachet de cire et cachet humide rouge.

PRECIEUX DOCUMENT HISTORIQUE.

Louis XVI, cédant aux conseils des adversaires de la Révolution, décida de s'enfuir à Montmédy et de se mettre sous la protection de l'armée du marquis de Bouillé. Dans la nuit du 20 juin 1791, la famille royale, aidée du comte Axel de Fersen, sous des déguisements et des noms d'emprunt, quitta Paris par la route de Châlons. Aussitôt que la fuite du Roi et de sa famille fut connue, l'Assemblée nationale ordonna de se saisir des fugitifs. C'est la copie de ce décret, collationnée sur l'original, que nous présentons ici :

" ...L'Assemblée Nationale ordonne que le ministre de l'intérieur [de Lessart] expédiera à l'instant des courrier dans les départements, avec ordre à tous les fonctionnaires publics, gardes nationales ou troupes de lignes, d'arrêter ou de faire arrêter toutes personnes quelconques sortant du royaume… et dans le cas où les dits courriers joindraient quelques individus de la famille royale, et ceux qui auraient pu concourir à leur enlèvement, les dits fonctionnaires publics…, seront tenus de prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter le dit enlèvement, les empêcher de continuer leur route et rendre ensuite compte au corps législatif… "

1 500/1 800 e Résultat : 6 585

53. LOUIS XVI. Manuscrit autographe de 24 pages pet. in-4.

PRECIEUX ET EMOUVANT MANUSCRIT DANS LEQUEL LOUIS XVI S'EST APPLIQUE A METTRE EN VALEUR LES MAXIMES POETIQUES ET MORALES DU TELEMAQUE POUR L'EDUCATION DU DAUPHIN AU TEMPLE.

" La grandeur est comme certaine glasse qui agrandit tous les objets; chaque faute paraît plus forte dans les hautes places où les moindres fautes sont suivis avec de grandes conséquences et où les plus petites méprises retombent sur celui qui les commet avec la violence additionnelle... Un roy quelque bon et sage qu'il soit, n'est encore qu'un homme, sa connaissance a des limites et sa vertu n'est pas infinie. Il est sujet à l'humeur, aux passions, aux habitudes de qui il est impossible qu'il soit absolument le maître. Il est environné avec des personnes rusées qui ne songent qu'à leurs intérêts. Il ne peut trouver l'assistance dont il a besoin. Il tombe chaque jour dans des mécomptes quelque fois par ses propres passions et quelques fois par celles de ses ministres. A peine il a réparé une faute qu'il court à une autre. Tel est la condition des roys les plus intelligents et les plus vertueux.

Les règnes les plus longs et les plus meilleurs sont trop courts pour réparer à leur fin les malheurs qui sont arrivés involontairement à leur commencement. La royauté porte toutes ces infélicités avec elle; la fragilité humaine plie sous un poids si pressant. Nous devons avoir pitié des roys et les excuser. Ne sont-ils pas malheureux d'avoir tant d'hommes à gouverner et qui créent tant de troubles à ceux qui les gouvernent bien ? Pour parler librement, les hommes sont fort à plaindre d'estre gouverné par un roy qui n'est qu'un homme comme eux-mesmes, parce qu'il faudrait un Dieu pour réformer le genre humain. Mais les roys ne sont pas moins à donner pitié qui n'étant qu'homme, c'est-à-dire faibles et imparfaits, doivent gouverner cette multitude innombrable d'hommes corrompus et trompeurs…"

6 000/8 000 e Résultat : 27 538

54. LOUIS XVI. L. S. " Louis " à l'archiduc François pour le féliciter de la naissance de Marie-Louise future Impératrice des Français, Paris 18 janvier 1792 ; 1 page in-8.

"… J'ai reçu avec beaucoup de plaisir la lettre par laquelle vous m'avez instruis de la naissance de la Princesse dons l'archiduchesse votre épouse est accouchée heureusement… "

500/600 e Résultat : 2 993

55. LOUIS XVI. Affiche imprimée : Bulletin de la Convention Nationale, séance du 20 Janvier 1793 émanant du Comité des Pétitions formant la section de Correspondance. Paris, Imprimerie Nationale ; 1 page grand in-folio ; mention manuscrite.

AFFICHE RELATIVE A LA CONDAMNATION A MORT DE LOUIS XVI :

" La Convention Nationale déclare Louis Capet, dernier Roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la Nation, et d'attentat contre la sûreté générale de l'Etat. La Convention Nationale décrète que Louis Capet subira la peine de mort... "

RARE.

400/500 e Résultat : 1 676

56. LOUIS XVI. Document relatif à l'exécution du Roi. Lettre manuscrite, signée des membres de la Commune de Paris, au Président de la Commune ; Paris, 21 janvier 1793 ; 1 page in-folio.

Louis XVI, avant de quitter le temple pour monter à l'échafaud, avait chargé ses geôliers de remettre son testament au Conseil de la Commune. Ils s'acquittent de cette mission :

" Citoyen Président : nous t'adressons par le citoyen Tabard aide de camp du général, une pièce que Louis Capet, nous a remise en partant pour être communiquée à la Commune. "

1 000/1 500 e Résultat : 2 155

57. LOUIS XVII (Dauphin de France). Pièce autographe signée ; 1 page in-4.

DEVOIR DE LOUIS XVII AU TEMPLE.

Page d'écriture qui se compose de six lignes où le jeune prince a répété deux fois son nom Louis-Charles et écrit : " La modération est la vertu du sage. "

Ce document, comme les quelques autres retrouvés, provient de Jourdan-Dumesnil, maître d'écriture du Dauphin.

LES AUTOGRAPHES DU DAUPHIN SONT DE LA PLUS GRANDE RARETE.

Provenance : Président Robert Schuman

5 000/6 000 e Résultat : 15 565

59. MAINTENON (Françoise d'Aubigné, marquise de). L. a. s. " Françoise d'Aubigny " à M. de Guygnonville, Fontainebleau, 20 août 1683 ; 1 page in-4. Suscription : " A Maintenon ".

Elle donne quelques instructions personnelles en attendant qu'elle ait le temps de voir son correspondant. Ce document a été écrit pendant le mois d'août 1683, si important dans sa vie, la Reine étant morte le 30 juillet précédent.

Les lettres signées par Madame de Maintenon de son nom de jeune fille sont très rares. D'autre part, elle a écrit " Aubigny " et non " Aubigné ", preuve de prétention nobilière.

800/1 000 e Résultat : 1 077

60. MAINTENON (Françoise d'Aubigné, marquise de). L. s. à Claude Maur d'Aubigné, archevêque de Rouen, St Cyr, 22 décembre (170 ?) ; 3 pages in-4 (cachet brisé).

" M. le Coadjuteur est bienheureux de vous avoir et a grand besoin que le Père Le Tellier veuille sincèrement le servir, je crains toujours les jésuites par raport aux evesques, on croit que c'est l'estime que j'avais pour M. l'evesque de Chartres qui m'a rendu sy vive pour les Prélats mais je disputois pour eux contre le Père Bourdaloue avant que je seusse que M. de Chartres etoit au monde, le Père Bourdaloue ne me nioit point qu'ils ne s'opposassent souvent au pouvoir des evesques trouvant qu'ils en vouloient tropp. Je suis bien fachée du mauvais état du diocèse de Noyon, et d'autant plus que j'y vois peu de remède… M. Des Maretz espère que sy au mois de février il ne vient point quelque gelée dangereuse que le blé diminuera considérablement, en attendant nous sommes accablés de misère jusques dans le palais des Rois. Votre agitation sur l'assemblée me fait une grande peine, je tâche de persuader M. le Curé de St-Sulpice de la bonté de vos raisons… les ministres sont d'avis de la publication du procès-verbal de 1705, le Père Le Tellier propose quelque explication, le Roy doit consulter M. le cardinal de Janson… "

800/1 000 e Résultat : 1 197

61. MARIE-ANTOINETTE (Reine de France). P. s. avec un mot autographe " payez Marie-Antoinette ", 31 décembre 1786; 1 page in-folio.

Ordre de paiement de 270 livres en faveur de six Suisses de la garde du Roi.

RARE.

2 000/3 000 e Résultat : 5 028

62. MARIE-ANTOINETTE (Reine de France). Pièce imprimée intitulée " Acte d'accusation de Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet " ; 8 pages in-4, de l'imprimerie du Tribunal Criminel Révolutionnaire, rue Saint-Honoré, n° 355, vis-à-vis l'Assomption.

Acte d'accusation établi par Fouquier-Tinville : la Reine Marie-Antoinette, affirme l'Accusateur public, à l'instar des Messalines, Brunehaut, Frédégondes et Médicis, dont les noms sont à jamais odieux, a été depuis son arrivée en France la sangsue des Français. Il est reproché à celle qui fut la Reine ses rapports avec l'étranger comme sa participation aux menées contre-révolutionnaires des royalistes en France, afin de rétablir la plénitude des prérogatives royales... Si certains faits reprochés à Marie-Antoinette sont exacts, comme l'énergie qu'elle déploya à défendre la couronne royale, l'Accusateur public ne recule pas, dans le but de déshonorer sa victime, à se servir des moyens les plus mensongers et les plus ignobles :

"… La Veuve Capet, immorale sous tous les rapports, et nouvelle Agrippine, est si perverse… Qu'oubliant sa qualité de mère et la démarcation prescrite par les lois de la nature, elle n'a pas craint de se livrer, avec Louis- Charles Capet, son fils, et de l'aveu de ce dernier, à des indécences dont l'idée et le nom seul font frémir d'horreur… "

RARE.

800/1 000 e Résultat : 2 155

63. MARIE-ANTOINETTE. Procès. Décret imprimé de la Convention nationale, en date du 3 octobre 1793, ordonnant le prompt jugement de la veuve Capet au tribunal révolutionnaire ; de l'imprimerie d'Etienne Métoyer, à Besançon, le 12 octobre 1793 ; 2 pages in-4.

Marie-Antoinette, traduite devant le tribunal révolutionnaire le 14 octobre 1793, fut condamnée à mort le 16 et guillotinée le même jour, sur la place de la Révolution.

RARE.

800/1 000 e Résultat : 2 155

64. MARIE-THERESE D'AUTRICHE (dite " La Grande "). L. s. (en Français) " Marie-Thérèse " au Prince Xavier de Saxe, avec compliment autographe, Vienne, 22 mars 1776 ; 1/2 de page in-4, envel., cachet de cire noire à ses armes.

LETTRE RELATIVE AUX APANAGES DE SON CORRESPONDANT EN POLOGNE.

150/200 e Résultat : 335

65. MAZARIN (Jules, cardinal de). L. s. " Le Card. Mazarini " au Père Brulard, Sedan, 4 juillet 1654 ; 1 page in-4, adresse, 2 cachets de cire rouge armoriés avec soies.

Il rendra compte de tout à la Reine et lui fera savoir les intentions de S. M.

500/600 e Résultat : 574

66. MIRABEAU (Honoré - Gabriel, illustre orateur). L. a. s. " au donjon de Vincennes ", 30 mai 1779 ; 1 page in-8 (petite tache).

" Voici, Monsieur, les détails que vous avez bien voulu promettre hier en mon nom ils sont importants pour moi ; mais il faut que je compte autant que je le puis sur la bonté du magistrat et de son agent, pour les importuner si souvent... Oserois-je vous demander, Monsieur, si M. Le Noir ne vous a dit les mêmes choses qu'à moi au sujet de mes promenades ? Je suis, je l'avoue, empressé de jouir de la grâce qu'il m'a accordé… "

On joint un portrait gravé de Mirabeau.

600/800 e Résultat : 1 796

68. MONTGOMMERY (Gabriel, comte de, capitaine de la garde écossaise d' Henry II (cf. supra). Il devint un des plus habiles chefs huguenots). L. s. " G. de Montgommery " avec le compliment autographe au comte Rhingrave, Dieppe, 17 janvier 1562 ; 1/2 de page in-folio.

" Je vous supplie, Monsieur, de avoir ces pauvres prisonniers pour recommandés ainsi que je m'assure que aurez ceux de la religion et que nous voudrez permettre que telle tyrannie se continue... "

Montgommery, après une défense désespérée, dut abandonner Rouen, où ses soldats furent massacrés en grand nombre, et se sauver par mer. Il vint rançonner Dieppe et tenait la campagne contre le Duc de Bouillon. Le Rhingrave, lieutenant de ce dernier, ne faisait aucun quartier aux calvinistes, quoique lui-même luthérien.

800/1 000 e Résultat : 1 796

69. MUSSOLINI (Benito, dit le Duce). L. a. s. en italien au Dr I, 3 octobre 1926 ; 3 pages pet. in-4, en-tête gravé.

Mussolini a lu avec un grand intérêt la relation de Gasperini ; il la retourne à son correspondant après l'avoir approuvée en bien des points.

Mussolini approuve entièrement tout ce que Gasperini écrit sur les provinces italiennes. Il faut à tout prix éviter que des aventuriers, des trafiquants se rendent là-bas : trop souvent, la pénétration est rendue difficile par des individus de ce calibre. Le droit de priorité dans le Yémen ne doit pas être compromis. C'est ainsi que le docteur Righi doit, à tout prix, être éloigné. Seuls doivent être envoyés des gens très purs qui se sentent toujours comme les représentants de l'Italie. Mussolini veut être tenu au courant du déroulement du gouvernement ; il désire que l'on transmette au gouverneur ses sincères félicitations.

1 000 e Résultat : 1 077

70. POMPADOUR (Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de). L. s. " La Marquise de Pompadour " à l'abbé Le Blanc, Choisy-le-Roi, 23 août 1746 ; 1 page in-4.

Elle informe son correspondant qu'il existe une place vacante à l'Académie Française et qu'elle paraît destinée à M. Duclos :

" Je m'intéresse à ce qui le regarde et lorsqu'il sera en place… j'agirai avec plaisir pour vous ; je sais que vous le méritez par vos talents et votre zèle pour la gloire du Roy "…

On joint une copie contemporaine du testament de Madame de Pompadour.

600/800 e Résultat : 1 436

72. ROBESPIERRE. Extrait du registre des arrêtés des Comités du Salut Public de la Convention Nationale du 27 septembre 1793, l'an deuxième de la République française, une et indivisible. ; 1 page in-folio.

DOCUMENT SIGNE PAR ROBESPIERRE, COLLOT-D'HERBOIS, SAINT-JUSTE.

" Le comité de salut public arrête que le bouchart, si devant général en chef de l'armée du nord et Barthelemi si devant chef d'état major de la même armée seront constitués sur le champ prisonniers à l'abbaye. "

1 000 e Résultat : 1 796

73. ROMANOV (Alexis Mikhaïlovitch, fils de Michel Romanov, fondateur de la dynastie du même nom, père de Pierre le Grand). Charte dite " GRAMOTA " en faveur du boyard Afanassii Borissovitch TOURGUENIEV. Document manuscrit et imprimé, daté 1670, accompagné du grand sceau royal de cire rouge (fortes taches d'humidité, avec pertes de papier dans les marges). Signé au verso " Tsar et Grand Duc Alexis Mikhailovitch monarque de toutes les Russies ", contresigné en bas par le boyard Boris Alexandrov. Il est conservé dans son fourreau de soie brodée d'origine.

Cette GRAMOTA relate la carrière du boyard, qui fut chargé par le tzar Alexis de hautes missions diplomatiques et militaires et lui octroie en récompense des terres et des paysans. Le précieux document est daté de 1670. Quelques mois plus tard, Afanassii Borissovitch TOURGUENIEV, originaire de la ville d'Alatyr, périt lors du siège de cette cité par les cosaques menés par le célèbre Stenka Razine.

La famille TOURGUENIEV demeura influente sous les successeurs d'Alexis Mikhaïlovitch : on voit aujourd'hui, à la galerie Tretiakov, parmi les premiers portraits de l'Ecole russe, celui de Yakov TOURGUENIEV qui fut l'écuyer personnel du tsar Pierre le Grand.

LES CHARTES ROYALES DES DEUX PREMIERS ROMANOV, MICHEL ET ALEXIS, SONT D'UNE GRANDE RARETE.

8 000 e Résultat : 8 381

74. ROMANOV. Nicolas II, son épouse Alexandra et leurs enfants. Epreuve au gélatino-bromure, de forme ovale, elle est contre-collée sur un bristol blanc ; timbre sec des photographes Boissonace et Eggler.

Très belle et émouvante photographie de cette famille qui fut entièrement massacrée.

Signatures autographes du tsar Nicolas II et de la tsarine Alexandra, en haut sur le bristol.

1 000/1 500 e Résultat : 5 986

75. SOUBISE (Charles de Rohan, Prince de, Maréchal de France). L. a. s. à Voltaire, sans lieu ni date ; 4 pages 1/2 in-4.

JOLIE LETTRE SUR LE SIECLE DE LOUIS XIV ET CELUI DE LOUIS XV QUE VOLTAIRE LUI A ADRESSES.

Soubise les a lus avec la plus grande attention : " Je sens le prix de tout ce qui sort de votre plume. "

Il approuve tout ce que son correspondant écrit relativement à la nécessité d'un commandement unique à la guerre : …" Votre ouvrage joint à l'agrément du siècle les réflexions les plus solides et un air de vérité qui persuade… Vivez longtemps… Jouissez de votre gloire"…

1 000 e Résultat : 1 317

76. TURENNE (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de, Maréchal de France). L. a. s. à Colbert ; 1 page in-4, adresse autographe sur la 4ème page, cachets de cire à ses armes intactes.

Lettre se rapportant à la grande réforme des titres de noblesse entreprise par Colbert en 1666 à effet de faire justice de quantité d'usurpations. Turenne intervient ici en faveur de M. de Libert, gentilhomme normand, anobli seulement en 1636.

800/1 000 e Résultat : 1 317

PREMIER EMPIRE

77. BEAUHARNAIS (Joséphine de, impératrice des Français). L. a. s. " Joséphine " au baron de Meneval, Paris, 25 Novembre (1807 ?) ; 1/2 page in-4 (papier à bordure gaufrée de Susse).

LETTRE RELATIVE A L'EMPEREUR.

"… Vous êtes aimable… de me donner des nouvelles de l'Empereur. Les notes que vous m'envoyez me tranquillisent ; sans elles je serais triste et inquiète… "

1 000/1 200 e Résultat : 2 993

78. BEAUHARNAIS (François de). Deux gros cahiers minutiers, avec les copies des lettres reçues et envoyées, ayant appartenu à François de Beauharnais, ambassadeur de France en Espagne et au Portugal, recouvrant la période de 1805 à 1813.

IMPORTANT DOCUMENT HISTORIQUE.

Nombreuses lettres personnelles de l'Empereur, à Eugène de Beauharnais, à Talleyrand (rapports sur les intrigues de Cour, mouvements de troupes, lettres codées). On y observe aussi, à partir de 1811, un net fléchissement de sa fidélité à Napoléon, à travers des lettres adressées à Talleyrand et même à Metternich.

D'un très grand intérêt pour un historien, car de nombreuses lettres (souvent écrites de sa main), sont certainement inédites. D'autre part, des notes intimes sur sa famille, des réflexions après la répudiation de Joséphine, sont d'un puissant intérêt psychologique.

2 500/3 000 e Résultat : 7 138

79. BONAPARTE (Napoléon). L. s. " Bonaparte " à l'adjudant Alméras, à Damiette, Au QG du camp d'Acre, 16 germinal en VII (4 avril 1799) ; 2 pages 1/2 in-folio. En-tête impr. à son nom et son grade, adresse. Tache de désinfection et coupures faites pour que le vinaigre pénètre mieux. Petite déchirure en 4ème page ne touchant pas au texte.

Bonaparte réclame à nouveau toutes les munitions disponibles à Damiette. Il faut les expédier par les Djerms ou tout autre bâtiment directement à Jaffa où ils débarqueront leurs munitions de guerre :

" Donner de nos nouvelles à Alexandrie et au Caire... Tous les peuples se soumettent. Les Matachis, les maronistes, les druses, sont avec nous. Damas n'attend que la nouvelle de la prise de Saint Jean d'Acre pour nous envoyer ses clefs. Les Mogrebins, les Mamelouks et autres troupes de Djézar se sont battues entre elles ; il y a eu beaucoup de sang de répandu… "

Il donne ensuite les dernières nouvelles reçues d'Europe le 1er février :

"… il n'y avait plus en Europe ni Roi de Piémont, ni Roi de Naples. La conduite du Roi de Naples avait été désavouée par l'Empereur ; la paix de rastadt était sur le point d'être conclue, ainsi la paix générale n'était pas encore troublée... "

Il ordonne de faire envoyer à l'armée le plus rapidement possible les munitions de guerre disponibles. Il compte sur son intelligence et son zèle. La lettre est désinfectée à cause de l'épidémie de peste qui sévissait à Jaffa ; le 21 ventôse, Bonaparte visita les pestiférés avec Desgenettes et en souleva un dans ses bras pour montrer que ce n'était pas dangereux.

1 500 e Résultat : 5 388

80. BONAPARTE (Napoléon). P. s. " le Général d'artillerie Buonaparte " sans lieu (région de la Ciotat entre Marseille et Toulon) ni date, mais se situant immédiatement après le crise de Toulon et la nomination de Buonaparte comme Général de brigades d'artillerie, c'est-à-dire au début de 1794, au moment de sa tournée d'inspection entre Marseille et Nice ; 1 page 1/2 petit in-folio.

Travaux à effectuer pour la réparation, l'aménagement et l'armement des batteries St Antoine, de Figuerolles, du Château, de la Tasse; nombre et calibre des pièces qu'il convient d'y placer, canonniers, etc.

Provenance : Henri Germain (fondateur du Crédit Lyonnais)

1 000/1 200e Résultat : 3 352

81. BONAPARTE (Napoléon). L. s. " Bonaparte ", Quartier général du Caire 30 Thermidor an VII (17 août 1799, texte de la main de son secrétaire particulier, Bourrienne). Au Général Dugat, commandant au Caire ; 2 pages 1/2 in-folio., en-tête imp. Bonaparte Général en Chef.

LETTRE DE LA PLUS GRANDE IMPORTANCE ECRITE CINQ JOURS AVANT LE DEPART D'EGYPTE DU GENERAL BONAPARTE.

Le 17 août 1799, Bonaparte, qui avait déjà décidé de son retour en France, reçut de l'Amiral Gantaume une lettre l'avisant que la flotte ennemie ne croisait plus dans les parages d'Alexandrie et d'Aboukir, qu'on la croyait partie pour l'île de Chypre en vue de son ravitaillement et que jamais l'embarquement projeté par le Général en chef de l'armée d'Egypte ne s'était présenté sous d'aussi favorables conditions. Les renseignements fournis par Gantaume déterminent Bonaparte à ne point différer son départ. Il écrit aussitôt la présente lettre au Général Dugat pour le charger d'assurer la marche des services généraux en son absence, de lui rendre compte des évènements, mais sans lui faire aucune confidence sur ses véritables projets :

"… Je pars… demain avant le jour pour me rendre à Ménouf où je vous prie de m'expédier des courriers deux fois par jours… " Puis Bonaparte recommande : " 1° de faire fournir des selles de façon que toute la cavalerie soit montée et de veiller à ce que l'on remplace le foin par de l'orge pour la nourriture des animaux. 2° De faire partir et de faire lever toutes les difficultés en ce qui concerne la 2e Commission des sciences et des arts. 3° De faire payer les fermiers avec la plus grande rigueur... les mettre en prison. C'est le bon moyen de mettre ces gens là à la raison accueillez bien le divan riez et badinez avec eux en faisant ce qui vous plait... Je vous recommande d'avoir une surveillance particulière pour les prisonniers et de faire partir le plus tôt possible pour Damiette et Salhayeh ceux qui doivent y aller dans ma tournée du Delta, je ferai payer les villages qui ne sont pas imposés. Je ne ferai pas cette absence du Caire si ma confiance en vous n'était entière… "

Suivent des ordres concernant les généraux Reynier, Lagrange, l'artillerie, la trésorerie, etc.

2 000/2 500 e Résultat : 11 973

82. BONAPARTE (Napoléon). P. s. " Bonaparte " sur vélin, Paris, 6 Vendémiaire an X ; 1 page in-folio, vignettes et cachet sous papier.

Brevet pour un fusil d'honneur décerné au citoyen Pérouse à titre de récompense pour sa conduite distinguée et sa bravoure éclatante à l'affaire qui eut lieu près de Torquemada.

800/1 000 e Résultat : 4 789

83. BONAPARTE (Napoléon). L. s. " Bonaparte " au citoyen Ricard sur papier vergé filigrané, Commissaire de la marine à Venise, le 25 Prairial ; 1 page in-folio, vignette gravée de la " République Française " avec " Bonaparte Général en Chef de L'Armée d'Italie ", à l'encre : " Au quartier général de Montebello près Milan ".

" L'ordonnateur de la marine de Toulon envoie citoyen, son second à Venise vous y servirez sous ses ordres. Vous voudrez bien lui faire la remise du service. "

1 000 e Résultat : 2 394

84. [FAMILLE BONAPARTE]. Quatre l. a. s. de : Joseph Bonaparte ; Jérôme ; Julie Clary (Reine d'Espagne, femme de Joseph Bonaparte) et de Catherine de Würtemberg (Reine de Westphalie, femme de Jérôme).

200 e Résultat : 598

85. MARIE-LOUISE (Impératrice des Français). P. s. " Marie-Louise " sur vélin, Palais des Tuileries, 15 décembre 1811 ; 1 page in-folio oblongue, contresignée par le Cardinal Fech.

" Marie-Louise, Impératrice et Reine... Nommons Dame de la société de la charité maternelle... Madame Clémon de Brienne. "

L'encre a légèrement pâli.

On joint une double feuille de papier à lettre blanc au filigrane de l'Impératrice.

500/600 e Résultat : 1 436

86. MARIE-LOUISE. L. a. s. " Cousine Louise " au Grand Duc de Bade, Saint-Cloud, 29 septembre 1812 ; 1/2 page in-4.

Marie-Louise espère que la prise de Moscou amènera bientôt une paix durable et "… vous remercie bien de ce que vous m'annoncer l'heureux accouchement de la Grande Duchesse de Bade… "

Il s'agit de la naissance du fils de Stéphanie Louise Adrienne Napoléon, née Beauharnais, fille adoptive de l'Empereur. Cet enfant devait mourir quelques jours plus tard, le 12 octobre 1812, à Carlsruhe.

800/1 000 e Résultat : 1 556

87. MARIE-LOUISE. L. a. s. à Napoléon, Saint-Cloud, 7 novembre 1813 ; 2 pages 1/2 in-8.

L'IMPERATRICE DONNE A L'EMPEREUR, TANDIS QU'IL SE TROUVE A MAYENCE, LES DERNIERES NOUVELLES DE SON FILS ET DE SA FAMILLE.

" Mon cher ami. J'ai reçue ce matin tes deux lettres du 4 et du 5 [de Mayence] qui m'ont fait bien grand plaisir parce que j'y vois que ta santé est bonne, il faut vraiment bien du bonheur pour qu'elle ne soit pas altérée après les fatigues que tu as eu depuis deux ans. J'espère que tu te reposeras bien quand tu reviendras à Paris, tu dis que tu désires me voir et bien, j'espère que cela ne sera pas long et j'augure cela que tu mets au bout de cette phrase j'assemble le Corps législatif pour le 2 Décembre tu reviendras donc pour ce jour, cette idée me fait grand bien. Les drapeaux ne sont pas encore arrivés... Madame Mère est dans l'affliction parce que le roi Louis au lieu de venir la voir avant a été tout droit à Mayence où il doit être arrivé... J'ai la Reine Hortense ce soir à dîner, elle est rentrée de St Leu, ses enfants sont bien gentils, tu seras content d'eux quand tu les reverra. Ton fils t'embrasse il se porte à merveille quoique un peu maussade aujourd'hui... je ne suis aussi pas en faveur car il m'a dit la plus grosse sottise qu'il connaisse. Maman va t'en à Paris, quand il est mécontent de quelqu'un il l'envoye tout de suite là. Ma santé est très bonne. Je suis un peu fatiguée de l'audience de ce matin il y a eu beaucoup de monde et des députations de cinq bonnes villes d'Anvers, de Cologne, de Bruxelles, de Nantes et de Rennes... Mad Mollien m'a prêté serment ce matin, elle est tout à fait rétablie... "

DOCUMENT EXCEPTIONNEL.

4 000/5 000 e Résultat : 33 525

88. MARIE-LOUISE. L. a. s. " Louise " à la comtesse de Montesquiou (née Letellier de Louvois) gouvernante des enfants de France (par décret impérial du 22 octobre 1810), qui allait devenir la touchante " Maman Quiou " pour le Roi de Rome; vraisemblablement Marigall, Ce 6 septembre 1815 ; 2 pages in-8.

Lorsque Marie-Louise écrivit cette lettre, Napoléon était en mer, à bord du Northumberland, voguant vers Sainte-Hélène. Depuis le 27 septembre 1814, l'Impératrice s'était donnée à Neipperg. Quant à " maman Quiou ", qui avait d'abord accompagné l'enfant détrôné à Vienne, elle avait été, à son grand désespoir, brutalement séparée de lui par la Cour Autrichienne.

Tout d'abord, Marie-Louise cherche à expliquer son silence à l'égard de maman Quiou ; il importe surtout que cette dernière ne puisse croire que l'Impératrice ne conserve pas un souvenir reconnaissant de tout ce qu'elle a fait pour son fils :

"… Je vous prie de croire que j'ai fait des vœux bien sincères à l'occasion de votre fête pour votre bonheur et celui de votre aimable famille. J'étais loin d'ici ce jour car mon cœur n'est pas assez gaie pour désirer les félicitations (Sainte-Marie, 15 août). J'ai été à une chartreuse dans les montagnes, j'y ai cherchée une image pour vous ; je n'ai pu trouver que celle de notre patronne ; celle que je vous envoie est affreuse ; je vous prie de l'accepter comme le souvenir d'une amie. J'entretiens toujours votre petit élève dans les sentiments de reconnaissance que vous nous (sic) devons, et je lui parle bien souvent de vous. Je tâche de continuer à l'élever dans les excellents principes que vous avez bien voulu lui donner et il continue à être le plus aimable enfant du monde. Jamais il ne s'est mieux porté… Ses dents l'ont fait encore souffrir, mais ces douleurs se renouvellent moins fréquemment. Je le rejoindrai dans peu de jours ; j'ai été obligée de m'en séparer pour deux mois ; ma santé a extrêmement souffert de tous les tourments que j'ai éprouvés depuis six mois... "

MAGNIFIQUE DOCUMENT.

1 500 e Résultat : 4 789

89. NAPOLEON IER. Lettre de grâce imprimée sur parchemin signée " Napoléon ", contresignée par le Duc de Massa ; 1 page in-folio oblongue.

"… Nous avons reçu la supplication de Carel Bejs, fusillé au 125ème régiment condamné par sentence rendue par la justice militaire ex hollandaise à la peine de six ans de travaux publics pour crime de désertion... et après avoir entendu le rapport du Duc Massa....Voulant préféré miséricorde à la rigueur des lois, nous avons déclaré et déclarons faire grâce pleine et entière audit Carel Bejs. Daru… "

800 e Résultat : 2 753

90. NAPOLEON IER. L. s. " Napoléon ", à l'amiral Gantaume aux Palais des Tuileries, 11 ventôse an XIII (2 mars 1805) ; 3 pages gr. in-folio.

MAGNIFIQUE LETTRE SUR SON PROJET DE DEBARQUEMENT EN ANGLETERRE :

"… vous appareillerez dans le plus court délai possible avec notre escadre de Brest forte de 21 vaisseaux, 6 frégates et 2 flûtes... vous vous dirigerez d'abord sur le Féroll. Vous tâcherez d'attaquer et de prendre les sept ou huit vaisseaux de le croisière anglaise, vous ferez le signal au contre amiral Gourdon commandant notre escale de Féroll... et à l'escadre espagnole de vous joindre... vous vous rendrez par le plus court chemin dans notre île de la Martinique. Vous y trouverez nos escadres de Toulon et de Rochefort qui ont ordres de se ranger sous notre pavillon. Avec l'aide de Dieu nous espérons que vous trouverez à avoir sous votre commandement une escadre de plus de 40 vaisseaux de ligne. " Vous débarquerez onze cent hommes à celle de nos îles sous le vent qui vous paraîtra en avoir le plus besoin ; et les deux mille cent hommes qui sont à bord de votre escadre, en sus des équipages et garnisons se trouverons sous les ordres du Général Lauriston qui, du bord du Vice Amiral Villeneuve passera à bord de votre escadre sans perdre un instant, vous opérerez votre retour en Europe vous éloignant le plus possible de la route ordinaire, et ne reconnaissant aucune terre. Vous arriverez sur Ouessant... et vous vous dirigerez en droite ligne sur Boulogne où nous serons de notre personne et où nous vous ferons connaître notre intention sur votre destination ultérieure… "

Il pense que si l'Amiral Villeneuve, avec l'escadre de Toulon, qui doit attendre à la Martinique au moins trente jours, ne le rejoignait pas, comme il aura avec l'escadre de Rochefort celle du Férolle et l'escadre Espagnole, plus de vingt cinq vaisseaux de ligne, il doit se rendre par Ouessant sur Boulogne de la même manière : "… en vous confiant le commandement d'une armée aussi importante et dont les opérations auront tant d'influence sur les destinées du monde, nous comptons sur votre dévouement, sur vos talens et votre attachement sur notre personnes… "

Provenance : collection Germain.

3 000/4 000 e Résultat : 10776

91. NAPOLEON IER. L. s. " Np " avec un beau paraphe et huit mots autographes au Général Clarke, Fontainebleau, 16 octobre 1807 ; 1/2 page in-4.

L'avant-veille, une représentation du Cid avait célébré la victoire de la bataille d'Iéna. - L'Empereur prescrit la formation d'un second bataillon provisoire de six compagnies fortes de deux cent soixante hommes chacune. Ces hommes seront prélevés sur les régiments de Paris, la revue en sera passée le 20. Napoléon ajoute de sa main : " je désirerais qu'il pût partir le 20. "

1 200 e Résultat : 3 352

92. NAPOLEON IER. L. s. " Nap " avec un beau paraphe et un post scriptum autographe de douze mots, au Prince Borghèse à Turin, Paris, 16 février 1809 ; 1/2 page in-4.

L'Empereur ordonne que l'on fasse partir tous les hommes disponibles des quatre régiments de cuirassiers pour Vérone, bien habillés, bien équipés, et dans le meilleur état ; il ajoute de sa main :

" retarder plutôt le départ que de laisser aller les hommes ".

Provenance : marquis de Rochambeau.

1 000/1 500 e Résultat : 3 113

93. NAPOLEON IER. Apostille " Approuvé " sig. " Np ", sur un rapport du duc de Feltre, Moscou, 20 septembre 1812 ; 1 page in-folio.

Proposition de nomination pour " le premier porte-aigle du 24è régiment d'infanterie. "

1 000 e Résultat : 1 796

94. NAPOLEON IER. P. s. sur vélin, Au Palais de l'Elysée, 9 juin 1815 ; 1 page in-folio.

Pièce signée trois jours avant son départ de Paris pour l'armée, et neuf jours avant la bataille de Waterloo. Nomination du chef de Bataillon Delage, " Commandant supérieur de la place de Drusenheim en état de siège ".

Le texte même de la nomination est très intéressant.

1 000 e Résultat : 1 796

95. NAPOLEON IER. " Copie conforme " de la déclaration de la déchéance de l'Empereur Napoléon Ier et de sa famille par le Sénat, envoyée par le Président du Sénat à Messieurs les membres du gouvernement provisoire en bas de page : signature (autographe) de Talleyrand " Le Prince de Bénévent " ; 1 page in folio.

DOCUMENT EXCEPTIONNEL.

" Le sénat me charge de faire connaître dès demain au peuple français, que le sénat par un décret rendu dans la séance de ce soir a déclaré la déchéance de l'empereur Napoléon et de sa famille et a délié, en conséquence, le peuple français et l'armée du serment de fidélité. Cet acte vous sera adressé dans la journée de demain avec ces motifs et ses considérants.

J'ai l'honneur de vous saluer.

Le président du Sénat

Signé Barthélémy

Paris, ce 2 avril à 9h30 du soir. Pour copie conforme.

" le pce de Benevent ".

On se doute du bonheur qu'a dû ressentir celui que Napoléon considérait comme " de la merde dans un bas de soie ", lorsqu'il a signé en bas de la page, ce document qui prononce la déchéance de " son maître "...

3 000/4 000 e Résultat : 8 980

96. NAPOLEON IER. Organisation de l'école de Saint-Cyr. L. s. " Np " avec un mot autographe au général Clarke, Paris, 8 mars 1809 ; 5 pages 1/2 in-4.

LETTRE D'UN TON TRES VIF SUR L'ORGANISATION DE L'ECOLE MILITAIRE DE SAINT-CYR QUI VENAIT D'ETRE TRANSFEREE DE FONTAINEBLEAU :

"… J'ai été voir hier l'Ecole militaire de St Cyr. Je l'ai trouvée moins bien qu'à Fontainebleau. Il m'a paru qu'on s'était relaché beaucoup sur la tenue et l'instruction. J'en ai témoigné mon mécontentement au Commandant et au Vice-Connetable... il m'a paru mauvais... qu'il y ait que 18 élèves qui travaillent à l'équitation… vous savez le besoin qu'à la cavalerie d'élèves intelligens et connaissant le cheval... Je n'est pu qu'être très mécontent que les règlemens ne fussent point exécutés... les jeunes gens ne vont plus à la cuisine et n'apprenent plus à connaître le détail de la vie du soldat... les élèves ne manient plus la hache ni la pioche... l'artifice est encore plus négligé... Ils ne connaissent ni la poudre ni l'emploi de l'artifice... les détails de l'artillerie sont aussi négligés... Ils ne savent point, comme officier d'artillerie, ce qu'il importe à un jeune officier d'infanterie de savoir... Je les ai trouvés plus avancés sur l'administration militaire ; mais peu savent ce que c'est que biscuit, ration d'eau de vie... mon intention est de visiter cette école tous les mois... Est-il possible qu'on oublie mes intentions au point de faire entrer dans cette ligne des jeunes gens... qui n'ont jamais fait l'exercice à feu, qui n'ont jamais tiré à la cible, tandis que j'attendais qu'un élève qui sortait de l'Ecole tirât comme un chasseur Baléare... Donnez ordre que sous quinze jours, il y ait à St Cyr un caisson chargé de 20.000 cartouches à poudre et à balle. Les Elèves feront eux-mêmes les cartouches, les étoupilles, les canons à feu, etc. ; qu'une cible soit établie sous 48 heures... Donnez ordre qu'on leur fasse faire des pieux, des palissades, qu'on trace sans délai un ouvrage de fortification et qu'on les y fasse travailler... peu savent ce que c'est que l'administration d'une armée en campagne. Il faut que cette partie soit imprimée et montrée aux premières classes... Il faut qu'un jeune officier sortant arrive à son régiment plus instruit, même des détails étrangers à son arme qu'un vieil officier. Il faut qu'il sache un peu de mathématiques, un peu de fortification, moins de littérature pourvu qu'il sache écrire... Donnez des ordres pour que tout cela soit promptement établi, et que le système actuel change. Que je n'ai que des louanges à donner à cet établissement... à ma première visite qui aura lieu à la fin de mars... "

Au-dessous de la signature, d'une autre écriture : " Le 9, Mr Blin, il faut s'occuper sur le champ et sans relâche des dispositions prescrites".

MAGNIFIQUE DOCUMENT.

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97. NAPOLEON IER et MARIE-LOUISE. Mariage. L. s. " Napole " au Comte Otto, Paris, 25 février 1810 ; 4 pages 1/2 in-4. A la suite de la date, Napoléon a rajouté de sa main " à 7h du matin ".

IMPORTANTE LETTRE SUR SON MARIAGE AVEC L'ARCHIDUCHESSE MARIE-LOUISE.

"… Le Prince de Neufchatel qui est prêt partira à dix heures avec cinq ou six aides de camp et une suite de trois ou quatre voitures, mais il fera tant de diligence que j'espère qu'il arrivera à Vienne le 3 au soir. Le duc de Cadore va vous envoyer les pleins pouvoirs pour signer la Convention... je ne vois aucune difficulté qui s'oppose à ce que vous la signiez. Il n'y en aura pas davantage à ce qu'une dame de compagnie accompagne l'Archiduchesse pendant le voyage, je préfère même une dame de compagnie à une femme de chambre... Préparez tout ce qui est nécessaire soit pour l'entrée, soit pour la présentation du Prince de Neuchatel, et n'épargnez rien pour que tout ce fasse avec la magnificence convenable. Nous avons ici l'état des présens que le Roi à faits, lors de la remise de la Dauphine à Strasbourg, on en enverra de pareils pour la remise de la princesse à Braunau... Je suppose qu'il y a erreur dans la note on en paraît désirer que ce soit un frère de l'Archiduchesse qui l'épouse, je ne crois pas que le Prince Impérial soit majeur. Cependant, comme le désire M. de Metternich, les lettres sont envoyées avec les noms et les adresses en blanc. Vous direz à M. de Metternich, que l'Empereur nommera le prince qu'il voudra. Si l'âge n'y fait rien, je désire que ce soit le frère de l'Archiduchesse qui sera un jour Empereur, si le défaut de majorité est un obstacle, je désirerais que ce fut le prince Charles, mais vous devez sentir que dans l'état de division où es la famille, je m'abstiendrai de la demander... au reste l'Empereur fera la dessus ce qu'il voudra, et je m'en rapporte au chois qu'il fera... la Dame d'honneur, la dame d'atours, 4 dames, le chevalier d'honneur, le Ier écuyer et trois écuyers, quatre chambellans et quatre pages... partiront pour Braunau... et y seront rendus le 8 mars… "

Jointe une note sur la Maison de l'Impératrice annoncée par Napoléon dans sa lettre :

" La dame d'honneur est Madame le Duchesse de Montebello, femme de 29 ans, d'une réputation parfaite et portant un nom cher à l'Empereur et également chéri en France et dans l'armée... La Dame d'atours est Madame la Comtesse de Lucey, femme de 36 ans, épouse du Ier préfet du Palais. Le chevalier d'honneur est le comte Beauharnais sénateur, ce n'est pas celui qui a été membre de l'Assemblée constituante. Le Ier Ecuyer est le prince Aldobrandini frère du Prince Borghèse... marié à la fille de M. Larochefoucauld qui a été à Vienne."

2 500/3 000 e Résultat : 10 776

98. NAPOLEON IER. Fragment découpé (10 cm x 6 cm) du " Mémorial ", de la main de l'Empereur. 2 lignes autographes fixées sur 1 page in-8 avec une gravure représentant la tombe de Napoléon à Sainte-Hélène.

" A... vint rejoindre avec tout ce qu'il pu tirer de la droite. "

1 500 e Résultat : 1 197

99. NAPOLEON IER. Coupon de dentelle pour border un oreiller d'environ 2 m. 50 de long sur 0 m. 14 de large, provenant du lit de l'Empereur ainsi que l'atteste une note jointe rédigée en ces termes :

" Ce coupon de dentelle faisant partie de la garniture du couvre-lit de l'empereur Napoléon Ier au moment de sa mort à Ste Hélène, le 5 Mai 1821, à 5 heures 45 minutes du soir. Donné par Madame Novéras (sic) femme du valet de chambre de l'empereur. "

Madame Noverraz était la femme du valet de chambre Suisse de l'Empereur à Sainte-Hélène.

Ce numéro a été décrit par Monsieur Jean-Claude Dey, 8 bis rue Schlumberger, 92430 Marnes la Coquette, Tél. : 01 47 41 65 31, Fax : 01 47 41 17 67

1 500 e Résultat : 1 915

100. [ROI DE ROME]. Facture entièrement manuscrite des fournitures de jouets faites pour le fils de Napoléon Ier par Cacheleux, marchand de jouets des enfants de France, 10 janvier 1814 ; 1 page in-folio.

CHARMANTE LISTE DES JOUETS OFFERTS A L'AIGLON POUR SON NOËL 1813.

L'Aiglon qui avait trois ans a dû recevoir :

"…1 grand Polichinel, 1 poupée habillée en Spencer, 1 petit garçon habillé en satin bleu, 1 haquet très bien fait, 1 beau cavalier sautant, 1 cheval en bois sur roulettes…, etc., le tout pour la somme de 448 francs dont le sieur Cacheleux donne quittance. "

1 000/1 500 e Résultat : 4 190

101. [ROI DE ROME]. Rapport signé de Berthier, apostille " Approuvé Np ", Paris 1er mars 1811 ; 1 page in-folio, en-tête gravé, papier au filigrane impérial.

RAPPORT RELATIF A LA NAISSANCE DU ROI DE ROME.

"… le Ministre de la Guerre a donné des ordres dans l'Etendue de l'Empire, pour faire tirer le canon au moment où l'on apprendra la nouvelle de l'accouchement de S. M. l'Impératrice. Je pense que Votre Majesté jugera convenable de m'autoriser à ordonner pareillement des salves d'artillerie dans l'arrondissement des Armées d'Espagne et de Portugal, pour annoncer cet heureux évènement à ces armées... "

3 000/4 000 e Résultat : 4 789

102. ROI DE ROME. L. a. s. à sa mère,Vienne 1818 ; 1 page in-4.

RARE LETTRE DE L'AIGLON, ALORS AGE DE SEPT ANS, A SA MERE, L'IMPERATICE MARIE-LOUISE.

" J'espère que votre santé que le tremblement de terre avait altérée, n'en souffrira plus. Cette nouvelle m'a bien effrayé et j'ai prié Dieu avec plus de ferveur encor, d'éloigner de vous tout ce qui pourrait troubler votre tranquillité. Le comte m'a remis de fort jolis cadeaux de votre part ; je vous baise les mains, ma chère Maman et vous prie de croire, que je me rendrais toujours plus digne de votre amour et de vos bontés... Votre très obéissant fils François… "

DOCUMENT EXCEPTIONNEL.

5 000/6 000 e Résultat : 8 381

103. NEIPPERG (Adam, Adalbert, comte de). L. a. s. " Neipperg " à une Excellence, Parme, 18 avril, jour de Pâques (1824); 4 pages in 8.

LETTRE EN GRANDE PARTIE RELATIVE A MARIE-LOUISE, QU'IL A EPOUSEE EN 1822.

"… c'est une âme blanche et pure comme la neige, épurée au confessionnal du R.PP. Abbé Neuschel que je me présente devant V. E. et que je lui écris ces lignes. Avant tout, sa majesté (Marie-Louise) se porte à merveille. Malgrés les jours de maigres et de pénitences en tout genre que nous avons fait ces jours derniers. Mon rhume est à l'agonie... Ces dames m'ont lu aussi, par fragments, ce que vous leur avez écrit à ce sujet... Maintenant on n'est occupé que du nouvel opéra qui doit être mis en scène mercredi prochain... d'une très bonne troupe dramatique de chiens et de singes qui débute aujourd'hui... nous partons décidément le 26 pour Plaisance, le 27 à Novi, le 28 à Genes. S. M. y attendra l'arrivée de la frégate napolitaine qui doit déjà avoir mis la voile et qui vient de la prendre à Livourne... "

Neipperg nous dévoile son humour :

" Si les barbaresques nous prennent, et la prise ne serait pas à dédaigner, j'espère que vous ferez une petite quête pour notre rançon..." [Je] vous écrirai même à bord de la frégate si le mal de mer, ou les soins que je compte prodiguer à nos Dames ne m'en empêchent pas ". Lady Acton est à Parme, avec sa fille que le fils de Dietrichstein veut épouser ; c'est une jeune personne bien intéressante : "… Elle a de ces certains yeux en coulisse qui ne s'ouvrent entièrement que dans les grandes occasions, et qui pourraient fort bien encore faire manquer les projets de mariage de Maurice, s'il les perd de vue… "

1 000 e Résultat : 598

104. NAPOLEON IV (Prince Impérial né en 1856, tué au cours d'une expédition anglaise par des Zoulous, en 1879). L. s. " Louis-Napoléon " à Madame de Heeckeren, CANDEN Place, 21 mars 1872 ; 1 pp. 1/2 in-8.

Il remercie sa correspondante de sa lettre et du bouquet de violettes qu'elle lui a fait parvenir. Ces marques de sympathie lui prouvent "… qu'il peut y avoir encore des jours de fête pour les exilés… "

200/300 e Résultat : 598

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