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RESULTATS MERCREDI 12 & JEUDI 13 MAI 2004

DROUOT RICHELIEU - PARIS.

PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS

AUTOGRAPHES & LIVRES ANCIENS & MODERNES

***

PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS

Éric Buffetaud - Frédéric Chambre - Antoine Godeau - Raymond de Nicolay

12, rue Drouot - 75009 PARIS

Tél. 33 (0) 1 47 70 90 90 - Fax. 33 (0) 1 47 70 90 01

EXPERT : Dominique COURVOISIER

Libraire-Expert de la Bibliothèque nationale de France

Librairie Giraud-Badin. 22, rue Guynemer - 75006 - PARIS

Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58 - Fax. 33 (0) 1 45 48 44 00

e-mail : giraud-badin@wanadoo.fr

 

 

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AUTOGRAPHES MERCREDI 12 MAI 2004 à 14 h

Histoire de France
Premier Empire
Littérature
Musiciens
Peintres & Sculpteurs

LIVRES ANCIENS & MODERNES JEUDI 13 MAI 2004 à 14 h

Livres anciens : A à J
Livres anciens : L à W
Livres modernes
  

Les résultats sont donnés en euros. / The results are given in euros.

PEINTRES ET SCULPTEURS

224. CAYLUS (Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de). Ensemble de deux précieuses et importantes lettres autographes inédites adressées à son ami, l'abbé Girolamo Bellotti, antiquaire et numismate vénitien, lequel y a porté des apostilles autographes en italien, datées : A Paris, ce 5 janvier 1730. 8 pages in-4 ; A Paris, le 19 janvier 1730. 4 pages in-4.

Graveur amateur, dessinateur, artiste, collectionneur, antiquaire, écrivain et mécène, le comte de Caylus (1692-1765), est l'une des figures les plus remarquables et curieuses du XVIIIe siècle. Fils d'un menin de Monseigneur le Dauphin et de la marquise de Villette, nièce de Madame de Maintenon et auteur des merveilleux Souvenirs, le comte de Caylus commença par porter les armes avant d'entreprendre sa longue et brillante carrière d'artiste et de connaisseur.

" Un goût naturel - écrit son grand ami Pierre-Jean Mariette - pour la peinture et pour tous les arts dépendant du dessein, lui a fait connoître et aimer tous les habiles gens qui ont paru de son tems. Il a eu surtout des liaisons étroites avec Watteau, et dès lors il s'occupoit à dessiner avec lui et même à peindre ".

Le comte de Caylus fut en effet l'ami de toutes les personnalités les plus distinguées de l'art et de la curiosité de son siècle : Crozat, Jullienne, Coypel, Mariette, Gillot, Bouchardon, dont il fut le mécène et pour lequel il obtint d'importantes commandes, comme pour Greuze, il fréquenta aussi Pajou, Van Loo, Vassé, Lépicié, Vien, Moncrif, Duclos, Voisenon, Madame Geoffrin, Tressan, Maurepas, dont il était le parent, etc.

En Italie, il avait noué plusieurs amitiés de toute une vie, notamment avec l'abbé Paciaudi, grand érudit, l'antiquaire Bellotti, destinataire des lettres ici présentées, le graveur amateur et antiquaire Zanetti, auquel il est également fait allusion dans cette correspondance, la peintre et miniaturiste Rosalba Carriera, tant admirée par Watteau.

De ses voyages le comte de Caylus a rapporté de nombreux objets et documents. Il visita l'Italie en 1715, Constantinople en 1716-1717, poursuivant ses excursions jusqu'à Éphèse et Colophon, en compagnie du brigand Caracayali, qui assura sa protection. Il parcourut les Pays-Bas autrichiens, la Hollande et séjourna à Londres, faisant une importante moisson de dessins de maîtres, d'estampes et de curiosités.

Comme écrivain, le comte de Caylus est auteur de plusieurs ouvrages, dont quelques-uns appartenant au genre badin. Il est surtout l'auteur d'importantes notices, dissertations, biographies et communications à l'Académie de peinture et de sculpture où il fut reçu, dès 1731, en qualité de " connoisseur profond ".

En 1742, l'Académie des inscriptions et belles-lettres lui ouvrit ses portes.

Dès 1752 il publia son grand Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et romaines, dont le septième et dernier volume parut après sa mort, en 1767. (7 vol. in-4).

Comme archéologue il a étudié d'une manière scientifique et méthodique les petits monuments de l'Antiquité.

Ses magnifiques collections, qui faisaient l'ornement de son hôtel de la rue Saint-Dominique et d'une maisonnette qu'il occupait aux Tuileries, en bordure de la Seine, à côté de l'Orangerie, ont été cédées au Cabinet du roi, une première fois en 1755, puis en 1762, et à sa mort enfin.

Comme graveur, le comte de Caylus a laissé une œuvre considérable par sa qualité et son nombre, comptant plus de 3200 pièces.

Dans la première lettre, le comte de Caylus parle de son dernier voyage sur ses terres, des affaires qui l'ont empêché de correspondre avec lui, et de lui rendre compte de la mort de l'abbé Thésut ( ?), du séjour de Madame de Bulinbrock, de la pension qu'il a obtenue du cardinal de Fleury pour son frère, le chevalier Charles de Tubières (1698-1750), car " le chevalier fait a merveilles dans son métier […] il a en luy de quoy faire un grand homme de mer … un homme d'esprit de la Marinne a dit de luy qu'il estoit né marin, comme un autre naissoit poete ". Il évoque également le départ de son frère pour Toulon et l'aide que celui-ci apporta à l'infant Don Carlos, futur roi d'Espagne. Il fait allusion au feu d'artifice fait à Versailles, à la décoration, qu'il critique, et au compte-rendu que va faire le Mercure. Puis il parle de la fameuse fête donnée par le cardinal de Polignac à Rome, de la place Navone et de ses illuminations ce jour là. Il fait encore référence à la fête que donneront les ambassadeurs d'Espagne au sujet du bonheur de la France, à l'ancien traité des Pyrénées et au mariage de Louis XIV.

Il évoque son ami Zanetti et les gravures qu'il lui envoie sont reçues avec enthousiasme à Venise, néanmoins il s'étonne de ce que ces " pauvres amusemens " méritent tant d'éloges. " Je suis toujours surpris (et je vous parle dans la plus grande sincérité) comme il se peut faire que les amusemens d'un homme frivole puissent être regardés par des gens attachés aux arts ".

Il parle longuement des pierres gravées du Cabinet du Roi, dont il a déjà achevé la gravure, mais il estime que 200 environ, sur plusieurs centaines, " ne rendoient pas le caractère de la pierre, ou qui n'avoient pas assés de ressemblance avec l'original ". Il se dit donc résolu à les recommencer. Il a prié son ami Mariette de lui en envoyer à Venise quelques-unes en attendant la suite, ainsi que pour son ami Zanetti. Car c'est à Mariette qu'il avait fait hommage des planches.

Il parle de deux planches qu'il a gravées la veille, les portraits de Virgile et d'Homère, des camées qu'il a soumis à leur ami commun, Monsieur Rangoni. En matière de potins littéraires, il ajoute : " Vous connoisses mon aversion pour le genie et le talent de notre vilain La Motte [A. Houdar de La Motte] " critiquant la publication de ses Œuvres (Paris, 1730, 2 vol. in-8) et la critique qu'il fait de Racine et de son Mithridate.

Il rapporte la mort et le chagrin que lui cause la disparition de son ami l'astronome Jacques-Philippe Maraldi (1665-1729) ; il raille également Jean-Joseph Languet de Gergy, évêque de Soissons, " le frère du digne ambassadeur que nous avons auprès de Votre Rep[ublique] ", auteur de La Vie de la Vénérable mère Marguerite-Marie (Alacoque) (Paris, 1729, in-4), " livre miserable " écrit Caylus, " plus miserable que je ne vous le puis dire. Son ridicule est si grand que tout le monde le veut avoir. Je ne compren[d]s pas comment, dans un siècle éclairé comme le notre, l'on écrit des choses aussi misérables sur le Cœur de Jesus, auquel cette beate etoit devotte ".

Il semble qu'il donne aussi des nouvelles des nouveaux aménagements de la bibliothèque du Roi : " Le vaisseau s'achève bientôt ; on pourra prevenir les curieux ".

Caylus parle ensuite de son ami, l'érudit abbé Claude Sallier, garde de la bibliothèque du Roi dont il rédigea le catalogue, et découvreur des poésies de Charles duc d'Orléans.

Avant d'en terminer, il donne des nouvelles du duc de Villeroy (1644-1730), dit le charmant, élevé avec Louis XIV, dont les souvenirs lui restent toujours chers, qui fut maréchal de France ; et de son fils le duc de Retz (Louis-Fr.-Anne de Neufville), gouverneur du Lyonnais, qui lui envoient " mille compliments ". Enfin il prie l'abbé de transmettre les siens à ses amis vénitiens, le graveur et antiquaire Antonio Maria Zanetti et le grand peintre Rosalba Carriera.

Dans sa seconde lettre (19 janvier 1730), le comte de Caylus écrit : " Voila, mon cher abbé, deux lettres que l'on a apporté[es] chez moy pour vous estre remises, je les crois, ou du moins une, du PP. Des Molets. Il n'est pas le seul qui se plaigne de votre silence, le PP. Souciet en fait de long gemissemens ". Le père Pierre-Nicolas Desmolets (1678-1760) était bibliothécaire de l'Oratoire, auteur de divers ouvrages et continuateur avec l'abbé Goujet des Mémoires de Salengre. Le père Jean Souciet fut bibliothécaire du collège Louis-le-Grand et rédacteur au Journal de Trévoux. Il parle du " pauvre maréchal de Villeroy. Il a receu les sacremens ce matin […] Ce n'est pas son grand age seul qui le tuë, croiriés vous bien que le chagrin de ne se meler de rien luy a nourri dans le cœur un ver qui le fait perir ".

Ensuite, il commente à nouveau les préparatifs pour la fête des ambassadeurs d'Espagne, avec feux d'artifices, décors et illuminations, et craint qu'ils " ne soient emportés ou par les glaces ou detruits par les pluyes ". Evoquant les dépenses occasionnées, il livre cette réflexion : " J'ay peine à le croire, quoy qu'il en soit, il y a de belles choses et dignes de la vanité espagnolle, seul sentiment qui reste presque a cette nation de tant d'autres qui l'ont autrefois rendu[e] superieure en Europe ".

Caylus parle en détail et longuement du " corps de logis " qu'il vient de louer à l'Orangerie des Tuileries, de la superbe vue de son "petit jardin particulier ". Il écrit : " Encore, me reste-t-il-une cel[l]ule a pouvoir donner a mon frere ou a un ami. Je voudrois, mon cher abbé, qu'elle put vous tenter. J'aurois non seulement besoin des res(s)ources de votre esprit, soit pour le solide, soit pour l'agréable... ". C'est dans cette maison qu'il logeait les vases, les mosaïques, les marbres, les bronzes, les tanagras et les camées de sa riche collection.

Il parle de Voltaire et de son Brutus qu'il avait donné aux comédiens et vient de retirer, " On dit qu'il la veut retoucher. Je ne puis vous en mander le detail, vous sçavés que je suis tout commerce avec les poètes, tout ce que je sçais, c'est que le Brutus qu'il a traité est l'ancien. On va nous donner une autre tragédie. Elle a pour titre Callisthène (d'Alexis Piron).

" Je n'en augure pas beaucoup […] par ce que je ne crois pas qu'avec l'impression de grandeur qu'Alexandre a produite dans toutes les têtes de ce présent monde je ne croirai[s] jamais, dis-je, que l'on puisse operer que de la revolte quand on represente les defauts ou que l'on niche quelque choses au dessus de ce heros, fut-ce la vertu elle-même. Nous en jugerons et vous aussi, ainsi que de tout ce que je croirai qui pour[r]a vous amuser. "

Et le comte de Caylus de conclure sa missive sur ces quelques mots : " Le pauvre M. de Rangoni est plus serieusement incommodé qu'il ne croit l'être. Je serois faché qu'il luy arrivat malheur. C'est un bon et galant gentilhomme, comme diroient nos peres. "

SUPERBES ET MAGNIFIQUES LETTRES INEDITES, PARTICULIEREMENT INTERESSANTES EN RAISON DES CONSIDERATIONS ARTISTIQUES, HISTORIQUES ET LITTERAIRES QU'ELLES CONTIENNENT.

Une transcription scientifique complète de ce document sera fournie à l'acquéreur.

7 000/8 000 e Résultat : 8 980

226. MICHEL-ANGE BUONARROTI. Pièce autographe, dimensions : 5,7 x 6 cm.

PRECIEUX TEMOIGNAGE DU PROCESSUS DE TRAVAIL DE MICHEL-ANGE ARCHITECTE ET SCULPTEUR.

Léon X, fils de Laurent le Magnifique, successeur du pape Jules II passa commande à Michel-Ange pour la réalisation de la façade de l'église Saint Laurent à Florence. Le contrat fut signé le 19 janvier 1518. L'année précédente, tandis qu'il travaillait au tombeau de Jules II, Michel-Ange écrivait à Domenico Buonisegui : " j'ai la volonté de faire de cette façade de San Lorenzo une oeuvre qui soit un miroir de l'architecture et de la sculpture pour toute l'Italie Je la ferai en six ans... ". Il se mit au travail, dessinant les esquisses de la future façade, se rendant à Carrare et dans la petite commune voisine de Pietrasanta pour visiter les carrières de marbres (sur la façade d'une maison de la place principale de Pietrasanta, une plaque rappelle que c'est là que furent signés les contrats avec les marbriers).

En 1519, Léon X, soucieux de s'attacher le talent du Maître (Michel-Ange avait achevé quelques années plus tôt les fresques de la chapelle Sixtine), lui passa commande de la réalisation de tombeaux des Medicis dans une chapelle attenante à Saint Laurent. Le sculpteur ne put répondre à cette surcharge de travail et la façade de Saint Laurent resta inachevée ainsi que la bibliothèque (le contrat fut dénoncé le 12 mars 1520). De ces projets demeurent les tombeaux de Laurent et de Julien de Medicis. Quant au tombeau de Jules II, remanié et réduit dans la conception initial, il ne sera terminé qu'en 1545.

Michel-Ange préparait lui-même ses commandes de marbres sous la forme de croquis soigneusement dimensionnés, ceux concernant Saint Laurent datent probablement du printemps 1518, époque où l'artiste commença à traiter l'extractino des marbres.

Ce sont des croquis exécutés à main levée, annotés par l'artiste qui inscrit les mesures en braccia florentines. Après avoir rempli leur office, les feuilles étaient généralement jetées. Pour la façade de l'église Saint Laurent, une dizaine ont été préservées et réunies dans un cuaderno qui passa de Michel-Ange à son neveu Leonardo puis, sera conservé dans la famille Buonarroti jusqu'au 19ème siècle. Le dernier dépositaire des archives fut Cosimo Buonarroti qui légua la totalité des papiers en sa possession à la Casa Buonarroti de Florence où ils sont toujours.

Parfois, Cosimo Buonarroti découpait quelques croquis des blocs de marbre pour les offrir à ses amis, en les annotant au dos de sa main comme c'est le cas pour le notre : " Misuri di marmi serviti per la fabbriche della Chiesa di San Lorenzo ordenati de Michelangelo a Carrara C. Buonarroti "(Mesure de marbre de l'Eglise de San Lorenzo commandés par Michel-Ange à Carrare. C Buonarroti).

On trouve répertoriés dans Le corpus de l'oeuvre de Michel-Ange publié par Tolnay (1978) cinq croquis de ce type qui sont actuellement à la Casa Buonarroti, à la fondation Custodia de Paris, à Bayonne et enfin dans la collection Scharf de Londres, ces derniers ont figuré à l'exposition du cinquième centenaire (1975), au British Museum. Madame Carmen C. Bambach, conservatrice en chef du Département d'Arts graphiques au Metropolitan Museum nous a signalé l'existence d'un autre croquis - le seul aux Etats-Unis - au Musée de la Légion d'Honneur de San Francisco.

Notre croquis est resté inédit jusqu' à ce jour. Il concerne un marbre de dimensions importantes : un bras et demi de large et un bras un tiers d'épaisseur. De par sa forme incurvée, il pourrait correspondre à un élément sculpté de la façade de Saint Laurent ou du tombeau des Medicis. Le trait court de Michel- Ange est facilement reconnaissable dans ce profil de marbre, de même que son écriture régulière et soignée. Au verso, Cosimo Buonarroti a porté ses indications, que nous traduisons :

" Mesure de marbres dessinés à l'église de San Lorenzo et commandés par Michel-Ange à Carrare " .

Provenance : Leonardo Buonarroti, Archivio Buonarroti, Cosimo Buonarroti (1790 - 1858).

Estimation sur demande Résultat : 53 880 (353 429,FRF)

227. CROSS (Henri Edmond). Carnet autographe au crayon de 64 feuillets, timbre rouge de l'atelier. In-12, percaline bleu.

Précieux carnet datant du premier semestre 1906, orné de nombreux dessins, la plupart au crayon, certains à la plume.

1 000/1 500 e Résultat : 8 620

228. DETAILLE (Edouard). L. a. s. des initiales, croquis à la plume ; 1 page in-8.

Curieuse lettre écrite en style de troupier pour décommander un dîner. Dans la marge, Detaille s'est représenté en fantassin qui explique son affaire au destinataire.

On joint une autre l. a. s.

200 e Résultat : 119

231. INGRES. L. a. s. " Ingres " à Palmire (femme du peintre d'histoire Grauger), Paris 4 juin ; 1 page in-8.

" Nous voici à Paris depuis dimanche soir. Vous avez reçu ici ta bonne petite lettre... La mauvaise santé de ma femme est cause que nous avons quitté subitement Dampierre...Viens me voir nous causerons… "

Provenance : album de Paul Meurice.

500/600 e Résultat : 478

234. FOUJITA (Tsuguharu-Léonard). L. a. s. " Votre T. Foujita ", 2 septembre 1947 ; 2 pages oblongue in-8.

"…Le consulat a reçu le telegramme par la France c'était le 29 mai... mais le consulat a pris beaucoup de temps pour préparè les papiers definitives... Mais maintenant je sais que j'aurai les permissions au commencement d'Octobre, surement nous reussirons d'avoir nos depart pour la France au mois du novembre jamais tard que Decembre... En ce moment, j'ai commencé les belles toiles pour vous. Je pense que j'apporterai par moi même car, c'est plus prudent... Il est impossible de vous exprimer nos reconnaissances en paroles, c'est grâce à votre bienveillance que j'ai eu un si grand succès. Je vous remercie infiement. "

300 e Résultat : 3 592

267. FOUJITA. " Pêche miraculeuse chez les Grosjean ", 19 juillet 1953. Hauteur : 21 cm, largeur : 27 cm.

Aquarelle sur papier représentant Foujita à cheval sur un requin, un couteau dans la main prêt à le découper. Derrière, la famille Grosjean déguisée en pirates, en arrière plan, le chien de la famille qui court l'air effaré. En dessous du requin, deux magnifiques raies que contemple l'as des as, c'est à dire celui qui les a pêchées, Tony Grosjean. A droite sur la plage, la foule, minuscule, applaudit à grands cris les héros du jour. Foujita a noté les poids des poissons : " 1m50, 25 Kl ; 70 cm2, 5 Kl ; 70 cm2, 5 Kl ". En bas sur la droite, les deux pêcheurs, dans leur barque, contemplent un requin qui fait des bons dans l'eau, à la manière d'un dauphin.

Foujita a commenté son dessin au stylo à bille, mais l'exposition de l'aquarelle à la lumière a effacé presque complètement ses commentaires pleins d'humour. Au dos de l'encadrement, un membre de la famille, sans doute, a découpé la page du " Sud Ouest " (19 juillet 1953) où sont photographiés Tony Grosjean et sa soeur qui présentent fièrement la pêche miraculeuse.

1 500/2 000 e Résultat : 1 317

284. FORAIN (Jean-Louis, attribué à). Carnet autographe de 34 feuillets, dos toilé percaline.

Ce charmant carnet recouvert de dessins au crayon, à la plume etc., semble être du peintre Jean - Louis Forain dont on reconnaît le style. Il est agrémenté de scènes parisiennes et de nombreux personnages aussi bien féminins que masculins.

1 000 e Résultat : 2 993

286. MONET (Claude). L. a. s. " Claude Monet " sur papier à en-tête gravé, 9 mars 1920 ; 2 pages in-8.

"... je suis l'homme le plus paresseux lorsqu'il s'agit d'écrire... j'ai été très heureux de pouvoir rendre service aux représentants des salons d'automne... pour ce qui est de l'honneur que vous voulez bien me faire... je le décline... j'ai peu de goût pour cela et tient à rester bien tranquille dans mon coin... "

500 e Résultat : 778

287. MONET (Claude). L. a. s. " Claude Monet " sur papier à en-tête gravé, 11 août 1920 ; 2 pages in-8.

"... tout en étant flatté de votre dévouement. il ne m'est pas possible de donner suite à votre désir pour la bonne raison que ces décorations ne sont pas terminées et que je ne vois guère de possibilité de les montrer dans une exposition... "

500 e Résultat : 1 017

288. MONET (Claude). L. a. s " Claude Monet " sur papier à en-tête gravé ; 2 pages in-8.

Cette lettre est totalement illisible.

300 e Résultat : 1 197

290. MONET (Claude). L. a. s. " Claude Monet " sur papier à en-tête, 5 décembre 1904 ; 1 page in-8.

La lettre de son correspondant lui est arrivé avec du retard parce qu'il l'a adressée en Seine et Oise et non dans l'Eure.

"... J'accepte de grand coeur [son invitation]... bien que je sois dans l'impossibilité de vous aider en quoi que ce soit " mais " j'ai grand peur de me retrouver à Londres et ferai néanmoins tous les efforts pour me rendre libre. "

500 e Résultat : 778

291. MONET (Claude). Billet autographe signé " Claude Monet " sur papier à en-tête, 29 mars 1909 ; 1 page in-8

" J'accepte très volontier de faire partie du comité pour le banquet que vous vous préparez de donner à Mirbeau. "

400 e Résultat : 1 556

293. REDON (Odilon) 1840-1916. Carte-lettre signée " Odilon Redon " à José Vinès, 28 septembre 1904, cachet de la poste.

" Votre frère me dit qu'on ne pourra disposer du pastel le Vitrail que Dimanche. Auriez vous l'obligeance de le laisser chez la concierge, afin qu'on le puisse prendre Lundi ou Mardi. "

200/300 e Résultat : 179

294. REDON (Odilon). Carte postale autographe signée des initiales, 31 août 1911.

" Si vous n'êtes pas submergé à Berck, ou roti par le soleil, en un mot si vous êtes vivant, que vous avez du temps à vous, venez passer quelques jours à Bièvres... "

200/300 e Résultat : 419

295. RIVIERE (Henri). L. a. s. " Votre Henri Rivière ", Paris 8 mars 1915 ; 4 pages in-8.

"... C'est nous qui avons la neige aujourd'hui, elle tombe par rafales et fond tout de suite, un vrai sorbet ; vous vous avez sans doute du soleil a présent.

Il serait bien utile à nos pauvres soldats pour qui se déplorable hiver est bien néfaste. Cela retarde aussi beaucoup les mouvements de troupes. Mais je crois que d'ici peu, de grands événements vont se produire, et certainement nous tenons maintenant le bon bout. Et puis qui sait, la fin de la guerre viendra peut être plutôt que nous le pensons, soit à cause du blocus qui commence tout de même à produire des effets terribles en Allemagne, soit à cause des complications diplomatiques. Si l'affaire des Dardanelles réussit comme on l'espère, ce sera...un fameux atout de plus dans notre jeu, et notre jeu est bon. Si nous n'étions pas tout a fait prêts au début, nous le sommes joliment maintenant et de façon à non seulement tenir tête, mais à repousser, dès que le temps le permettra, ces abominables barbares, sur qui le nombre entier aurais su tomber après toute les abominations qu'ils ont commits... Paris est toujours bien tranquille et on ne s'y aperçoit pas énormément de la guerre - a part quelques magasins fermés et le manque d'autobus. Il y a beaucoup de monde dans les rues s'il y a beaucoup moins de voitures et l'on y circule bien plus aisément qu'en temps normal. Et puis on est débarrassé - ou presque- des cabots des théâtres ce qui n'est pas un mince avantage !

Vous ai-je dit que je m'étais remis à la gravure sur bois ? ... de plus j'en ai gravé trois ou quatre nouvelles, entre autre une de la basilique d'Assise que je vais tirer prochainement.

Je vois mon cher André que vous travaillez un peu dehors, vers Jogole sans doute ? Soignez vous bien ... et tachez de vous recaler tout à fait n'est ce pas ? Qu'on vous voye avec une mine (tonifiante) quand nous nous retrouverons réunis - et ce sera bientot je pense, pour fêter la victoire des Alliés ! "

300/400 e Résultat : 538

296. RODIN (Auguste). Correspondance de 7 lettres in-8 (une avec croquis) et une carte adressée à l'architecte Frantz Jourdain.

"Votre lettre est véritablement charmante, et j'envoie sur votre indication, la petite figure marbre qu'est chez Petit. Celle qui porte un poids (Rodin en fait le croquis). J'écrirai à mr Guinchad pour qu'il la réclame et l'emballe... Vous étes autrement actif que nous et qui si nous vous avions pas avec nous quelques amis comme vous. Notre groupe n'aurait aucune force car maintenant nous avons une… "

- Rodin demande à Jourdain : " de faire un devis d'après un petit monument esquisse que j'ai à l'atelier ".

- "... je suis en ce moment très casanier pour mon travail... "

- "... si vous pouviez me faire avoir les milles francs que mr Gallimard me doit car la contestation a été sur 500 francs... plus les deux milles que l'on doit me proposer dites vous... "

- "... je suis au vert... je vous croyais à Moscou, et j'étais heureux pour vous de ce voyage que vous avez peut être fait et qui pour un architecte doit être bien curieux... "

- "... voila malheureusement je ne puis venir au dîner, je travaille pour ce 21 mais dites à nos amis que je leur offre a chacun une épreuve de A. Proust... "

- "... je passerai en costume d'atelier à sept heures moins dix minutes, nous causerons un instant je ne suis pas libre et ne puis assister au dîner... "

- L. a. s. " Aug. Rodin " à Suzanne Lallique sur papier à en-tête gravé, 11 mai 1908 ; 1 page in-8.

"... je suis infiniment confus vis à vis de vous et de votre mari. il ne m'était pas possible de répondre à votre aimable appel le jour ou vous m'invitiez à déjeuner et j'avais dit qu'on vous prévint. Mais entre temps j'ai dû changer de secrétaire et dans l'intérim c'est produit cet oubli, dont je suis désolé... "

1 000 e Résultat : 4 190

297. ROUAULT (Georges - Dominique). L. a. adressée à Ambroise Vollard ; 2 pages in-8.

"... Il n'est pas inutile cher Monsieur Vollard d'avoir un peu d'ordre... Je ne vous demande pas une exposition... Si le moment est mauvais pour les livres je n'en suis pas responsable... est ces travaux pèsent terriblement bien plus à moi qu'à vous spirituellement et naturellement... Comment pouvez vous avoir aussi peu de pénétration psychologique pour ne pas voir sous son vrai angle la question - et qu'il y a des choses qu'on ne fait pas sans s'exposer à pis encore... "

150/200 e Résultat : 478

300. UTRILLO (Maurice). L. a. s. " Maurice Utrillo " à une dame, Mont Magny le 6 février ; 3 pages in-12.

"... Comme vous m'avez dit de choisir, je préfère vous vendre l'église trente francs et au moment de la floraison je ferai à votre intention plusieurs toiles pour vous en faire choisir une dont je vous ferai cadeau... P. Scriptum - vous seriez bien aimable de ne pas parler du prix... car j'ai vendu aux frères de monsieur Pirola une toile 50 frs... "

300/400 e Résultat : 239

302. VILLON (Jacques). L. a. s. " Jacques Villon " à Frantz Jourdain, directeur du Salon d'Automne, 9 mai 1915. Un croquis à l'encre représentant un poilu (le peintre assis dans une tranchée, le fusil à coté de lui ? ) couvre la lettre ; 1 page in-8.

"... J'ai reçu l'invitation à l'exposition que vous organisez, ma femme... vous a envoyé une gravure... "

400 e Résultat : 538

DIVERS

305. ARLETTY. Photographie d'Arletty dans les Enfants du Paradis, avec cet envoi " Pour Jacques ".

On joint une l. a. s. " Arletty " à Madame Jeanson lui disant : " je garde précieusement la page-programme d'Henri. L'académicien du cœur ! ", et une carte d'invitation de la ville de Courbevoie pour l'anniversaire de " Mademoiselle Arletty "

100 e Résultat : 119

306. PAGNOL (Marcel). L. a. s., Cagnes 23 août 63 ; 3 pages in-4

" Je t'aime beaucoup, et je ne te vois jamais… Je travaille de temps à autre, mais sans grand enthousiasme. J'écris des préfaces pour mes pièces et films, que l'on va publier dans une collection complète. C'est un peu inquiétant, un peu funèbre… J'aurais bien besoin de te voir pour me réconforter… ". La femme de Marcel Pagnol a ajouté sur la lettre : " Malgré vos dernières insultes si joliment tournées. Dès que nous rentrons à Paris on s'amène. Bises. Jacqueline "

Cette lettre est reproduite dans les mémoires d'Henri Jeanson.

100 e Résultat : 371

307. GUITRY (Sacha). Carte postale autographe signée " Sacha Guitry " adressée à Maurice de Ferandy, 14/IV/1913.

30 e Résultat : 47

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