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Garamont, naissance d’un imprimeur, avec Rémi Jimenes Historien, maître de conférence à l’Université de Tours, rattaché au Centre d’études supérieures de la Renaissance.  

Au XVIe siècle, le tailleur et fondeur de caractères Claude Garamont est invité par François Ier à inventer une série de polices d’écriture. Ses créations représentent une véritable révolution typographique et aujourd’hui encore, la police d’écriture qui porte son nom est partout. Né vers 1510 à Paris, Claude Garamont est un enfant de la balle. Il appartient par sa naissance au monde des ouvriers imprimeurs et grandit dans le quartier de la Sorbonne, où vivent et travaillent les professionnels du monde du livre. Formé comme apprenti fondeur auprès d’Antoine Augereau, le jeune Garamont grandit et apprend dans un climat d’effervescence culturelle et intellectuelle. La révolution humaniste bat son plein : la graphie, l’orthographe, la mise en page sont au cœur de ces réflexions nouvelles sur la formalisation et la diffusion des idées nouvelles.

La typographie et les humanistes

Ce bouillonnement intellectuel est soutenu par François Ier, un monarque humaniste, protecteur des arts et des lettres. Soucieux d’encourager le développement d’une littérature en langue française, le roi est particulièrement curieux des innovations typographiques de son temps. Dans les années 1530, les typographes rompent avec la tradition gothique et imaginent des caractères romains, plus élégants, fins et déliés, proches de l’écriture manuscrite. Les caractères de Claude Garamont sont particulièrement réguliers et maîtrisés, et son travail suscite l’intérêt de Jean de Gagny, l’aumônier et conseiller du roi. Sur la recommandation de ce dernier, Garamont devient le graveur de caractères du roi, qui le charge de mettre au point différentes polices grecques.

Aventure du déchiffrement de l’écriture cunéiforme. Sur les traces des savants français en Mésopotamie.

Nous n’avons aucune peine à associer Champollion au déchiffrement des hiéroglyphes, mais qu’en est-il de l’écriture cunéiforme ? Qui sont les savants qui ont percé les mystères de ces antiques caractères ? Pourquoi n’ont-ils pas connu la même célébrité que leur confrère égyptologue ? Correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Dominique Charpin retrace dans son dernier livre l’histoire de l’assyriologie, la discipline qui étudie les civilisations de Mésopotamie qui utilisaient cette écriture graphique. Avec Dominique Charpin

Processus complet d’une reliure pour faire un livre médiéval du début à la fin.

Dans cette vidéo, vous verrez entreprendre toutes les différentes étapes de projet de reliure gothique de la fin du Moyen Âge. Bien que j’utilise des matériaux et des outils modernes et que j’y ai ajouté quelques éléments anachroniques, ce livre est entièrement basé sur les structures et les techniques de reliure qui étaient courantes dans l’Europe du XVe siècle. Dennis. Full Medieval Gothic Binding Series

En ce début d’année 2023, la base en ligne Bibliographie des Mazarinades de la Bibliothèque Mazarine a atteint et même dépassé le nombre de 2 000 notices décrivant de façon scientifique les éditions d’imprimés de la Fronde (1468-1653) : l’entreprise se poursuit avec le souci de prendre en compte les plus récentes avancées de la recherche.
https://mazarinades.bibliotheque-mazarine.fr/

L’entreprise se poursuit avec le souci de prendre en compte les plus récentes avancées de la recherche.
https://mazarinades.bibliotheque-mazarine.fr/

Le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France conserve les collections dites « spécialisées » : manuscrits, dessins, gravures, photographies, cartes et plans, monnaies et médailles, antiques et bijoux….

Après douze ans de travaux, le site a rouvert ses portes, dévoilant l’un des espaces les plus fascinants : son magnifique musée. Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le musée, la recherche et la valorisation à la BnF, vous propose un parcours autour de l’historie des collections. Bibliothèque nationale de France – site Richelieu 5 Rue Vivienne 75002 Paris

Le manuscrit franciscain retrouvé, coulisses d’une enquête… par Xavier Mauduit

HISTOIRE D’UN MANUSCRIT RETROUVE

Quel est cet étrange manuscrit de petite taille, celle d’un livre de poche, récemment acheté par la Bibliothèque nationale de France ? Qui l’a écrit, d’où vient-il, que contient-il ? C’est l’occasion d’une formidable enquête actuelle et médiévale. Il est certain que ce manuscrit n’est pas le second tome de la Poétique d’Aristote, le livre que cherche frère Guillaume de Baskerville, un moine franciscain, dans « Le Nom de la rose », le roman d’Umberto Eco. Pour son enquête, frère Guillaume n’est accompagné que de son disciple, le jeune Adso. Là, c’est tout une équipe de chercheurs et de chercheuses mobilisée : historiens, historiennes, experts en paléographie, en physique, chimie, biologie et bien sûr théologie. Il y a sans doute moins de crimes et de tension sexuelle à la Bibliothèque nationale que dans « Le Nom de la rose » (quoique…). Dans les deux cas, l’enquête est palpitante, riche de suspens et de rebondissements. Xavier Mauduit

Minuscule livre de poche (12 x 8 cm), le manuscrit mis en vente en 2014 par une galerie parisienne, fruste, usé, dépenaillé et à peine déchiffrable, a pourtant suscité un extraordinaire engouement international et d’intenses investigations scientifiques. Ce libricino qu’un frère itinérant, disciple de François d’Assise, glissait dans sa besace voici huit cents ans fut, en quelques mois, acquis par la Bibliothèque nationale de France, numérisé et MIS EN LIGNE SUR GALLICA pour être offert à l’expertise internationale.

[LOUVETERIE]. HALNA du FRETAY (Maurice). Mes Chasses de loups. Saint-Brieuc, René Prud’homme Éditeur, 1891. In-8°, demi-maroquin fauve, dos à nerfs orné, armoiries en pied, couverture conservée, tête dorée (reliure de l’époque). ÉDITION ORIGINALE, publié à 150, exemplaires.

VALOIE. POUSSE-CORNET – BIBLIOTHÈQUE « CHASSE – EQUITATION » DU GÉNÉRAL DE LA FERTÉ-SÉNECTÈRE. Blois. DIMANCHE 28 NOVEMBRE 2021 À 11h et 14H00 .

Le Baron Halna du Fretay naquit à Rennes en 1835.

Il obtint en 1857 la charge de Lieutenant de louveterie. Sa chasse préférée était le courre de Loup et du Sanglier. Il compta à son actif 344 trophées de Loups. Sa meute était composée de 35 chiens «griffons-fauves de Bretagne», «anglo-poitevins» et «anglo-vendéens». La tenue de son équipage était le vert foncé avec des boutons de cuivre.

Pour les besoins des chasses à courre du Loup, le Baron Halna du Fretay créa la race des «fauves de Bretagne», chiens particulièrement adaptés à cet exercice.

Au moment de la vie où la souplesse diminue avec l’âge, il liquida ses meutes pour ne plus se consacrer qu’à des fouilles archéologiques dans le Finistère. Il décédera en 1901 en son château du Vieux Catel à Kerlaz.

Edité à 150 exemplaires en 1891, ce receuil retrace les moments forts de ces chasses à courre du Loup en Bretagne.