Page 166 - cat-lib-veyssiere-fevrier2012

Basic HTML Version

LITTERATURE
486) [232] ABRANTES, Laure Junot, duchesse d'.
L'amirante de Castille.
Bruxelles, J.P. Meline. 1832.
2 volumes in-16, 351 et 360 pages. Cartonnage Bradel du temps. (Petits accidents aux
coiffes. Quelques légères rousseurs.)
.
Contre-façon belge, publiée l'année même de l'édition originale.
Laure Permon, duchesse d'Abrantès (1784-1838) issue de l'illustre famille byzantine des
Commène, méchamment surnommée par Bonaparte « gouverneuse » de Paris" et par
Théophile Gautier « Duchesse d'Abracadabrantes », commença en 1830 une très riche carrière
d'écrivain et de mémorialiste, publiant plus de 60 volumes de 1830 à 1838. Son salon était
fréquenté par Gavarni, Victor et Adèle Hugo, Musset, Dumas, Balzac, Chateaubriand, Mme
Récamier, Delphine Gay, Jules Janin, etc.... (Vicaire, I, col.11, pour l'édition originale).
200,00
487) [439] AISSE, Charlotte.
Lettres de Mademoiselle Aïssé, accompagnées d'une notice biographique et de notes
explicatives.
Paris, Chaumerot Jeune, libraire, Palais Royal. 1823.
In-12, (2ff), 237 pages. 1/2 basane du temps.
Charlotte Aïssé, née en 1693 en Circassie, fut achetée, âgée de 4 ans, à un marchand
d'esclaves par de Ferriol
, ambassadeur de France à Constantinople. De Ferriol montra à
l'égard de sa pupille, qu'il fit éduquer par la belle-soeur de Mme de Tencin, des sentiments
plus qu'ambigües, "associant la tendresse paternelle avec les désirs d'un libertin" (Notice de
Barante, page 5). Mademoiselle Aïssé mourut à Paris en 1733.
Les nombreuses éditions de sa correspondance, publiée pour la première fois par Voltaire en
1787, au tournant des XVIII et XIXèmes siècle témoignent d’un souci nouveau de la
condition féminine. (Quérard, F.L, I, page 20.)
150,00
488) [289] [ANONYME].
Elmire et Milordani, histoire d'une jeune fille trompée par un mariage secret. Quelles en
sont les suites. Paris, Tiger, An XI (1803).
In-12, frontispice gravé, et 107 pages. Brochure du temps. (Brochure endommagée ;
quelques cahiers roussis. Coutures fragiles.)
.
Le jeune châtelain Milordani tombe amoureux de la fille de son fermier. Après quelques
complications, et la naissance de deux enfants, l'histoire se conclut par un heureux mariage,
qui réconcilie en quelque sorte noblesse et Tiers-Etat. Tout est bien, qui finit par l'Empire.
Semble rare : 1 seul exemplaire cité dans le CCF, de cette bergerie tardive, roman sucré resté
anonyme.
100,00
489) [3046] ARGOT : Géo SANDRY
P'tit pote. Roman en argot. Paris, La couronne littéraire, 1950.
Fort dossier comprenant une importante partie du manuscrit original, le tapuscrit, les
épreuves corrigées etc...
.