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7)
[50] GOTHIQUE ROUENNAIS.
Les grans suffrages et oraisons contenans les graces, fruits et louenges du tressacre et
digne sacrement de l'Autel. Extraits de plusieurs saints docteurs, recueillis par feu de
bonne mémoire maistre François Picart, docteur en théologie à Paris: augmentez de
plusieurs oraisons catholiques.
Chez Nicolas Vaultier / tenant sa bouticque au portail des libraires Rouen [Fin XVIème]
In 8, (72pp), A - I8, K4, caractères gothiques. Cartonnage du début du XIXème siècle.
Quelques marges fortement rognées.
.
Pièce gothique, sans doute extrêmement tardive (autour de 1600 ?)
Le titre est orné d'une figure représentant le Christ portant la croix, encourageant notables et
moines à le suivre, en portant le même fardeau (signée N.V.) Une douzaine de petits bois dans
le texte, certains très usés, peut-être d'origine lyonnaise.
Les 7 dernières pages renferment une pièce en vers intitulée: Chanson en forme de complainte
faicte par Dialogue par Jehan Debus estant en son lict de la mort.
Ex-libris gravé: E. Pelay, de Rouen, président de la Société Rouennaise de bibliophilie;
mention: vente mai 1923 E. Pelay de Rouen.
Ouvrage cité par Brunet (III, 993) qui le situe vers 1550. D'une rareté insigne.
800,00
8)
[2969
] AMOURS DE LOUIS XIV ET DE Melle DE LA VALLIERE
Histoire du Palais Royal. Portrait du Roy. Amours du Roy et de Mademoiselle de La
Vallière. Jalousie de la Reyne sur l'amour du Roy et de Melle de La Vallière.. [1665 ]
Manuscrit de 83 pp. chiffrées et 8 pages non chiffrées, la première blanche. Veau du temps,
dos orné, muet. Ecriture régulière à l'encre noire, mélangée de poussière d'or dans les titres.
.
Précieux manuscrit retraçant de manière très vivante les amours de Louis XIV et de
Mademoiselle de La Vallière, strictement contemporain des « événements » relatés.
Entièrement consacré aux amours de Louis XIV et de Mademoiselle de La Vallière, sans qu'il
ne soit nullement question de la rupture survenue en 1667, ce "libelle"doit être daté de 1665,
comme il est permis de le déduire de nombreux passages. Les libelles manuscrits, toujours
anonymes, circulaient à la Cour de France sous le manteau, avant d'être parfois imprimés,
généralement en Hollande. Il pouvait exister quelques dizaines -parfois quelques centaines-
de copies : mais, ils étaient régulièrement saisis et brûlés, leurs auteurs et leurs possesseurs
condamnés à de lourdes peines, et seul un petit nombre de ces « copies originales » a été
conservé. Ces libelles sont considérés comme des éléments essentiels dans la généalogie du
roman classique français.
(Fiche complète sur demande, avec comparaison avec la copie très fautive publiée dans
l’édition de l’Histoire Amoureuse des Gaules de Bussy Rabutin, en 1857)
4 000,00