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Livres anciens
61. LOUVET DE COUVRAY (Jean-Baptiste).
Les Amours du chevalier de Faublas.
Paris : L’auteur, les Marchands de
nouveautés, An VI
(1798). — 4 tomes en deux volumes in-8, xvj, 244 pp., 6 pl. ; (2 ff.), 274 pp., 7 pl. ; (2 ff.), 307 pp.,
6 pl. ; (2 ff.), 330 pp. mal ch. 230, 8 pl. Veau fauve, filet et roulette dorés en encadrement sur les plats, dos lisse orné,
roulette dorée intérieure, tranches dorées (
Thouvenin
).
800 / 1 000 €
Troisième édition, revue par l’auteur, illustrée de 27 gravures hors texte en premier tirage, d’après
M
lle
Gérard, Monnet, Demarne,
Marillier, Dutertre
et
Monsiau.
BEL ET AGRÉABLE EXEMPLAIRE EN RELIURE DE THOUVENIN.
Traces sombres sans gravité sur les plats du premier volume.
62. LUC (Gemin Theodule).
Pleinte et priere de la France à Dieu, Avec le tombeau de Monseigneur Monsieur le Duc
de Guise.
Paris : imprimerie de Thomas Richard, 1563
. — In-4, (8 ff.). Cartonnage de papier marbré à la bradel, dos lisse
(
reliure du XX
e
siècle
).
300 / 400 €
Très rare poème de circonstance sur la mort de François de Lorraine, duc de Guise, assassiné par Poltrot de Méré le 24 février
1563.
L’édition n’est formée que de 8 feuillets. Le poème est imprimé en italique et suivi d’un dizain intitulé
Le Tombeau dudit sieur
Duc de Guise
.
Marque de l’imprimeur sur le titre.
63. [MANUSCRIT - PROVENCE - NOBLESSE].
Abrégé de la critique du nobilaire de provence par monsieur … contre
Le nobiliaire de provence de monsieur Labbé de brianson le fameux flateur des familles de provence et imposteur. — In-4, basane
brune, dos à nerfs orné, non rogné (
reliure de l’époque
).
1 500 / 1 800 €
Important manuscrit du début du XVIII
e
siècle de 550 pages offrant un abrégé de la critique du nobiliaire de Provence du célèbre
généalogiste provençal Barcillon de Mauvans contre le nobiliaire de Provence de l’abbé Robert de Brianson.
La critique de Barcillon était l’un des plus importants manuscrits qui circulaient en Provence en ce début du XVIII
e
siècle. Il en
existait de nombreuses copies qui aujourd’hui sont devenues rares et qui différaient souvent entre elles. Celui-ci ne propose qu’un
abrégé du manuscrit complet qui pouvait compter jusqu’à plus de 900 folios. Il a été composé par Pitton, et peut-être écrit de sa
main, qui était le fils de l’historien Jean Scholastique Pitton (1621-1689), auteur notamment d’une
Histoire de la ville d’Aix
en
1666 (cf. page 8). L’écriture est très lisible et le texte ne présente presque aucune rature.
Reliure défraîchie, le dos est presque totalement défait.
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