Page 14 - cat-vent_ader13-12-2012-suite

Version HTML de base

14
Cette suite comprend :
Vingt ans
(p. 1-3) : « Quand je me revois au Quartier / Ou à Montmartre, c’est à peine »… ;
Poème
flou
(p. 4) : « Où va la pluie, le vent la mène / En tintant sur le toit »… ;
Poème triste
(p. 5) : « Mes amours pourrissent sous terre /
Où la pluie filtre doucement »… ;
Fanny
(p. 6-7) : « Fanny rêvait le soir à son balcon. / je passais dans la rue obscure »… ;
Banlieue
(p. 8-9) : « Cet horizon de coteaux fléchissants, / Ces peupliers, ces broussailles molles et bleues »… ;
Bohème
(p. 10-11) : « La rue
avec ses maisons blêmes, / Ses débits, ses trottoirs luisants »… ; et
L’ombre
(p. 12-19) :
« Quand je t’attendais dans ce bar,
La nuit, parmi des buveurs ivres
Qui ricanaient pour avoir l’air de rire,
Il me semblait que tu arrivais tard
Et que quelqu’un te suivait dans la rue…
Je te voyais te retourner avant d’entrer.
Tu avais peur. Tu refermais la porte
Et ton ombre restait dehors :
C’était elle qui te suivait »…
Ex-libris Cornelius Verheyden de Lancey.
Reproduction page 13
117.
Francis CARCO
. 4 L.A.S., 1933-1934, au chanteur et comédien Jean P
érier
et Madame ; 8 pages in-8 ou in-12 dont
2 cartes postales ill., une adresse (petites fentes à une lettre).
200/250
Alexandrie 17 mars 1933
. « Paname est impossible à présent : les gens y sont trop surmenés et cafardeux. Quand j’y pense,
je ne comprends pas qu’on se crève dans ce bled-là pour rien. […] La vie est belle. J’ai visité la Haute Égypte avec la môme et le
président Doumergue. Il faisait un soleil terrible »… [8.IV.1934], au dos d’une photographie de lui à Athènes devant l’Érechthéion,
au retour à Paris : « je gratte sans arrêt. Tout se paie même les beaux voyages »… – « Je vais faire taper pour Jean le monstre de
l’Homme traqué
 »… Amitiés, etc.
118.
Francis CARCO
. C
arnet
autographe signé,
Rue de la Gaîté
(notes)
, [vers 1938] ; carnet in-12 de 42 pages (plus ff
blancs), dos à spirale, couv. cart. bleue (au crayon, sauf une page à l’encre).
500/600
C
arnet
préparatoire
pour
le
roman
L’H
omme
de minuit
,
avec
des
croquis
.
Carco a noté à l’encre sur la couverture : « Rue de la Gaîté (notes) », et d’une autre plume : « L’Homme de minuit – F. Carco ».
Carco y a tracé, au crayon, des notes de premier jet et des croquis sur la rue de la Gaîté, où se situe le poste de police de son
roman
L’Homme de minuit
(Albin Michel, 1938) : types de commerces, aspect des vieilles maisons, enseignes (
à la belle Polonaise
,
Cinéma Gaîté Palace
,
Bar Bobino
,
Hôtel de la Côte d’Or
, etc.), intérieurs des théâtres… Nombreux croquis ou schémas : disposition
des immeubles, la façade du théâtre Montparnasse, une enseigne de pharmacie et celle du Cinéma Casino Montparnasse… Petites
observations pittoresques : « soupe à l’oignon », « Utrillo », « cri tout chaud tout chaud madame », « vêtements de travail confection
fondée en 1866 », « Au sans égal id. cri de la vendeuse », « petite construction jaune guignol au fronton », « flics à vélo »… Etc.
Reproduction page 13
119.
Francis CARCO
. P
hotographie
avec
dédicace
autographe signée ; 26,5 x 20,5 cm. (encadrée).
400/500
B
eau
portrait
en buste de Carco, coiffé d’un chapeau, signé par le photographe Pierre A
uradon
(1900-1988), et à lui
dédicacé : « à Pierre Auradon, à qui je dois au moins… le sourire, bien cordialement Francis Carco ».
Reproduction page 13
120. [
Jacques CHARDONNE
(1884-1968)]. 12 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à lui adressées, 1922-1948, 4 adresses
ou enveloppes.
250/300
Suzanne A
betz
(6 juin 1941, belle lettre remerciant de
L’Amour, c’est beaucoup plus que l’amour
), René B
enjamin
(3, 1922-
1940, dont la dernière sur Élémir Bourges et le « cauchemar » de l’année 1940), Francis C
arco
(à propos d’une traduction de
Panam
), Alphonse de C
hâteaubriant
(1941, sur
Chronique privée
et l’invitant à collaborer à
La Gerbe
), E
dy
-L
egrand
(1935,
longue lettre sur l’illustration de
Toi et moi
de P. Géraldy), Karl E
pting
(1943, longue et belle lettre sur
Le Ciel de Nieflheim
), Jean
G
uéhenno
(1935), Louis L
avelle
(1938, belle lettre sur
Le Bonheur de Barbézieux
), Jules R
omains
(1948, sur
Chimériques
), Jean-
Louis V
audoyer
(1929). Plus le calque d’une dédicace de Maeterlinck.