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99. GUILLEMEAU (Jacques).
Les Œuvres de chirurgie… Augmentées, et mises en un, et enrichies de plusieurs traictez,
pris des Leçons de Me Germain Courtin, Docteur en Médecine.
Rouen : Jean Viret, François Vaultier, Clement Malassis,
Jacques Besongne, 1639. — 
In-folio, (26 ff. dern. bl.), 167, 863 pp., (16 ff.). Veau brun moucheté, double filet doré en
encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
600 / 800€
Nouvelle édition des
Œuvres de chirurgie
de Jacques Guillemeau (1550-
1612), chirurgien de Charles IX, Henri III et Henri IV et le disciple le plus
distingué d’Ambroise Paré.
Ces
Œuvres
ne réunissent pas seulement des traités de Jacques Guillemeau ;
ceux de sa main sont les
Tables anatomiques,
L’Heureux accouchement des
femmes
considéré comme l’un des meilleurs traités en la matière, à l’origine
de l’obstétrique,
De la nourriture des enfans, Le Magazin ou recueil des
Instrumens de chirurgie,
le
Sommaire des tumeurs contre nature,
le
Traité sur
les abus qui se commettent sur les procédures de l’impuissance des hommes et
des femmes, Les Opération de chirurgie
dans lequel l’auteur a puisé l’essentiel
dans les ouvrages d’Ambroise Paré, le
Traité des maladies de l’œil,
ceux sur
la dysenterie et sur la peste, et le
Traité de la parfaite méthode d’embaumer
où l’on trouve notamment les rapports de l’ouverture des corps de Charles
IX, Henri III et Henri IV.
À ces textes s’ajoutent celui de Charles Guillemeau (1588-1656), fils de
l’auteur, sur l’
Histoire de tous les muscles du corps humain
, et deux traités
recueillis des leçons de Germain Courbin, portant respectivement sur la
Génération de l’homme
et sur les plaies.
L’édition est illustrée de 32 compositions gravées sur cuivre à pleine page et
17 figures gravées sur bois dans le texte. Les gravures des
Tables anatomiques
sont tirées de Vésale. Reliure très abîmée, mors fendus, manques aux coins,
dos en grande partie décollé. Mouillures.
100. GUYBERT (Philibert).
Toutes les œuvres charitables.
Paris : Jean Jost, 1636. — 
In-12, (6 ff.), 874 pp. ch. 346, (17 ff.).
Vélin souple, dos lisse, traces de liens (
reliure de l’époque
).
300 / 400€
Seconde édition collective rare de
Toutes les œuvres charitables,
excellent
recueil de médecine populaire réunissant 12 traités de Philbert Guybert
(1579?-1633), Antoine Mizault, Guy Patin (1601-1672) et Galien.
“Le but exprimé par Guybert était d’aider le public, en particulier les
pauvres, à se soigner en préparant eux-même les médicaments, autrement
en luttant contre les privilèges, l’appât du gain et les abus des apothicaires”
(Philippe Albou,
Histoire des “Œuvres charitables”
de Philibert Guybert, in :
Histoire des sciences médicales
- Tome XXXII, 1998, p. 11).
Cette édition reprend celle de référence de 1633 publiée par le même
éditeur, sans le texte sur le Bézoard. On y trouve 7 traités de Guybert
(
Le Médecin charitable - Le Prix & Valeur des Médicamens - L’Apothicaire
Charitable - Le choix des medicamens - La manière de faire toutes sortes de
gelées - La manière de faire diverses confitures - La manière d’embaumer les
corps morts
), le
Traité du séné,
traduction par Guybert de l’
Opusculum de
Sena
d’Antoine Mizault publié pour la première fois en 1572, le traité de
La conservation de la santé
de Guy Patin, le
Discours de la Peste,
reprise de
l’
Avis sur la peste
de Nicolas Ellain avec des notes de Guy Patin, le
Traité
de la saignée
de Galien traduit par Louis Savot avec des notes de Patin et un
traité anonyme sur
La méthode agréable & facile pour se purger doucement,
& sans aucun dégoust.
L’édition est illustrée du titre gravé de l’édition de 1633 avec les portraits en
médaillon d’Hippocrate, de Guybert et de Galien. Elle comprend également
le privilège de la première édition. Exemplaire vraisemblablement censuré,
comprenant les pages 523 à 532 découpées aux trois quarts.
Ex-libris manuscrit de l’époque sur le titre gravé, indiquant : “C’est A P. De Pontoux, 1638”. Notes manuscrites anciennes sur
la première doublure et la première garde.
Exemplaire dans sa première reliure bien conservée. Marge supérieure un peu courte, quelques feuillets brunis, galeries de vers
avec très légères atteintes au texte, petites traces de mouillures.