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104. [HECQUET (Philippe)].
Le Brigandage de la médecine. Dans la manière de traiter les petites veroles & les plus grandes
maladies par l’Emetique, la saignée du pied & le Kermés mineral. Avec un traité De la meilleure maniere de guerir les petites
veroles par des remedes & des observations tirées de l’usage.
Utrecht (Rouen) : Corneille Guillaume Le febvre, 1732. — 
In-
12, (2 ff. prem. bl.), 221 pp., (1 f. bl.). Veau brun, dos à nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Édition originale rare de cet ouvrage de Philippe Hecquet (1661-1737), médecin des religieuses de Port-Royal, de la famille de
Condé et de la maison de Vendôme.
Le titre provocateur donne la teneur du livre car plus qu’un traité sur la manière de guérir les petites véroles et autres
maladies il s’agit d’une critique de la médecine et des médecins de l’époque : “on ne vient ici que s’acquiter envers le public
en l’avertissant, & envers les jeunes medecins en les prevenant du bouleversement des loix, des usages & des remedes de
la medecine, dans la pratique qui s’établit aujourd’hui au dépens de la santé. Car ce desordre est évidemment prouvé par la
licence avec laquelle on voit se former aujourd’hui des praticiens dans un art, qui dans tous les tems a respecté la vie des
hommes : & c’est cet art que voila de nos jours en proye à la témerité, à la présomption, à l’impéritie souvent d’un jeune
homme, fraichement sorti des Ecoles, crud encore dans les études… & du premier venu qui se dit medecin” (p. 2).
Coiffes arrachées, mors fendus, coins émoussés. Papier roussi, petite mouillure sur les gardes.
On joint les deux autres parties parues en un volume et composées dans le même esprit, portant sur la chirurgie et la
pharmacie :
-
Le Brigandage de la chirurgie, ou la médecine opprimée par le brigandage de la chirurgie.
[Suivi de] :
Le Brigandage de la
Pharmacie.
Utrecht : Les sœurs de Corneille-Guillaume Le Fevre, 1738. — 2 parties en un volumes in-12, viij, 22, 32, 214 pp. ;
(1 f.), 110 pp., (1 f.). Basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
Reliure défraîchie, mors fendus, manques en coiffe de tête, épidermures. Cahier K en partie dérelié, renforcement au papier
adhésif entre les pages 126-127 de la première partie.
106. HIPPOCRATE.
Hippocratis coi medicorum omnium facile principis Opera.
Venise : Girolamo et Alexandre Polo, 1619.
— 
2 parties en un volume in-folio, (4 ff.), 215 ff. ; (2 ff.), 140 ff. Vélin ivoire, dos à nerfs (
reliure de l’époque
). 400 / 500€
Brunet, III, 172.
Troisième édition rare des œuvres d’Hippocrate en latin avec les commentaires de Giovanni Marinelli et les arguments de
Culmann.
Il s’agit de l’une des meilleures éditions latines des œuvres d’Hippocrate, parue pour la première fois en 1575. Elle se compose
de deux parties, chacune avec une page de titre et une pagination particulières, la première contenant les traités d’Hippocrate,
la seconde regroupant les commentaires de Marinelli.
Cachet humide en russe et chiffre couronné H.O. sur le titre et le dernier feuillet.
Important manque au premier caisson, lacérations sur les plats. Légères mouillures et quelques galeries de vers avec très légère
atteinte au texte. Découpure au titre occasionnant un trou rectangulaire sans atteinte au texte.
105. HIPPOCRATE.
Magni Hippocratis coaca praesagia, opus plané divinum, et
verae medicinae tanquam thesaurus.
Lyon : Guillaume Rouille, 1576. — 
In-folio,
(16 ff.), 1130 pp., (35 ff. prem. bl.). Reliure ancienne entièrement recouverte de
parchemin moderne, dos lisse.
600 / 800€
Édition originale très rare des commentaires du médecin Jacques Houllier (15..-
1562) de ce traité d’Hippocrate, publiée par Desiderius Jacotius.
Il s’agit de l’une des éditions les plus estimées de ce recueil de pronostics sur
toutes les maladies connues à l’époque de l’auteur. Le texte est présenté dans
sa version originale grecque suivie de sa traduction latine et des commentaires
et remarques savantes de Jacques Houiller. Reliure ancienne recouverte de
parchemin moderne, charnière intérieure du premier plat renforcée, fente à un
mors. Feuillets MM
2
et MM
5
manquants remplacés à l’époque par un double des
feuillets MM
1
et MM
6
.
Mouillures claires, quelques galeries de vers sans atteinte au texte.