Page 6 - cat-vent_ader14-05-2013

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4.
ARCULANUS (Johannes).
Practica Ioannis Arculani Veronensis particularium morborum omnium, In qua partium
corporis humani anatome morbi, symptomata, causæ, ac signa, atq(ue) omnino universa medendi ratio, & remedia
adeo apertè, & copiosè traduntur, ut nullum aliud opus medicinæ studiosis hoc uno esse videatur utilius.
Venise : Ex
officina Valgrisiana, 1560. — 
In-folio, (8 ff.), 376 pp., (1 f.). Basane marbrée, dos à nerfs orné (
reliure du XIX
e
siècle
).
800 / 1000€
Édition très rare, la plus recherchée de ce traité du médecin italien du XV
e
siècle Johannes Arculanus, comprenant pour la
première fois les notes et les commentaires du médecin Giovanni Marinelli.
Arculanus enseigna la médecine dans plusieurs villes d’Italie au temps où la doctrine des Arabes dominait. Comme la plupart
des auteurs de l’époque, ses livres constituaient essentiellement des commentaires de cette doctrine.
L’édition est illustrée de la représentation de plusieurs instruments de chirurgie gravés sur bois, figurant au verso du dernier
feuillet des pièces liminaires. Mors fendus, coiffe de tête arrachée, nombreuses épidermures.
Pages 110 et 119 non imprimées, quelques mouillures.
5.
ARETÉE DE CAPPADOCE.
Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigues et chroniques : ouvrage
d’Aretée, Traduit du Grec, Avec un Supplément et des Notes.
Paris : Ed. Lagny, Les libraires des écoles de médecine, 1834.
— 
In-8, (1 f.), XVIII, 422, iv pp. Demi-basane verte, dos lisse orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
150 / 200€
Brunet, I, 396.
Première édition française du traité du médecin grec de l’Antiquité Aretée de Cappadoce, traduit par l’abbé Renaud, docteur
en médecine des écoles d’Édimbourg et de Paris.
Il s’agit de l’une des deux seules descriptions systématiques des maladies aiguës et chroniques composées pendant l’Antiquité.
L’autre texte étant celui de Célius Aurélien. Renaud a basé sa traduction sur la première édition grecque de 1554.
Laennec avait fait une traduction de ce même traité mais elle ne fut publiée que bien plus tard, en 2000, par les éditions Droz.
Bon exemplaire malgré un dos passé et frotté.
6.
ARGENTERIO (Giovanni).
Opera omnia.
Hanoviæ
(Hanau)
 : imprimerie d’André Wechel, chez Claude de Marne, 1610.
— 
In-folio, (12 ff.), 2598 col., (15 ff.). Vélin rigide, filets à froid en encadrement et fer losangé composé de rinceaux au
centre sur les plats, dos à nerfs, reste de liens (
reliure de l’époque
).
400 / 500€
Nouvelle édition des œuvres complètes du célèbre médecin piémontais Giovanni Argenterio (1513-1572), professeur à Lyon,
Pise, Naples, Rome et Turin, publiée par le médecin Peter Uffenbach (1566-1635).
Argenterio se distingua notamment pour son antagonisme avec le Galénisme. Ses œuvres sont remplies de questions
pathologiques qui, bien qu’obsolètes, rendent parfaitement compte des idées et des connaissances de l’époque. Parmi les pièces
du recueil figurent les commentaires d’Argenterio des aphorismes d’Hippocrate.
Bon exemplaire en reliure de l’époque. Coiffe de tête rongée, bord supérieur des plats abîmé.
Feuillets brunis, rousseurs, quelques mouillures.
7.
ASTRUC (Jean).
Traité des maladies vénériennes ; Où, après avoir expliqué l’Origine, la Propagation, & la Communication
de ces Maladies en général, on décrit la Nature, les Causes, & la Curation de chacune en particulier.
Paris : Guillaume
Cavelier, 1740. — 
3 volumes in-12, (1 f.), LXIV, 504 pp. ; (1 f.), IV, 474 pp. ; (1 f.), VI, 532 pp., (3 ff.). Veau brun, dos à
nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Édition originale française de ce traité capital sur les maladies vénériennes composé par Jean Astruc (1684-1766), professeur
au Collège royal et premier médecin du roi de Pologne.
Cet ouvrage vaut davantage pour son caractère historique que médical. Astruc était effectivement davantage un théoricien
doué d’une mémoire exceptionnelle qu’un praticien. N’étant pas spécialiste des maladies vénériennes, il avait énormément
lu sur ce sujet. Dans son traité il fait ainsi preuve d’une grande érudition et même s’il ne propose pas d’avancées majeures
en matière de thérapeutique, il donne une idée fort précise des connaissances que l’on avait de ces maladies à l’époque et des
progrès effectués depuis le XV
e
siècle. Décrié à l’époque ce traité est devenu aujourd’hui une référence.
La traduction française a été faite par le médecin et orientaliste Augustin-François Jault (1700-1757).
Quelques manques aux coiffes, plusieurs coins émoussés. Déchirure aux feuillets A
6
, D
9
et D
10
dans le troisième volume,
quelques petites mouillures.