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192. STEIN (Georg Wilhelm).
L’Art d’accoucher… suivi d’une dissertation sur
la fièvre puerpérale, Par J. Charles Gasc.
Paris : Croullebois, Bossange, Masson,
Besson, Gabon et compagnie, An XII-1804. —
2 tomes en un volume in-8, (2 ff.),
lxiij, 157 pp., (1 f. bl.), 12 pl. ; (2 ff.), 291 pp., (1 f. bl.), 12 pl. Demi-percaline
verte à la bradel, dos lisse orné (
reliure vers 1880
).
200 / 300€
Première édition française traduite sur la cinquième édition allemande par le
docteur en chirurgie et professeur d’anatomie à Besançon Pierre-François Briot
(1773-1826).
Georg Wilhelm Stein (1737-1803) était l’un des plus célèbres disciples de Levret
et l’un des accoucheurs allemands les plus distingués, professeur ordinaire de
chirurgie et d’obstétrique à l’Université de Marbourg. Son ouvrage sur l’art
d’accoucher comprend plus de 1600 points décrivant avec détails tous les aspects
de cet art, répartis dans deux parties, l’une “Théorique” formant le premier
volume, l’autre “Pratique” constituant le second volume.
Le traité est complété par la
Dissertation sur la maladie des femmes à la suite des
couches, connue sous le nom de fièvre puerpérale
composée par le médecin militaire
Jean-Charles Gasc (1780-1848), parue pour la première fois en 1802.
L’édition est illustrée de 24 planches gravées sur cuivre par Allais.
Petites taches au dos et légères usures à la coiffe de tête.
193. SUE (Pierre).
Essais historiques, littéraires et critiques, sur l’art des accouchemens ; ou recherches Sur les Coutumes, les
Mœurs, & les Usages des anciens & des modernes dans les accouchemens, l’état des Sages-Femmes, des Accoucheurs, &
des Nourrices chez les uns & les autres : Ouvrage dans lequel on a recueilli les faits les plus intéressans & les plus utiles
sur cette matiere, avec un grand nombre de notes curieuses & d’anecdotes singulieres.
Paris : Jean-François Bastien, 1779.
—
2 volumes in-8, xxxj, 688pp. ; (4 ff.), 735 pp. ch. 731. Basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges (
reliure de
l’époque
).
200 / 300€
Édition originale de l’un des principaux ouvrages de Pierre Sue (1739-1816). Ce dernier était non seulement chirurgien de la
ville de Paris, professeur et démonstrateur de l’École pratique, mais aussi et surtout un amoureux fou des livres préférant le
travail du cabinet à la pratique de la médecine. Il occupa un temps la chaire de bibliographie médicale à l’École de santé de Paris.
L’ouvrage qu’il donne ici est divisé en deux volumes. Le premier porte sur l’origine et l’histoire des accouchements. Une partie
est consacrée aux réflexions historiques et critiques sur l’opération nouvelle à l’époque de la section de la symphise du pubis et
une autre contient les recherches historiques, littéraires et critiques sur l’état des nourrices chez les anciens et les modernes.
Le second volume comprend l’histoire abrégée des auteurs qui ont traité des accouchements.
Deux coiffes abîmées, travaux de vers aux dos, fente à un mors, 4 coins émoussés. Angle inférieur des feuillets D
5
et D
6
du
premier volume découpé sans atteinte au texte, plusieurs feuillets brunis.
194. TARNIER (Stéphane).
De l’asepsie et de l’antisepsie en obstétrique.
Paris : G. Steinheil, 1894. —
Fort in-8, (1 f. bl.),
XIV, 839 pp., 3 pl. Demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
300 / 400€
Garrison & Morton, 5639.
Édition originale de ce traité composé à partir des leçons professées par Tarnier à la clinique d’accouchements, recueillies et
rédigées par le docteur Julien Potocki.
Stéphane Tarnier (1828-1897) était un obstétricien reconnu, pionnier de l’obstétrique moderne et inventeur de plusieurs
instruments obstétricaux dont un forceps qui porte son nom. Dans cet ouvrage il étudie de façon détaillée l’antisepsie
obstétricale ; il donne ainsi le plan de son étude : “Après un préambule sur l’étiologie et la contagiosité de l’infection puerpérale,
j’ai cherché à établir théoriquement quelles sont les meilleures dispositions à prendre pour la construction, l’agencement et
l’ameublement d’une maternité, quels sont les moyens propres à aseptiser les instruments, le linge, etc. Vient ensuite un
chapitre destiné à mettre en évidence, relativement à l’asepsie et à l’antisepsie, l’insuffisance de l’eau ordinaire ou simplement
bouillie, et à montrer l’avantage qu’on retire de l’usage de l’eau préalablement portée à 120 degrés. Enfin, plus de 150 pages
sont consacrées à l’étude des antiseptiques les plus répandus en obstétrique” (p. X).
L’édition est illustrée de 37 figures dans le texte et de 3 planches en chromolithographie.
Exemplaire portant un envoi autographe du docteur Potocki à son ami Sauvage.
Mors du premier plat fendu, frottements, coins émoussés.