Page 75 - cat-vent_ader14-05-2013

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205. VARANDAL (Jean).
Traité des maladies des femmes… Reveu, augmenté d’Annotations, & Traduit en François par I.
B. Docteur de la mesme Faculté. Ouvrage necessaire, non seulement aux Medecins, & aux Chirurgiens, mais mesmes
à toutes personnes.
Paris : Robert de Ninville, 1666. — 
In-8, (8 ff.), 564 pp. ch. 620, (6 ff.). Veau brun, dos à nerfs orné,
tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Première et seule édition de la traduction française de Jean Bonamour, docteur à la faculté de Montpellier, du traité sur les
maladies des femmes de Jean Varandal ou Varendée (1564-1617). Ce dernier avait été l’un des professeurs les plus distingués
de la faculté de Montpellier. Ses ouvrages, tirés de ses leçons, furent tous publiés après sa mort y compris celui-ci qui parut
pour la première fois en latin en 1615. Varandal y propose pour la première fois le mot de “chlorose” pour désigner ce qu’on
appelait alors les “pâles couleurs” ou “fièvre d’amour”, maladie des jeunes filles.
Ex-libris et signature autographe du médecin Philippe Bauwens (XVIII
e
siècle) sur le premier feuillet de garde et sur le titre.
L’édition présente de nombreuses erreurs de pagination. Reliure défraîchie, ors du dos ternis, coins émoussés, charnière
intérieure du premier plat fendue, pièce de titre manquante. Quelques notes modernes au stylo.
206. VIARDEL (Cosme).
Observations sur la pratique des acouchemens naturels contre nature et monstreux. Avec une
Methode tres-facile pour secourir les femmes en toutes sortes d’Accouchemens, sans se servir de Crochets ny d’aucun
Instrument que de la seule main.
Paris : L’auteur, Jean d’Houry, 1673. — 
In-8, portrait, (22 ff.), 371 pp., 16 pl. Vélin
souple, dos lisse (
reliure de l’époque
).
150 / 200€
Seconde édition rare de ce traité composé par l’un des chirurgiens réputés de la seconde moitié du XVII
e
siècle, et l’un des
premiers médecins à s’intéresser aux accouchements, Cosme Viardel.
Si le contenu de son livre est jonché d’erreurs, il faut admettre que Viardel rend compte de faits intéressants et présente des
pratiques judicieuses débarrassées des instruments meurtriers dont on abusait à l’époque.
L’édition est illustrée d’un beau portrait dépliant de l’auteur en frontispice et de 16 planches gravées sur cuivre dont 2
dépliantes.
Reliure défraîchie, le vélin est décollé et présente de nombreux manques au second plat. Portrait déchiré avec manques,
galeries de vers dans la marge intérieure de plusieurs feuillets, sans atteinte au texte, mouillures claires. Feuillets G
3
à G
6
et L
3
à L
6
en partie déreliés.
207. VIGIER (Jean).
La Grande chirurgie des ulceres. En laquelle, selon les anciens Grecs, Latins, Arabes & modernes
approuvez, Est contenuë la Theorie & Practique des Ulceres de tout le corps humain. Ouvrage utile aux Medecins, &
necessaire aux Chirurgiens.
Lyon : Jean Champion, Christophe Fourmy, 1656. — 
In-8, (20 ff.), 571 pp., (14 ff.). Basane
brune, dos à nerfs orné, tranches jaspées (
reliure de l’époque
).
150 / 200€
Seconde édition revue et corrigée de ce traité sur les ulcères, paru pour la première fois en 1609 et composé par le chirurgien
de Castres Jean Vigier (15..-1659).
On trouve à la suite un appendice “Traictant du Charbon, Herpes, Polypus, Chaude-pisse, & Carnosité de la verge, avec leur
curation”.
Ex-libris manuscrits anciens sur le titre.
Coiffes arrachées, manques au dos, coins émoussés, frottements sur les plats. Galeries de vers avec légère atteinte au texte,
rousseurs et mouillures.
208. VOYSIN (Benoît).
Le Médecin familier et sincère, divisé en deux parties.
Turin, Genève : Henri-Albert Gosse et comp.,
1747. — 
In-8, portrait, (4 ff.), 176 pp. Cartonnage moderne à la bradel.
150 / 200€
Édition originale en français faite d’après l’édition turinoise de 1741, de ce guide médical destiné aussi bien aux praticiens
qu’aux militaires et au grand public.
Benoît Voysin était médecin et professeur de chirurgie à Annecy. Son guide est divisé en deux parties, la première contient la
méthode de se guérir soi-même des maladies les plus fréquentes et de s’en préserver, la seconde traite de la vérole et de toutes
les différentes maladies vénériennes.
Ce livre était également pour l’auteur un moyen de faire sa publicité. On trouve à la fin toute une page sur le prix du livre et
sa grande utilité, suivie de la liste des villes où sont établis les bureaux auprès desquels on pouvait se procurer les remèdes de
l’auteur.
Brunissures à la reliure. Faux titre, portrait et dernier feuillet remontés et restaurés.