Page 92 - cat-vent_ader14-06-2012

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323.
Émile VERHAEREN
(1855-1916) poète belge. L.A.S., Saint-Cloud [début 1904 ?], à Aurélien Lugné-Poe ; 2 pages
obl. in-12.
200/250
À propos de sa tragédie
Philippe II
dont le rôle-titre sera créé par Lugné-Poe (Nouveau-Théâtre 10 mai 1904). « Je rentre
en Belgique vers la fin février. Immédiatement je me mettrai à la recherche des amis dévoués à Liège & Gand. À Bruxelles &
à Mons ce sera facile. Dites-moi ce que la lecture de
Philippe II
vous a suggéré »…
324.
Jules VERNE
(1828-1905) écrivain. L.A.S., Amiens samedi [19 avril 1873 ?], à un rédacteur de
Paris-Journal 
; 3/4page
in-8.
1.200/1.500
Il a lu son article sur sa comédie
Un neveu d’Amérique
[créée au Théâtre Cluny le 17 avril 1873] : « Vous ne vous êtes pas
contenté de parler de la petite pièce en question, mais aussi des livres que j’ai publiés et cela de la façon la plus gracieuse du
monde. […] absent de Paris, je n’ai point encore vu
le Neveu d’Amérique
, et, véritablement à la manière dont vous en parlez,
vous me donnez envie de le voir »…
Reproduction page précédente
325.
Jules VERNE
. L.A.S., Amiens 12 mars 1903, [à Paul Clèves, directeur du Théâtre de la Porte-Saint-Martin] ; 1 page
in-12.
1.200/1.500
« MM. Samson et Maurens sont venus me lire une pièce à grand spectacle, tirée de
L’Archipel en feu
. M. Samson vous a
déjà parlé de cette pièce pour le Théâtre de la Porte S
t
Martin, et il vous la lira, quand vous le voudrez. Je désire appeler tout
spécialement votre attention sur cet ouvrage, qui monté par vous, pourrait avoir un grand succès. Vous m’excuserez de vous
écrire si brièvement, mais dans l’état actuel de ma vue, je ne puis le faire longuement. Il y a longtemps que je ne vous ai serré
la main : je le fais bien cordialement aujourd’hui »…
326.
Alfred de VIGNY
(1797-1863) poète. L.A.S., Paris 7 décembre 1855, [au général baron de La Rüe] ; 3 pages in-8.
300/400
Puisque son correspondant a bien voulu servir d’interprète àMme la baronne de Reinsberg, «et m’exprimer le désir qu’elle
a de voir un Ermite de Paris dans sa cellule, je crois devoir l’attendre pour commencer près d’elle par un acte d’obéissance »…
Elle le trouvera seul lundi à 3 heures, et si elle vient accompagnée du général, « j’aurais à ajouter à la soumission, beaucoup
de gratitude envers elle ». Il a vu sa cousine Mme de Bérenger chez qui il a souvent rencontré le général. « Si j’avais su votre
séjour à Paris j’aurais assurément cherché dans son salon une occasion de vous retrouver »…
327.
Abbé Claude de VOISENON
(1708-1775) poète. Manuscrit autographe, [vers 1762] ; 3 pages in-4 (petite fente).
500/600
Annonce burlesque pour le théâtre de société de la duchesse de Choiseul. « Ha ha voici la gazette du boulevard cela
doit etre friand, lisons. – Il vient de s’etablir sur le rempart vis-à-vis la barriere du Temple une nouvelle troupe de comediens ;
l’entrepreneuse qui ne cherche pas à s’enrichir ne prendra point d’argent des spectateurs ; mais afin qu’on n’y soit pas pressé,
elle ne recevra que ceux qui connoissent l’amitié, et qui auront de l’indulgence pour les pièces qu’on jouera parce qu’ils
seroient capables d’en faire de meilleures. Le théatre est fort petit, on l’a fait ainsi afin de ne point porter d’ombrage au
directeur [Choiseul] qui n’est pas grand. La maîtresse du caffé est approvisionnée des liqueurs les plus fines ; et le chancelier
actuel de l’Academie [Voisenon] a le privilege des glaces. Il ne craint, que la presence d’un prince son confrere [le maréchal de
Richelieu] qui est dans l’habitude de les faire fondre »… Arrive ensuite un colporteur qui propose des livres attribués, comme
autant d’amusantes épigrammes, à M. de Persigny, au marquis d’Entragues, à la duchesse de Praslin, à M. de Montbazon, à
la duchesse de Mazarin, etc., finissant par « Les faceties de Jean Farine, sottie imprimée en 1520, livre si gotique que par
bonheur on ne peut pas le lire. Mr le duc de la Vallière doit l’achetter bien cher pour le revendre plus cher à un autre ».
On joint une L.A.S. à M. d’Espagnac, Paris 30 juin 1770.
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328.
Daniel-François VOYSIN
(1655-1717) ministre et chancelier de France. L.S., Paris 8 août 1716, à M. des Gallois de
La Tour, intendant de Poitiers ; 3 pages in-fol.
150/200
Au sujet de la nomination de commissaires pour juger les auteurs et complices de la dissipation faite dans le port de
Rochefort des bois destinés à la construction des vaisseaux du Roi…