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anges), de mystères, sacrifices, temples et autels, d’oracles, sibylles et prophètes, de miracles et de la magie, de la superstitution et
du fanatisme, etc. Dans son avertissement, l’auteur reconnaît s’être permis de sortir parfois de son sujet : « je pense qu’un cours
d’histoire doit être un cours de philosophie »…
*
Filouzac à Médine
, facétie en quatre livres et en vers
, [décembre 1822] (142 p.). Facétie donnée comme l’œuvre d’A.B.C.D.
Babiolus, publiée à Frivolopolis, précédée d’un « Bavardage préliminaire » et suivie de notes abondantes attribuées à divers auteurs :
Methodicus, Pacificus, Sapiens, Severus, Mme Pernelle, Sganarelle, etc., et de tables. Citons-en les premiers vers :
« Je vais conter les exploits d’un vaurien,
Pour ses hauts faits chassé de l’Ibérie
Par ses bons tours fameux dans l’Arabie,
Et d’Ispahan glorieux citoyen »…
*
René d’Anjou, roi, duc, comte, peintre, poëte, musicien et fleuriste
, suivi de
Histoire apologétique de René d’Anjou,
roi de Sicile, contre les injustes préventions de quelques écrivains
, et du
Monastère de la Baumette,
juillet 1823 (155 p.).
Trois études historiques relatives à R
ené
d
’A
njou
, sujet cher à ce natif d’Angers, qui a signé de ses initiales l’« Avertissement ».
On a joint une l.a.s. « Boivin » à lui adressée, Doué 7 juillet 1823, à propos de René et de la biographie de Villeneuve-Bargeton.
*
Apologues dialogués, ou Dialogues d’un nouveau genre
, suivi d’un appendice et de poésies diverses, « par J.B.L. »
(253 p.). Recueil de dialogues en vers :
L’Auteur et son manuscrit
 ;
Le Philosophe campagnard et son bâton 
;
Justine et son corset 
;
Le
Juge de paix et sa tabatière 
;
La Vieille et sa quenouille
, etc. Poésies diverses : stances, fable, épigramme, imitations des classiques.
365.
Alexandre-Auguste ledru-rollin
(1807-1874) avocat et homme politique. L.A.S., Paris 4 juillet 1841, à un
ami ; 3 pages in-4 à son chiffre.
200/250
L
ongue
lettre
politique
. L’article de son ami dans le
Courrier de la Sarthe
prouve l’insuccès des démarches ; Ledru-Rollin
résume ce qu’A
ltaroche
lui a fait comprendre concernant la candidature de P
agès
jeune, et les engagements de Trouvé ; il a été
menacé d’une attaque dans
Le National
s’il ne se désiste pas en faveur de Pagès ! Puis Guisant est venu lui rapporter les paroles
de M. Thomas, dans une réunion du
National
, au sujet de M
ichel de
B
ourges
, « un grand homme & un grand citoyen » ; « pour la
plus grande édification des assistans, ce colloque était assaisonné des grands mots : candidature
escamotée
, &c. »… Tout ce conflit et
cette « confusion des langues » l’ont convaincu qu’il faut s’en « reposer sur notre cause, sur vous, & sur le bon sens des électeurs.
Comment ces MM. ne comprennent-ils point qu’avant d’imposer sa volonté aux autres, il faut commencer par s’entendre soi-
même & ne pas vouloir blanc le matin & noir le soir. Enfant que j’étais, moi qui croyais qu’on devait avant tout laisser voter les
électeurs en paix, & que s’il devait y avoir une guerre, elle devait être contre nos ennemis, et non dans notre propre camp. Ah ! M.
Altaroche & consors, s’il y avait un
charivari
ministériel, qu’il y aurait de jolies choses à dire contre vous en cette circonstance ! »…
Sa candidature n’est nulle part annoncée dans la presse, l’article du
Journal de la Sarthe
n’ayant pas été repris : « j’en suis enchanté,
cela me prouve de plus en plus que je n’ai d’engagemens avec personne, que je ne marche sous aucune bannière, & que peut-
être, les électeurs aidant, me sera-t-il enfin donné de parler au nom de cette jeune France, de cette France de mon âge, qui n’a été
jusqu’ici, selon moi, représentée par personne. Belle & grande place où sans effrayer, on peut faire tant de choses ! »…
366.
Ferdinand de LESSEPS
(1805-1894) ingénieur et diplomate, il fit construire le canal de Suez. Carte de visite avec
5 lignes autographes, à l’adresse
9 rue Richepance
.
100/120
« Merci de votre bienveillant intérêt pour mon fils dont la blessure quoique grave ne présente aucun danger pour la vie. Le
D
r
 N
élaton
répond de sa guérison ».
367.
louis xiv
(1638-1715). 4 P.S. ou L.S. (secrétaire), 1665-1675 ; contresignées par Michel L
e
T
ellier
; 5 pages in-fol.,
une adresse.
100/120
Paris
30 octobre 1665
, ordre de payer 70 livres au S. M
olandé
, enseigne de la compagnie de Peyrat au régiment du Piémont,
pour 7 mois de service…
St Germain en Laye
8 août 1670
. Ordre au capitaine Molandé de se rendre à Stenay pour y servir « a
la suitte de la comp
e
de La Chapelle dans son regiment de la Marine »…
Versailles
22 novembre 1670
, ordre à la compagnie de
Moulandé de partir de la citadelle de Calais pour se rendre à Mouzon »…
St Germain en Laye
20 février 1675
, au marquis de
C
revant
, colonel d’infanterie de la Reine, l’invitant à faire rassembler les sergents et soldats de la compagnie réformée, et mettre
à leur tête le capitaine M
olandé
368.
louis xvi
(1754-1793). P.S., Paris 6 novembre 1791 ; contresignée par le Garde des sceaux, Marguerite-Louis-
François D
uport
-D
utertre
 ; vélin in-plano en partie impr.
1.000/1.200
L
ettres
patentes
de
juge
du district de B
arjols
(Var). Le sieur Verdollin ayant donné sa démission, « nous avons déclaré et
déclarons que le s. Joseph Vachier 1
er
suppléant est Juge du District de Barjols qu’honneur doit lui être porté en cette qualité, et
que la force publique sera employée en cas de nécessité, pour l’exécution des Jugemens auxquels il concourra »…