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LIVRES ANCIENS
160 bis. [MANUSCRIT - JUSSIEU (Bernard de)].
[Traité de l’explication des vertus des plantes]. Manuscrit in-8 de 217
pages. Veau brun, dos à nerfs orné, non rogné (
reliure de l’époque
).
2000 / 3000€
PréCiEUX MaNUSCriT DES COUrS DE MaTiÈrES MéDiCaLES DiSPENSéS Par BErNarD DE JUSSiEU (1699-
1777) EN 1742.
Ce manuscrit fut écrit pour un certain Bosquet dont la signature apparaît plusieurs fois aux premiers et derniers feuillets. En
tête figure cette précision : “L’an 1742 à Paris, Mr de Jussieu professeur de Botanique a commencé le 12
e
juin 1742, pour M.
Bosquet”. au verso du dernier feuillet se trouve cette autre information : “Bosquet Dent chez M
r
Enault rue S
t
Victor vis-à-vis
le College du Cardinal Lemoyne à Paris” accompagnée de cette indication écrite d’une autre main et plus tardivement : “Donné
et expliqué par Mr Bernard de Jussieu professeur et démonstrateur des plantes au Jardin royal à Paris”.
Le document débute par une “Table des plantes contenues en ce livre” occupant 5 pages et écrite de deux mains différentes. Le
cours est formé des parties suivantes :
Première partie du
Traité de l’explication des vertûes des plantes
(pages 1 à 85) :
De la pharmacie
(pages 1 à 11),
Des plantes rafraischissantes
(pages 11 à 16),
Des plantes assoupissantes
(pages 16 à 23),
Des plantes
astringentes
(pages 23 à 27),
Des plantes aléxitères
(sic),
corroboratives et alexipharmaques
(pages 27 à 30),
Des plantes apéritives
(pages 30 à 39),
Des plantes vulnéraires
(pages 39 à 45),
Des plantes febrifuges
(pages 45 à 51),
Des plantes antiveneriennes
(pages
51 à 56),
Des plantes antiscobutiques
(pages 56 à 61),
Des plantes antivermineuses
(pages 61 à 68),
Des plantes carminatives
(pages
68 à 71),
Des plantes anti épileptiques
(pages 71 à 74),
Des plantes céphaliques
(pages 74 à 78),
Des plantes cordialles
(pages 78 à
80),
Des plantes stomachiques
(pages 80 à 83),
Des hépatiques et spléniques
(pages 83 à 85).
Seconde partie des
Explications des vertues des plantes
(pages 85 à 163) :
Des évacuants
(pages 86 à 92),
Des plantes sudorifiques
(pages 92 à 102),
Des plantes masticatoires
(pages 102 à 108),
Des béchiques
(pages 108 à 110),
Des béchiques chaudes
(pages 110 à 114),
Des béchiques froides et incrassantes
(pages 114 à 116),
Des plantes
vomitives
(pages 116 à 124),
Des plantes purgatives
(pages 124 à 133),
Des différences des purgatifs
(pages 133 à 134),
Des plantes
purgatives minoratives
(pages 134 à 136),
Des plantes purgatives médiocres
(pages 136 à 139),
Des purgatives majeures, violentes ou
drastiques
(pages 139 à 143),
Des diurétiques
(pages 143 à 145),
Des diurétiques chaudes
(pages 145 à 150),
Des diurétiques froides
(pages 150 à 153),
Des plantes emmenagogues
(pages 153 à 163).
Troisième partie de
L’explication des vertues des plantes
(pages 163 à 191) :
Des plantes topiques
(pages 163 à 164),
Des plantes emollientes
(pages 164 à 167),
Des assoupissantes
(pages 167-168),
Des
répercussives
(pages 168-169),
Des plantes astringentes
(page 169),
Des résolutives et atténuantes
(pages 169 à 171),
Des plantes
corrosives
(pages 171 à 173),
Des vésicatoires
(pages 173-174),
Des plantes vulnérères
(pages 174-175),
Des plantes maturatives
(pages
175 à 179),
Des détersives
(pages 179 à 181),
Des incarnatives ou
sarcotiques
(pages 181-182),
Des cicatrisantes ou épulotiques
(pages
182-183),
Des porrotiques
(pages 183-184),
Des exfoliantes
(pages
184 à 186),
Des topiques employées contre la gangrène
(pages 186-
187),
Des herines, sternutatoires ou ptarmiques
(pages 188 à 190),
Des ophtalmiques, otolgiques et odontalgiques
(pages 190-191).
À la suite figurent 17 pages de notes concernant un cours sur la
description des veines et des artères, suivies de 3 pages de notes
en latin.
Le manuscrit est interrompu, sans manque, entre les pages 137
et 138, et l’auteur a laissé cette intéressante note au recto de la
page 138 : “Monsieur de Jussieu Le jeune doit aller en normandie
pour chercher des plantes après le mois de juillet. Le S
r
Bloit doit
l’acompagner”.
il est curieux de constater que ces notes reprennent presque
mots pour mots l’ouvrage qui a été publié de façon posthume
en 1771 sous le titre “Traités des vertus des plantes” et dont
l’auteur mentionné est antoine de Jussieu (1686-1758), frère
aîné de Bernard. Le présent manuscrit ne fait aucune référence à
antoine alors que Bernard de Jussieu est explicitement nommé
au premier et au dernier feuillet ainsi qu’à la page 9, au recto de
la page 138 et en haut des pages 121, 151 et 165.
L’auteur de ce manuscrit n’est pas mentionné mais il pourrait
s’agir d’un certain M. Maillard, demeurant chez M. rouillard
rue de la pelterie, qui a écrit son nom et son adresse au recto du
dernier feuillet et dont l’écriture est très proche de celle des notes.
Les notes correspondant aux pages 9 et 10 ont été reliées avant la
page 1.
Fentes aux mors, coiffes usées, quelques petits trous de vers sur
les plats.