Page 77 - cat-vent_ader15-10-2013-cat

Version HTML de base

75
LIVRES ANCIENS
186. SANTOS (Francisco de los).
Descripcion breve del monasterio de S. Lorenzo el real del Escorial. Unica Maravilla del
mundo. Fabrica del prudentissimo Rey Philippo Segundo.
Madrid : En la Imprenta Real, 1657. —
In-folio, (6 ff.), 184 ff.,
(4 ff.), 11 planches. Vélin souple, restes de liens, dos lisse avec titre à l’encre (
reliure de l’époque
).
1000 / 1500€
Édition originale dédiée à Philippe IV d’Espagne.
Il s’agit de la description du monastère Saint Laurent de l’Escurial et de la chapelle royale du Panthéon, construits par Philippe
II dans les environs de Madrid à partir de 1563. Maison royale et lieu de sépulture des rois et reines d’Espagne, cette place fut
également un symbole de la contre-réforme.
Cet ouvrage fut composé par l’historien et écrivain espagnol Francisco de Los Santos (?-1699). Il est considéré comme le tout
premier guide historique et artistique se rapportant à un monument espagnol. Il se divise en trois parties : la première est la
plus importante et donne l’historique et la description du monastère, la seconde est consacrée à la chapelle royale du Panthéon
et la dernière porte sur les transferts des dépouilles royales.
L’édition est illustrée des armes de Philippe IV d’Espagne sur le titre, d’un superbe portrait hors texte de ce dernier, et de 10
planches dont 9 dépliantes montrant une vue générale de l’édifice, des plans, des coupes ainsi que des éléments de décors et
des objets d’art, le tout soigneusement gravé au burin par Pedro de Villafranca Malagon qui avait été nommé graveur du roi
en 1654.
Séduisant exemplaire dans sa reliure de l’époque. Quelques taches sur les plats, bords inférieurs du premier plat légèrement
rongés. Quelques trous et galeries de vers ne gênant pas la lecture. Des planches sont légèrement rognées.
187. SATYRE MÉNIPPÉE
de la vertu du Catholicon d’Espagne. Et de la tenue des estats de Paris. Augmenté de nouveau
outre les precedentes impressions du Suplement du Catholicon ou Abregé des Estats. Avec les tableaux de Iean de Lagny.
S.l., 1599. —
In-12, 99 ff., pp. 100-121 mal chiffrées 120, ff. 121-145 mal foliotées 135, pp. 136-141. Veau marbré, dos
lisse orné, tranches rouges (
reliure du XVIII
e
siècle
).
200 / 300€
Tchémerzine, II, 395.
Édition illustrée de trois figures sur bois dans le texte.
La Satyre ménippée
est le plus célèbre des libelles de la fin du seizième siècle. Il s’agit d’une attaque sévère contre les états
généraux convoqués par le duc de Mayenne, chef de la ligue, le 26 janvier 1593, dans le dessein de pourvoir à l’élection d’un
roi de France catholique. Il a été considéré comme l’un des événements majeurs ayant servi à l’accession d’Henri de Navarre
au trône.
Le titre de l’œuvre est emprunté à la première
Satyre ménippée
moderne rédigée en 1581 par Juste Lipse qui évoquait des
sources antiques comme Varron, Sénèque, Pétrone, Apulée et Lucien. Celle-ci est une œuvre collective ; Pierre Leroy en a
donné le cadre général, Jacques Guillot composa la harangue du Cardinal, Pierre Pithou celle d’Aubray, Nicolas Rapin celles
de Lyon et Rose, Florent Chrestien celle de Pelvé, Jean Passerat et Nicolas Rapin se partagèrent les pièces de vers.
Ex-libris armorié du XVIII
e
siècle portant la devise “Nec Spe Nec Metu”.
Coiffe de tête abîmée, quelques mouillures, petit trou de vers aux deux premiers feuillets avec très légère atteinte au texte.
186