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LIVRES DU xIx
e
SIèCLE
223. [CURMER (Léon)]. 
L’imitation Jésus-Christ - [iV livres de iesus-
Christ Qu’aucuns attribuent à iessen d’autres à Gerson, & d’autres
à Thomas, à Kempis, fidellement traduits].
Paris : Curmer, 1856
(1857). —in-4, (4 ff.), Xii pp., (2 ff.), 85 pp., (1 f.), pp. (87)-134,
(1 f.), pp. (135)-327, (1 f.), pp. (329)-399, (1 f.), XiVpp., 4 planches.
Chagrin marron, plats légèrement biseautés ornés de filets à froid
en encadrement et de 4 croix en relief, dos à nerfs, roulette à froid
en encadrement à l’intérieur, doublures et gardes de soie moirée
rouge, tranches rouges semées de croix dorées (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Vicaire, iV, 489-490.
Somptueuse publication de Curmer proposant l’imitation de Jésus-
Christ dans la traduction de Marillac et le texte de l’édition Nicolas
Gasse de 1626.
D’après l’achevé d’imprimer, “ce livre a été commencé le 15
août 1855 et fini le 15 août 1857”. il est entièrement illustré
de la reproduction des plus beaux ornements, encadrements de
rinceaux et des plus belles enluminures glanées par Curmer dans
de précieux manuscrits du Viiie au XVie siècle, consultés dans les
bibliothèques de toute la France. “C’est en examinant la plupart
de ces magnifiques volumes, que la pensée m’est venue de les faire
connaître au public, par la reproduction des plus belles pages de
toutes les époques” (pp. ii et iii). Toutes ces reproductions sont en
chromolithographie de Lemercier.
Exemplaire du tout premier tirage, conforme à la description de
Vicaire. On trouve en tête un feuillet sur lequel figure un ex-dono
d’E. roux à l’abbé Gayrard, calligraphié dans un encadrement
ovale rouge et or. il manque comme c’est parfois le cas l’
Appendice
à l’imitation de Jésus-Christ
paru en 1858.
Frottements importants à la reliure. Parfait état intérieur.
224. CUVILLIER-FLEURY (Alfred-Auguste).
Marie-Caroline auguste de Bourbon duchesse d’aumale 1822-1869.
S.l.,
Léon Téchener, 1870. —
in-8, portrait, 40 pp., (4 ff.), couverture imprimée. Maroquin janséniste aubergine, dos à nerfs,
filet doré, listel de maroquin violet et fleur de lys dorée aux angles à l’intérieur, tranches dorées, couverture conservée,
chemise, étui (
Ch. Meunier, 1904
).
400 / 500€
Très rare plaquette non mise dans le commerce, composée et publiée par Cuvillier-Fleury à la demande du duc d’aumale, en
hommage à son épouse Marie-Caroline auguste de Bourbon qui venait de mourir. Le texte parut pour la première fois dans le
Journal des Débats
du 23 décembre 1869. Le duc d’aumale ne le fit imprimer que pour lui, sa famille et quelques amis.
L’édition est illustrée d’un beau portrait de la duchesse d’aumale gravé par Hédouin d’après Meuret, et des armes de cette
dernière sur le titre.
Très bel exemplaire relié par Charles Meunier en 1904, enrichi de 2 lettres autographes signées de Marie-Caroline et du duc
d’aumale, et du manuscrit autographe de la préface de Cuvillier-Fleury (2 pages in-12).
La lettre de Marie-Caroline, adressée à Cuvillier-Fleury, est datée du 23 décembre 1858 ; elle se compose de 2 pages 1/2 in-12 :
elle lui demande “de vouloir bien
ajouter aux livres déjà demandés par aumale pour le jour de l’an les ouvrages suivants reliés convenablement : Histoire de
France de Henri Martin : Histoire de Louis XVi de Droz : Histoire de François i
er
de Gaillard”. Elle ajoute : “Ces jours-ci,
sont des jours remplis, entre les devoirs religieux (Condé renouvelle sa Communion le jour de Noel) les lettres à écrire, les
préparations pour le jour de l’an et mon arbre qui aura lieu le 6 Janvier, on n’a pas un moment à soi. De plus aumale travaille
et je suis Copiste”.
La lettre du duc d’aumale, une page in-12 et signée HO, est également adressée à Cuvillier-Fleury. Elle fut écrite le 23
mars 1870 sur papier de deuil à l’en-tête de
Orleans House
à Twickenham. Le duc demande d’envoyer la brochure à madame
Barral par l’intermédiaire de la princesse de Joinville. “Elle était liée avec ma femme. —La reine Victoria me charge de vous
remercier ; elle vous a lu avec émotion. C’est un noble cœur”.
On a ajouté à la fin, montées sur onglets, les armes des Bourbons-Siciles dont était issue Marie-Caroline.
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