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56.
Louis-Benjamin fleuriau de bellevue
. 3 L.A. ou
notes
autographes (minutes, une incomplète), 4 pluviose
VII (23 janvier 1799) et s.d. ; 9 pages in-4 ou in-8.
300/400
À
propos
des
collections
de
l
’É
cole
centrale
de
la
C
harente
-
inférieure
et
de
l
’A
cadémie
de
L
a
R
ochelle
. « Note » remise
au député G
arreau
, pour rendre compte de sa mission auprès du Muséum national pour s’informer de ce qu’on destinait à l’École
centrale du département. Fleuriau a vu « les c
ns
Lacepede, Daubenton, Fajas de S
t
Fond, Mertrude, Cuvier, Desfontaines &
Lamarck. Ils lui ont repondu que n’ayant point à beaucoup près assés de doubles pour envoyer des collections à tous les depart
s
ils
s’etoient proposés de n’en faire passer qu’à ceux qui en avoient reclamés »… Suit le détail de ce que chacun pourrait fournir : « Le
c
n
Faujas ne peut delivrer qu’une trentaine de fossiles […] ; il donne en dedomagement 6 poissons fossiles de la collection envoyée
par Buonaparte », etc. – Deux brouillons d’un rapport sur le cabinet d’histoire naturelle légué à La Rochelle par un concitoyen,
que l’École centrale souhaite utiliser pour compléter ses collections, demandant que « l’entière et absolue possession du cabinet
dont le ci-devant Academie de cette ville étoit dépositaire soit assurée aux Rochellois et que les echanges ne puissent être faits
que de gré à gré »…
57.
Louis-Benjamin fleuriau de bellevue
. M
anuscrit
autographe,
Mémoire sur les pierres météoriques
& notament sur celles qui tombèrent près de Jonzac au mois de juin 1819
; cahier cousu de 29 pages in-fol. et
24 pages in-4 intercalaires.
300/400
Mémoire lu à l’Académie des sciences le 26 juin 1820, et publié dans le
Journal de physique, de chimie et d’histoire naturelle
de février 1821 (t. 42). Ce
manuscrit
de
travail
est fortement raturé et corrigé ; le texte de plusieurs pages a été supprimé en les
épinglant, et d’autres ont été insérées dans le cahier. « Le 13 juin, à cinq heures trois quarts du matin, le ciel etant très serein &
sans nuages, il tomba, dans l’arrondissem
t
de Jonzac une grêle de pierres à la suite de trois détonations. On entendit d’abord un
coup d’une force moyenne, mais très sec ; ensuite un long roulement avec des craquemens & comme un bruit de mousquetterie,
qui dura une minute & demie ou deux & se termina par deux détonations coup sur coup, dont la derniere fut d’une extrême
violence »… Étayant sa relation d’observations personnelles, de témoignages des gens du pays et des travaux de MM. Chladui,
Izaru, d’Aubuisson, Leroy, Leman, Patie et Dulong, etc., Fleuriau propose plusieurs éléments de conclusion : « Les dispositions que
presente la croute de nos meteorites paroissent prouver que leur superficie a été reduite en fusion en traversant très rapidement
la flamme du bolide, & qu’elle s’est consolidée à l’etat vitreux au-delà de cette sphère. […] L’impulsion que chacune a reçue etoit
presque toujours perpendiculaire à sa plus grande face. […] Nos méteorites offrent de nouvelles preuves de la préexistance d’un
noyau solide dans les bolides. […] Ce noyau n’a pu contenir les matieres combustibles qui ont produit l’inflamation du météore.
[…] Il devient chaque jour plus probable que le noyau du bolide est un corps errant dans l’espace & qu’il y est entouré d’une
atmosphère comme le sont la plupart des corps celestes »…
58.
Louis-Benjamin fleuriau de bellevue
. 2
manuscrits
autographes, dont un signé en tête,
Opinion de
M
r
 Fleuriau de Bellevue pour la conservation de tous les hotels des monnaies
, juillet-août 1822
; 8 et 12 pages
in-4 avec de nombreuses ratures et corrections.
250/300
Brouillon et manuscrit de travail d’un discours prononcé le 2 août 1822 devant la Chambre des Députés, contre une
proposition de la Commission des Monnaies de supprimer plusieurs hôtels des monnaies en province. Fleuriau démontre que
le Trésor économiserait 12 600 francs par atelier monétaire supprimé, alors que ces établissements sont utiles à la prospérité
locale. Il chiffre les pertes représentées par le mobilier invendable, les pensions à payer les fonctionnaires renvoyés, sans compter
les dépenses et les dangers du transport des fonds. Il rejette l’analogie de la Monnaie anglaise, rappelle que le nombre d’hôtels
a déjà été réduit, et fait valoir l’intérêt économique de ceux qui restent pour les départements environnants : « la tourmente
révolutionaire même les a respectés. Seroit-il donc possible que ces atteliers, models d’industrie et soutiens du commerce, fussent
détruits dans un tems où l’on veut encourager tous élemens de notre prosperité ? Qu’ils fussent anéantis sous le règne d’un Prince
qui eut toujours à cœur les
droits acquis 
? »… Ces hôtels reçoivent l’or et l’argent des particuliers, des orfèvres et des commerçants,
au tarif fixé par le gouvernement : « Priver ces départemens de la faculté d’échanger ces matières suivant un tarif légal, seroit les
livrer à la discrétion des changeurs et des juifs »… Il parle encore du traitement des officiers des hôtels, de la refonte des vieux
écus, et de la hausse de l’escompte inévitable en province… « La prospérité générale se compose essentiellement de l’ensemble des
prospérités particulieres […] Vous protégerés le foible contre le fort, pour obtenir une economie evidemment illusoire, vous ne
souffrirés pas qu’on dépouille vingt-cinq à trente départemens d’une ancienne et utile possession »…
59.
Louis-Benjamin fleuriau de bellevue et Basile CASIMIR
(1767-1852) médecin. M
anuscrit
a.s.,
Consultation sur une hématurie
…, La Rochelle 5-8 mars 1848 ; cahier de 8 pages et quart in-4.
250/300
M
émoire médical
par
le malade
et
son médecin traitant
, en vue d’une consultation de spécialiste. Fleuriau retrace rapidement
l’histoire médicale de sa vie (« Je suis né avec une constitution passablement bonne, mais délicate »), donne le détail de son régime
depuis 15 ou 20 ans, fait état d’hémorroïdes depuis plusieurs années et plus récemment, à 86 ans, d’un violent mal de reins,
d’une inflammation au prépuce, et de difficultés d’uriner : « pendant trois jours, je rendis avec de fortes douleurs, une grande
quantité de sang considérable, mêlé de grumeaux et de pellicules noires »… Le Dr Casimir lui prescrivit des boissons délayantes,
« une décoction de racine de chiendent nitrée et des bains chaque jour » ; le patient prolongea les bains, diminua son alimentation,
substitua de l’orgeat chaud à son thé du soir, et espéra réaliser un adage d’Hippocrate qu’il cite ici pour le consultant... Cependant
… /…