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108.
martinique
. 50 manuscrits ou pièces, 1780-1856 ; formats divers.
3.000/4.000
I
mportant
ensemble
concernant
les
habitations
et
sucreries
de
la
famille
L
evassor
au
M
arigot
et
à
S
ainte
-M
arie
 :
habitations C
harpentier
(Le Marigot) et L
imbé
(Sainte-Marie).
Ventes ou don d’esclaves : reçus, ordres de paiement et quittances (1780-1802). Quittances fiscales : capitation, « Caisse des
nègres justiciés », impositions diverses (1792-1801).
Compte de tutelle de Jean-Baptiste Rolland L
evassor
, rendu par sa mère et son beau-père Jean-André d’A
udouin
, commandant
le quartier du Moulle, au Bourg du Moule (Guadeloupe), en 1783.
I
nventaire
après décès et estimation des biens de feue Marie-Catherine Littée, veuve de Pierre D
essalles
, écuyer, conseiller du
Roi en son conseil souverain de l’île, belle-mère de Jacques-Hyacinthe L
evassor
, son exécuteur testamentaire (1784) : inventaire et
prisée des meubles et outils dans les maisons, bâtiments, cases, chantiers, moulins, puis les esclaves (nègres domestiques, ouvriers,
nègres du moulin à eau et du moulin à vent), bêtes à corne, mulets, puis les bâtiments et les terres, et enfin titres et papiers.
Vente d’un bateau à Jacques François Hyacinthe Levassor, commandant du quartier du Marigot (1788). Comptes de Levassor
avec Decasse neveu (1795-1798). Mémoire de médecin au nom de Mme Levassor pour soins aux maîtres et aux esclaves (1805-1806).
I
nventaire
des biens de la communauté de feu Jacques-Hyacinthe-François L
evassor
et de sa veuve Louise-Marie-Catherine
née Dessalles (1806), à Saint-Pierre, et sur les paroisses de Sainte-Marie (habitation sucrerie du Limbé, et habitation cafeyère dite
Verville), et de Saint-Pierre et Saint-Paul du Marigot (habitation sucrerie du Charpentier) : inventaire et prisée « des meubles,
effets, esclaves, bestiaux, habitations, sucreries »… Au Limbé, à la suite des « Esclaves domestiques », viennent les « Nègres de
jardin », puis les « Nègres nouveaux nouvellement achetés et laissés au même prix » ; aux « Nègres » du Charpentier, s’ajoutent
4 « Matelots »… Liquidation et partage de la succession Levassor (1806).
Comptes et mémoires de P
oncy
, agent d’affaires, des ventes et dépenses des deux habitations, pour le comte Ajax de F
erbeaux
(Saint-Pierre 1822-1829). Relevés relatifs à l’habitation du Limbé et comptes d’administration : récoltes, revenus, dépenses,
plantations, mouvements de la population esclave et des troupeaux (1837, 1842, 1844-1846) ; état nominatif des 225 esclaves,
leurs emplois, le nombre d’enfants (1847), et état nominatif des esclaves du Gosier (s.d.). Plan du moulin à cannes du Limbé (1856).
109.
Georges MATHIEU
(1921-2012) peintre. 2 L.A.S.,
12 janvier et 17 octobre 1997, au comédien Jean D
arnel
 ;
11 pages in-4, 2 vignettes (trous de classeur à la 2
e
), une
enveloppe.
300/400
B
elles
lettres
sur
le
théâtre
.
12 janvier
. Il n’a pas été assez
« dithyrambique pour louer votre très remarquable émission. Il
s’agit du patrimoine de la France que vous défendez avec passion.
Mon souci pour le répertoire est au cœur de mes angoisses ».
Déjà en 1986 lorsque « la droite » allait revenir au pouvoir,
il avait tenté d’attirer l’attention du Premier Ministre Jacques
C
hirac
par un article dans le
Figaro 
: « Hélas… celui-ci semble
plus intéressé par le No japonais ! Et il n’a pas fait de progrès
depuis, et peut-être moins encore aujourd’hui qu’il a tous les
pouvoirs. C’est une désolation ». Il le remercie de défendre « à
bout de bras le vrai théâtre. Pierre D
ux
qui fut souvent à mes
côtés sur les bancs de l’Académie des Beaux-Arts serait heureux
de vous entendre. Peut-être vous entend-t-il ? »…
17 octobre
.
Il lui reproche sa « grande indulgence vis-à-vis de la Comédie
Française alors qu’il y a quelques mois vous fustigiez vivement
leur mise en scène et particulièrement celle de
Phèdre
 » ; et il
oublie souvent de parler des décors et des décorateurs : « Pour
moi l’absence fréquente de tout décor nuit à l’illusion de la vie,
à la magie du théâtre. Sans tomber dans le réalisme académique
d’un Wakewitch, certains comme Léonore Fini avaient réalisé
de somptueuses choses. Lorsqu’on voit le dialogue de Pascal
et de Descartes par B
risville
, on se demande si ce ne sont pas
les joueurs de carte de Van Gogh chacun au bout d’une table
rustique. Au cinéma il avait magnifiquement présenté son
Souper
. Pourquoi cette austérité pour le théâtre ? »…