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sans portefeuille, grand déverseur de malices cousues de fil noir. – Légumes et dessert : 1° Fatras philosophique, à la Pascal, sauce
Swift, par le même. 2° Symboles confits au vinaigre, sauce verte, visées hyper-sublimes, sautées sur le gril, frisant le schisme
et sentant le fagot, –suivis d’un coulis de sombres-aperçus (sorbet), par Marchenoir l’Illuminé [Bloy]. 3° Pralines incrustées
de pierreries, petits maquereaux d’or, perles géminées à la gelée de Nadulariums, fromages d’Assyrie par les trois professeurs
réunis »... Etc. Il pense que « M
allarmé
viendra nous serrer la main, car il déjeune si peu, le pauvre cher, que je n’ose guère
l’inviter ». Il a été très malade, et le docteur lui a fait manger : « 1° Poudres d’yeux d’écrevisses (!!!) 2° Chlorhydrate de morphine.
3° Teinture de fève de St Ignace. Cela m’a guéri en trois jours ». Il a fait un « nouveau poème en un vers, intitulé Résumé de
l’Histoire du Moyen-Âge […] le voici : “Pour un oui, pour un non, les peuples écoppaient”. Méditez-le »...
Reproduction page 65
184.
VOLTAIRE
(1694-1778). Feuillet d’adresse autographe ; sur page in-4 avec cachet cire rouge à profil antique.
400/500
Feuillet d’adresse à son ami Nicolas-Claude T
hieriot
, protégé de La Popelinière : « à monsieur / monsieur Tiriot chez monsieur
de La Popeliniere fermier general quartier S
t
Honoré a Paris ».
185*.
Arthur Wellesley, duc de WELLINGTON
(1769-1852) général et homme politique anglais, le vainqueur de
Waterloo. L.A.S., Londres 26 janvier 1827, à un général ; 3 pages in-8 ; en français.
300/400
Il a prié Lord F
itz
R
oy
S
omerset
de lui dire combien il regrettait de ne pas l’avoir trouvé à Londres, et de lui faire ses
excuses pour ne pas avoir écrit lui-même : « Mais j’ai vraiment beaucoup à faire. J’espère cependant vous voir bientôt quand vous
reviendrez de Wilton. On me dit que vous êtes à Bath à cause de la santé de Lord P
embroke
qui se rétablit. Dieu merci ! Car nous
avons peu de personnes comme lui. J’avais lu des mauvais rapports sur votre santé quand j’étais en Russie ; mais j’espère qu’elle
se rétablit ; et que celle de Mr votre père est toujours bonne »…
Reproduction page 64
186*.
Arthur Wellesley, duc de WELLINGTON
. L.A.S. (signée en tête à la 3
e
personne), Londres 2 avril 1830, à
Mrs M
alcolm
 ; 2 pages in-8 (avec f. blanc contrecollé) ; en anglais.
300/400
Le duc de Wellington n’est pas commandant en chef de l’Armée, ni secrétaire de la Guerre ; il n’a rien à dire concernant
les détails de l’armée, la vente des commissions ni la provision pour les officiers et leurs familles, et il regrette de ne pouvoir
intervenir pour ces affaires…
187*.
Arthur Wellesley, duc de WELLINGTON
. L.A.S., Londres 26 mai 1839, au Révérend Vice-Chancelier [Ashurst
Turner G
ilbert
] ; 1 page et demie in-8 ; en anglais.
300/400
Il apprend que l’évêque de Bath et Wells, visiteur de l’un des collèges de l’Université, se propose d’aller à Oxford, ainsi que
l’archevêque de Canterbury et l’évêque d’Exeter. Le comte de B
andon
se propose d’y assister, et M. Vaughan, magistrat, M. Burge,
ancien ministre de la Justice de la Jamaïque et agent de l’île, Sir William Heathcote, baron, ancien membre du Parlement pour
le comté de Hampshire et grand propriétaire distingué de ce comté, et le général J
ablonhoff
qui s’intéresse à la fondation d’une
chaire pour l’enseignement du sclavon…
188*.
Arthur Wellesley, duc de WELLINGTON
. L.A.S. (signée en tête à la 3
e
personne), Londres 22 août 1839, à
Mr R
adford
 ; 3 pages in-8 ; en anglais.
300/400
Le duc est retenu à Londres indéfiniment par l’obligation d’assister aux séances du Parlement. Outre la gratification des
visiteurs à Herne Bay et ailleurs, il a d’autres occupations, et doit si possible être à Dover, tôt le vendredi 30. Il espère donc
qu’on l’excusera d’avoir décliné de s’engager d’être à Herne Bay, d’ici le 30. Le Duke fait observer que le bateau à vapeur ne
peut transporter sa voiture depuis Londres, et que s’il le pouvait, elle ne pourrait être débarquée à Herne Bay. Ces inconvénients
empêchent la communication ordinaire avec les villages sur la côte, via Herne Bay…
189.
Henry Gauthier-Villars, dit WILLY
(1859-1931) écrivain. P.A.S. et 4 L.A.S., 1907-1926 et s.d. ; 1 page in-4 (fente
au pli), 4 pages in-8 ou in-12.
100/150
Réponse à une enquête sur les médecins, en 5 points : « il est trop facile de blaguer les médecins, de rééditer les attaques de
Molière » ; ils ont la « rage d’écrire », parfois non sans talent comme Voivenel ; ils ont de l’influence sur leurs patients, « comme
un confesseur sur ses pénitentes » ; il déplore que certains parlent des « tares physiologiques soignées par eux »…
9 août 1907
, à Rodolphe B
erger
 : « j’abandonne la moitié des droits qui me reviennent sur
Claudine
-opérette, à l’ami Henri
Cain que j’autorise à remanier la pièce comme il le voudra »… – Il aimerait lire un article de la
Revue d’art dramatique
sur le « Culte
de Wagner »… Etc. O
n
joint
2 cartes postales a.s., et 2 coupures de revues.