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10.
Louis blanc
(1811-1882) historien et homme politique. 2 L.A.S., Brighton juillet-août 1867 ; 2 pages et demie
in-8, enveloppes.
120/150
S
ur
sa
caricature
.
22 juillet
, à Edward A
ncourt
. Il l’autorise à publier dans
Le Bouffon
son « portrait-charge », mais s’étonne
qu’une autorisation soit nécessaire : « Comment se fait-il que, dans un pays tel que la France, on n’ait pas la liberté d’avoir de
l’esprit ? »…
15 août
, à Lucien d’H
ura
, rédacteur en chef du
Bouffon 
: la poste ayant renvoyé sa lettre à Ancourt, il prie de la faire
parvenir à son collaborateur…
11.
brassaï
(1899-1984).
Conversations avec Picasso. 53 photographies de l’auteur
(Paris, Gallimard, 1964) ; in-8, rel.
demi-basane rouge (petite écorchure au dos).
150/200
É
dition
originale
, avec signature autographe par P
icasso
au-dessus de la dédicace imprimée : «
A Picasso pour son quatre-
vingt-troisième anniversaire ce bouquet d’instants retrouvés de ses riches heures
 ». Le faux-titre porte cet
envoi
autographe signé de
l’auteur : « Pour Maud Leclerc avec toute son amitié / Brassaï / èze-village 27 décembre 1964 ».
12.
Michel bréal
(1832-1915) philologue. M
anuscrit
autographe signé, [fin 1903] ; 3 pages et demie in-8 avec ratures
et corrections.
100/150
R
éponse
à
une
enquête
sur
l
internationalisme
et
la
paix
dans
La Revue
(1904). « Il faut que les idées de fraternité
internationale et de paix aient dans les esprits plus de racines qu’on ne croyait, pour avoir résisté à la plus terrible secousse
qu’elles pouvaient recevoir, je veux dire la guerre de 1870 »… Cependant 32 ans ne sont pas encore écoulés et les idées de paix
ont progressé : Bréal rend hommage aux sociétés de la paix, à la lassitude des masses populaires de fournir « la matière vivante des
conflits internationaux », et surtout aux « instincts d’humanité » qui résistent aux écrivains politiciens « qui élaborent des théories
sur les races, qui parlent d’un ennemi héréditaire, ou qui inventent pour leur pays une mission historique… Les masses étant
pacifiques, et leur part au gouvernement devenant de plus en plus grande, j’ai confiance dans l’avenir »…
13.
Auguste brizeux
(1803-1858) poète. L.A.S. « A.B. », Gênes jeudi 14 août 1834, à
son
demi
-
frère
Ernest B
oyer
,
élève au Collège Rollin à Paris ; 2 pages in-8, adresse, marques postales.
150/200
R
etour
d
’I
talie
. Mardi soir, « après mille efforts », il a quitté Florence. « Le bateau m’a conduit de Livourne à Gênes ; j’en
partirai demain matin pour Nice ; d’où passant par Grenoble, (s’il y a des voitures,) j’irai à Lyon et ainsi dans 10 jours nous nous
verrons […] J’ai préféré longer la Méditerranée au passage du Mont-Cenis. Je connaissais le Simplon. Et que me fait Turin après
Florence ? Que me feraient toutes les villes d’Italie. Il n’y a que la nature qui puisse consoler de cet art divin »… Il ajoute : « De
Livourne à Gênes j’ai fait route avec la C
esse
G
uiccioli
 ».
14.
Étienne CABET
(1788-1856) utopiste. L.S. comme Directeur du
Populaire
, Paris 11 mars 1846, au rédacteur en chef
de
La Réforme
[Ferdinand F
locon
]
; demi-page in-4, adresse (un bord un peu effrangé).
150/200
Le directeur du
Populaire
se plaint de la non-insertion de sa lettre dans
La Réforme 
: « vous vous contentez d’annoncer qu’elle
contient des
récriminations
qui pourraient exiger une longue
discussion
. Cette assertion étant complettement inexacte et blessante,
c’est une raison de plus pour que je réitère ma demande d’insérer ma première lettre. Je vous le demande encore au nom de la
loyauté et de tous les principes »…
15.
Pierre CAMBRONNE
(1770-1842) général. L.A.S., Lille 21 juillet 1820, à M. J
amont
, négociant à Nantes ; 1 page
in-4, adresse (marque post.).
300/400
B
elle
lettre
C
ambronne
exprime
son
amour
pour
sa
femme
. Il prie Jamont d’aller chez sa femme dont il n’a pas de
nouvelles... « j’en suis très inquiet, connoissant sa sensibilité, je crains que la separation de sa sœur et de quitter sa maison l’ait
rendu malade : tire-moi je te prie de la plus malheureuse de toutes les passes de ne pouvoir savoir comment se porte la moitié de
soi-même. Dis-lui que sitôt que j’aurai ta reponse, je partirai pour Nantes pour lui donner tous les soins qu’elle merite comme
epouse, amante et amie »...
16.
Jean-Joseph-Henri de cassand
(1727-1794) conseiller au Parlement de Toulouse, guillotiné. 5 L.A.S. et 1 L.A.,
6-16 mai [1794], à sa fille la citoyenne B
abut
N
ogaret
, au ci-devant couvent de Saint-Sernin, à Toulouse ; plus
3 documents le concernant ; 8 pages formats divers, adresses (manque un coin avec perte du début de 10 lignes) ; et
8 pages in-fol.
300/400
D
ossier
sur
l
arrestation
et
la
condamnation
à mort
d
un magistrat
toulousain
.