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40.
DANIEL-LESUR
(1908-2002). Manuscrit musical autographe signé,
In Paradisum
pour orgue
, 1933 ; titre et
3 pages in-fol.
400/500
Belle pièce pour orgue. Elle commence
Semplice
, à 2/4, puis
Tristamente
, et après un épisode
Un poco più animato
, elle
se termine
Lento ad libitum 
; elle compte 52 mesures, pour une durée de 2 minutes 30.
L’œuvre, de l’aveu même de Daniel-Lesur, est très influencée par
L’Orgue mystique
de Charles Tournemire, dont Daniel-
Lesur avait été le disciple et le suppléant à l’orgue de Sainte-Clotilde.
In Paradisum
a été créé par son ami Olivier Messiaen
sur l’orgue de la Schola Cantorum.
Le manuscrit est très soigneusement écrit à l’encre noire sur papier à 18 lignes ; les registrations sont notées avec soin à
l’encre rouge ou au crayon entouré de rouge ou de bleu.
En tête, on lit la dédicace : « A la mémoire de M. Henry Forest », ainsi qu’au crayon la registration pour l’orgue de la Schola
Cantorum.
Le manuscrit a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1935. On joint une page d’épreuve avec bon à
tirer signé par Daniel-Lesur, 16 mai 1935.
Discographie : Donald Dumler, orgue de St Patrick’s Cathedral de New York (Gothic, 1996).
Reproduction page ci-contre
41.
DANSE
. Programme :
Concerts de Danse N. Trouhanowa
, [avril 1912] ; petit in-fol. broché et lié par un cordon,
couverture illustrée (légers accidents à la couv.).
200/250
Très beau programme de luxe, imprimé par Maquet, pour les spectacles de Natalia Trouhanowa au Théâtre des Arts en
avril 1912, avec
Istar
de V. d’Indy,
La Tragédie de Salomé
de Florent Schmitt, et en première audition
La Péri
de Paul Dukas et
Adélaïde ou le Langage des fleurs
de Maurice Ravel. Le programme est illustré par les décorateurs du spectacle : René Piot,
Georges Desvallières, Maxime Dethomas et Drésa, avec de belles planches en couleurs des décors.
Reproduction ci-dessous
42.
Claude DEBUSSY
(1862-1918). L.A.S., Paris mercredi 8 [9] avril 1903, à Marcel Labey ; 1 page in-8 à son adresse
58,
rue Cardinet
, enveloppe.
1.000/1.200
Malheureusement il vient d’être assez souffrant, « et j’aimerais ne pas avoir à vous donner cette excuse… Je crains même
de ne pas être prêt, si je le suis, je dirigerai moi-même et mon orchestre est très quotidien. Il ne me faudra qu’un tambour,
je ne pense pas que ce soit ni introuvable ni bizarre »… [Il s’agit du concert du 21 avril 1903, où Lucienne Bréval chanta les
Chansons de Bilitis
, et Debussy joua finalement la version pour deux pianos des
Nocturnes
, avec Ricardo Viñes.]
Reproduction ci-dessous
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