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48.
Léo DELIBES
(1836-1891). Manuscrit musical autographe signé,
La Source. Transcription du
Pas des Voiles
 ; titre
et 4 pages oblong in-fol. (petites traces de couture sur un bord).
1.000/1.500
Transcription pour piano par Delibes d’une danse de son ballet
La Source
.
La Source
, ballet en trois actes, sur un argument de Charles Nuitter, et dans une chorégraphie d’Arthur Saint-Léon, fut
créé à l’Opéra de Paris le 12 novembre 1866. La musique était due à deux compositeurs : Ludwig Minkus (acte I et second
tableau de l’acte III) et Léo Delibes (acte II et premier tableau de l’acte III). Le
Pas des Voiles
est dansé lors d’un divertissement
donné au début de l’acte II.
Cette transcription pour piano, en ut majeur,
Allegro
à 3/4, puis
Allegretto
à 2/4, a été publiée par Heugel. Le manuscrit,
qui a servi pour la gravure, est écrit à l’encre brune sur papier Lard-Esnault oblong à 18 lignes. Delibes a biffé un premier début
de l’
Allegretto
. 28 mesures de reprise sont figurées par des numéros.
Discographie : Richard Bonynge, National Philharmonic Orchestra (Decca, 1987).
Reproduction page ci-contre
49.
Charles DELIOUX
(1825-1915). 4 manuscrits musicaux autographes signés pour piano, 1893-1894 ; 18 pages oblong
in-fol.
500/600
Salué par Antoine Marmontel dans ses
Virtuoses contemporains
, Charles Delioux fut un pianiste et pédagogue (il fut
notamment le maître d’Alexis de Castillon), auteur de nombreuses pièces pour le piano.
Le Petit Berger
, op. 109,
Andantino con moto
, 1893 (titre et 4 pages, plus une page biffée de variantes pour la coda) ;
Motif
varié
, op. 114,
Andantino con melancolia
, dédié à la comtesse de Najac (3 pages, haut rogné affectant en partie signature, titre
et dédicace) ;
Tristes Pensées, nocturne
, op. 115,
Andantino
, dédié à Mlle Claire Vaughan, 1894 (titre et 4 pages) ;
Fantaisie-
Danse
, op. 116,
Vivo
, 1894 (titre et 6 pages).
Les manuscrits portent de nombreuses ratures et corrections ; ils ont servi pour la gravure et la publication chez Heugel.
50.
Claude DELVINCOURT
(1888-1954). Manuscrit musical autographe signé,
Cinq Pièces
, pour piano [1923] ;
19 pages in-fol.
600/800
Recueil de cinq pièces pour piano.
Ce recueil se compose de cinq pièces pouvant se jouer à la suite ou séparément :
Prélude
en sol mineur, à 2/2,
Sans
lenteur
(p. 1-4) ;
Danse pour rire
en ut majeur, 2/4,
Vif et léger
(p. 5-8) ;
Tempo di Minuetto
en la mineur, 3/4,
Allegretto
(p. 9-13) ;
Berceuse
en si bémol mineur, 6/8,
Très calme
(p. 13-15) ;
Danse Hollandaise
en la majeur, 4/4,
Animé, sans hâte
(p. 15-19).
Le manuscrit, à l’encre violette sur papier à 20 lignes, présente des ratures et de nombreux grattages, quelques mesures
biffées, avec la page 2 et la moitié de la page 3 refaites sur collettes et contrecollées sur la version primitive ; il a servi pour la
gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1926.
Voir l’analyse de ce recueil par Guy Sacre,
La Musique de piano
, p. 959-960.
Reproduction page ci-contre
51.
Claude DELVINCOURT
. Manuscrit musical autographe,
Boccacerie
, [1924] ; 4 cahiers in-fol. brochés de 23, 22,
17 et 25 pages (qqs bords renforcés).
1.200/1.500
Partition d’orchestre de cette suite inspirée de Boccace.
Claude Delvincourt avait composé en 1922 une « suite éblouissante » de cinq pièces pour piano inspirée par les
personnages du
Décaméron
de Boccace, publiée chez Leduc en 1926 (voir l’excellente analyse qu’en donne Guy Sacre dans
La Musique de piano
, p. 956-959, et que nous citerons). Il réalisa en 1924 une version orchestrale haute en couleurs de cette
partition pleine de verve, en quatre parties (il n’orchestre pas la troisième pièce
Bruno
), qui sera créée par Walther Straram
le 28 avril 1927.
L’effectif de l’orchestre requiert : 2 flûtes (et piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales,
cymbales, grosse caisse, triangles, castagnettes, tambour de basque, tambour, xylophone, tam-tam, harpe, célesta, piano, et
les cordes.
I
Maso del Saggio
, en ut dièse mineur à 2/4,
Avec vivacité, très souple, sans précipitation excessive
, portrait brillant
d’un jeune homme malicieux ; II
Calandrino
, en la majeur à 4/4,
Sans lenteur, souple et indécis
, pour « le souffre-douleur
de la bande » ; III
Nello
, en si bémol majeur à 9/8,
Animé, sans hâte (avec souplesse et nonchalance)
, pièce « qui dépeint le
plus retors peut-être de ces compagnons de burla, un maître en fait de tromperie » ; IV
Buffalmacco
, en fa dièse mineur à 4,
Rapide et nerveux
, à la fois portrait d’un personnage inventif et moqueur, et « commentaire pétillant de malice » de l’épisode
de Calandrino.
Le manuscrit, très soigneusement noté à l’encre noire (ou violette) au recto de pages à 24 lignes ensuite contrecollées
pour la confection des cahiers, avec les numéros à l’encre rouge, présente de nombreuses corrections par grattage, avec
quelques collettes ; il a servi de conducteur, et présente de nombreuses annotations au crayon rouge.
Reproduction page ci-contre