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80.
Alexandre GRETCHANINOFF
(1864-1956). Manuscrit musical autographe signé,
Gouttelettes de la rosée
matinale
, op. 118, [1930] ; titre et 12 pages in-fol.
6.000/8.000
Recueil de douze petites pièces pour piano.
Ces pièces brèves, d’une page chacune, sont successivement (l’ordre initial sera légèrement modifié dans l’édition) :
I
Primavera
(
Andante
, en do majeur à 2/2) ; II
Solitude
(
Moderato assai
, en mi mineur à 2/4) ; III
Sur la prairie verte
(
Allegro moderato
, en la majeur à 4/4) ; IV
L’ombre
(en si mineur à 3/4) ; V
Refrain joyeux
(
Allegro
, en sol majeur à 2/2) ; VI
Conte
(
Moderato, orribilmente
, en do mineur à 4/4) ; VII
Consolation
(
Moderato
, en fa majeur à 3/4) ; VIII
Orphelin
(
Lento
,
en si bémol mineur à 2/2) ; IX
Mazurka
(
Dansant
, en si bémol majeur à 3/4) ; X
Les nuages errants
(
Moderato, poetico
, en mi
bémol majeur) ; XI
Oriental
(
Moderato
, en sol mineur à 6/8) ; XII
Heureux événement
(
Allegro, ma non troppo
, en mi bémol
majeur à 2/4).
La page de titre est rédigée en français et en russe. Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 18 lignes, a servi pour la
gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1930.
Reproduction page ci-contre
81.
Alexandre GRETCHANINOFF
. Manuscrit musical autographe signé,
Deux Miniatures
pour saxophone-alto et
piano
, op. 145, [1936] ; titre et 4 pages in-fol., plus 2 pages pour la partie de saxophone.
1.500/2.000
Deux pièces pour saxophone et piano : I
Souvenir de l’ami lointain
, en ut à 6/8,
Moderato
 ; et II
Phantasme
, en fa mineur
à 6/8.
Le manuscrit est à l’encre noire sur papier à 18 lignes (et papier à 10 lignes pour la partie séparée de saxophone-alto) ; les
titres de chaque mouvement sont inscrits d’une autre main ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1936.
On joint la première page d’épreuve avec le bon à tirer signé par Gretchaninoff.
Reproduction page ci-contre
82.
Gabriel GROVLEZ
(1879-1944). Manuscrit musical autographe signé,
Trois chœurs
pour voix de femmes sans
accompagnement
, 1933 ; 4 titres et 8 pages in-4.
200/300
Trois chœurs à quatre parties (Soprani I et II, Contralti I et II), avec une partie de Soprano solo dans le troisième.
I
Rondel
(poésie attribuée à François Villon) : « Adieu vous dy la lerme à l’œil »…,
Moderato sans lenteur
, en ré majeur
à 3/4 ; II
Chanson
(poésie de Clément Marot) : « Plaisir n’ay plus »…,
Moderato non troppo
, en fa majeur à 2/4 ; III
Chanson
Normande
(poésie du XVI
e
siècle) : « Réconfortez le petit cueur de moy »…,
Très Vif
, en mi bémol majeur à 3/8. Tous sont signés
du monogramme en fin et datés : « Aumont Août 1933 ».
La page de titre porte la dédicace : « Pour la Chorale Nivard ». Le manuscrit très soigneusement noté à l’encre noire avec
les nuances à l’encre rouge, a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1934.
83.
Jean-Jacques GRUNENWALD
(1911-1982). Manuscrit musical autographe signé,
Thème et Variations
pour
piano
, [1936] ; cahier de titre et 16 pages in-fol.
1.000/1.500
Une des toutes premières œuvres du futur organiste, pour le piano.
Le thème (en sol majeur à 3/4, marqué
Larghetto
) est suivi de 4 variations (
un peu plus lent
,
Animé
,
Presto
et
Largo
), avant
un
Final (Toccata)
marqué
Prestissimo
à 12/16.
Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 12 lignes, avec annotations au crayon rouge ; il a servi
pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1936.
Reproduction page ci-contre
84.
Jean-Jacques GRUNENWALD
. Manuscrit musical autographe signé,
Variations sur un thème de Machaut
pour clavecin
, 1957 ; titre et 11 pages in-fol. en cahier.
1.000/1.500
Composition pour clavecin du célèbre organiste.
L’œuvre, d’une durée de 7 minutes environ, est dédiée à Marcelle de Lacour (1896-1997) ; élève de Wanda Landowska,
elle fut une pionnière de la renaissance de la musique pour clavecin, créant de nombreuses œuvres de musiciens modernes ;
elle créa la classe de clavecin au Conservatoire.
Ces
Variations
comprennent le
Thème
de Guillaume de Machaut en fa majeur à 6/8,
Molto moderato e sostenuto
, de
11 mesures, suivi de six Variations : 1
Piu lento
, avec le thème à la basse ; 2 (Dans l’esprit d’un canon ancien)
Vivo assai
 ; 3
Presto
e scherzando
 ; 4 (dans le caractère d’une chacone)
Nobile e largo
 ; 5
Vivo e molto legato
(rythmique libre) ; et 6 (Final)
Allegro
giocoso, ma non troppo
.
Le manuscrit, soigneusement noté à l’encre noire sur papier Max Eschig à 12 lignes (par système de 2), est signé et daté en fin
« Janvier-Février 1957 » ; il a servi pour la gravure pour la publication chez Bornemann en 1957. Il est dédicacé en tête : « à Madame
Marcelle de Lacour, Professeur au Conservatoire ». Au bas de la premièrepage, le compositeur a noté quelques indications pour
l’interprétation : « Les ornements doivent être attaqués sur le temps comme dans la musique ancienne […] Les nuances sont
indiquées grosso modo. Le choix des registrations est laissé à l’interprète, en fonction de l’instrument dont il dispose ».
Reproduction page ci-contre