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Cette musique comprend 14 numéros :
Premier Acte. I
Ouverture
(
Mt de marche, très rythmé
) ; II
Entrée des quatre-z’officiers
(
Joyeux et vif
) ; III
Le Chemin de
tous
(
Modéré, sans lenteur
) ; IV
Trompettes
.
Deuxième Acte. V
La Bataille (Prélude)
(
Vif
) ; VI
La Tente de Malborough (Interlude)
(
Allègre
) ; VII
Interlude
(
Vif
).
Troisième Acte. VIII
Le haut de la tour (Prélude)
(
Très lent
) ; IX
Chanson de Sarah
 : «Chaque coin du ciel »… (
Vif
) ; X [
Entrée
des quatre-z’officiers
] (
Lent et grave
) ; XI
Mouvement de marche
 ; XII « La nuit descend très lentement » (
Très lent
) ; XIII « Un
grand silence. La nuit est complètement venue » (
Très lent
) ; XIV « Qu’était Monsieur de Malbourough, dites ? » (
Modéré
).
Le manuscrit est très soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 20 lignes, avec des numéros à l’encre rouge ; il a
servi pour la gravure de l’édition chez Heugel.
Reproduction page ci-contre
7.
Georges AURIC
. Manuscrit musical autographe signé,
Trois Caprices de Théodore de Banville
, 1927 ; titre et
14 pages in-fol.
1.000/1.500
Trois mélodies pour chant et piano sur des poèmes de Théodore de Banville.
I
Fête galante
 : « Voilà Silvandre et Lycas et Myrtil »…, en ré majeur à 2/4,
Modéré, sans traîner
.
II
Les Bergers
 : « Amaryllis rit au pâtre Daphnis »…, en fa majeur à 3/4,
Assez vif
.
III
Parade
 : « La Saltimbanque aux yeux pleins de douceur »…, en ré majeur à 2/4,
Modéré
.
Le manuscrit, très soigneusement noté à l’encre brune sur papier à 22 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez
Heugel en 1927. En tête de la musique, figure la dédicace : « À S.A. la Princesse Eugène Murat ».
La création eut lieu le 10 juin 1928 lors d’un concert Auric-Poulenc à la salle Pleyel.
Reproduction page ci-contre
8.
Georges AURIC
. Manuscrit musical autographe signé,
Les Enchantements d’Alcine
, 1928 ; [1]-10 pages oblong
in-fol. et 4 pages in-fol.
1.200/1.500
Musique de ballet pour Ida Rubinstein.
Les Enchantements d’Alcine
, ballet en un acte sur un argument de Louis Laloy d’après l’Arioste, fut créé à l’Opéra le
21 mai 1929 par la compagnie d’Ida Rubinstein, dans un décor d’Alexandre Benois, une chorégraphie de Léonide Massine, avec
Ida Rubinstein dans le rôle d’Alcine, avec Varpotiec (Angélique), Anatole Viltzak (Roger) et Lapitzky (Tancrède) ; l’orchestre
était dirigé par Gustave Cloez.
Ce manuscrit de la réduction pour piano comprend : 1
er
Tableau. N° I
Animé
, en la majeur à 4/4 ; N° 2
Modéré
, en la mineur
à 4/4, puis « Roger »,
Un peu plus animé
, en fa majeur à 2/4, et « Tancrède »,
Très animé et rythmé
, en mi bémol majeur à 6/8 ;
N° 3
Pantomime 
:
Scherzando
(Tancrède) en sol bémol majeur à 2/4, puis
Mt de Mazurka
(Roger) en ré majeur à 3/4, et
Très
lent et bien lié
(Alcine) en la majeur ; N° 4
Pas de deux
, Mt de valse très modéré, en ré bémol majeur à 3/4 ; N° 5
Nocturne
,
Lent
en fa mineur à 4/4. Puis une
Danse
,
Vif
en ré majeur à 3/8 ;
Pantomime
,
Sans traîner
à 4/4 ; et enfin
Épilogue
,
Très modéré
,
puis
Vif subito
.
Le manuscrit, à l’encre noire sur papier oblong Lard-Esnault/Bellamy à 26 lignes, et sur papier à 26 lignes, est daté en fin
« Grasse – Les Mets 1928 » ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1929.
Reproduction page ci-contre
9.
Georges AURIC
. 72 L.A.S. (une incomplète), 1940-1957, à ses parents M. et Mme Émile Auric à Hyères ; 150 pages
formats divers, certaines à l’en-tête de la SACEM, nombreuses enveloppes.
5.000/6.000
Belle et importante correspondance adressée par Auric à ses parents qui résident à Hyères. Les préoccupations
matérielles occupent la majeure partie des lettres de la période de la guerre. En 1940, Georges et sa femme Nora sont à Lunel,
au Mas de Fourques chez Jean Hugo et s’inquiètent de la tournure que prennent les événements. En bon fils, il rassure ses
parents sur sa situation financière et matérielle et ne cesse de leur faire parvenir des mandats et des encouragements. Les
problèmes de chauffage et de ravitaillement, l’interruption du trafic ferroviaire et de l’acheminement du courrier l’affectent
comme tout le monde en cette période troublée, même si la vie est plus facile à Lunel. Lui et Nora tâchent de se rendre le
plus souvent possible à Hyères, où ils possèdent une maison. Il s’enquiert de leur santé, surtout dans les années 50 où elle
commence à se détériorer, s’occupe de leurs problèmes matériels et de leurs déclarations d’impôts. Il les tient au courant de
ses activités, que la guerre ralentit à peine. Il leur indique les programmes de la radio, où ils peuvent entendre ses œuvres,
puis plus tard, il offrira la télévision à sa mère. La correspondance permet de suivre son travail de compositeur.
1941
. Il est au Cap d’Antibes pour préparer avec René Lefebvre le film qu’il doit faire à Paris (
Opéra-Musette
), et Nora
vient de faire le portrait de la petite fille d’Armand Salacrou. En octobre, il est à Paris et doit souvent passer ses journées
aux studios de Joinville pour son film.
1943
. Sortie du film de Jean Cocteau : « 
l’Éternel Retour
(notre film) est actuellement
sans aucun doute le plus grand succès de cinéma de Paris. […] La presse est extraordinairement aimable, et on y parle
toujours avec éloge de ma musique »…
1944
. Il annonce que « le pauvre Max Jacob est mort cruellement il y a quelques
mois ». Malgré les bombardements, les problèmes de ravitaillement et les coupures d’électricité, il est de retour à Paris où
… /…