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127.
Gian Francesco MALIPIERO
(1824-1887). Manuscrit musical autographe signé,
Canto nell’infinito
pour cor
anglais et piano, [1930] ; 3 pages in-4.
1.000/1.200
Belle pièce pour cor anglais et piano, de 33 mesures, à 3/4, marquée
Lento assai
.
De cette belle pièce, à l’origine une
Vocalise-Étude
pour voix moyenne (1928), Malipiero a réalisé plusieurs versions, pour
violon, alto, violoncelle ou cor anglais.
Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 12 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1930.
Discographie : Fabio Biondi, violon, Luigi Di Ilio, piano (Opus 111, 1992).
Reproduction page 62
128.
Martin MARSICK
(1848-1924) violoniste. 13 L.A.S., Paris, Lille, Bruxelles, Le Vésinet 1878-1880, à Eugène Zilcken,
secrétaire général des Affaires étrangères à La Haye ; 34 pages in-8, qqs à son chiffre, enveloppes (étiquettes de
la collection Henri Bachimont).
250/300
12 mars
1878
: pour « éviter autant que possible de retomber dans le répertoire
trop connu
des violonistes », il propose
des œuvres de Vieuxtemps, Lalo...
27 mars
, ne pouvant venir en Hollande de crainte de «
manquer la saison
de Londres »,
il promet pour l’an prochain «
au moins une soirée
pour faire des quatuors »...
2 octobre
, il désire vivement se faire entendre
dans toutes les villes de la Hollande « pour une tournée réglementaire, celle que font ordinairement les virtuoses »...
26 janvier
1880
, proposition de programmes : Beethoven, Max Bruch, Vieuxtemps, Mendelssohn...
27 janvier
 : « le nouveau concerto
de Saint-Saëns qui quoiqu’écrit dans une forme un peu ancienne, est intéressant et fait de l’effet »...
31 janvier 
: « Ma
Prière
peut se jouer au piano mais alors avec l’adjonction d’un harmonium. Avec orchestre le piano peut également remplacer la
harpe »...
10 novembre 
: « Je viens de jouer un nouveau
Concerto russe
de Lalo, écrit pour moi (au Châtelet avec Colonne) qui
a obtenu un grand succès »...
25 novembre
, programmes pour La Haye et Amsterdam : œuvres de Lalo, Marsick, Mendelssohn,
Beethoven...
1
er
décembre
, pour le
Concerto russe
, il voudrait deux répétitions : « la partie d’orchestre est fort importante »...
Etc.
129.
Jean-Paul-Egide Schwartzendorf, dit MARTINI
(1741-1816). L.A.S., 8 janvier 1813, à M. Rochefort, au journal
Le
Moniteur 
; 1 page in-8, adresse.
200/250
Martini (l’auteur de
Plaisir d’amour
) a attendu en vain sa visite : « Pour me dédommager de cette privation je vous prie de
venir entendre une répétition de ma Messe des morts qui aura lieu lundi prochain, 11 de ce mois, à midi, dans le grand foyer
de l’opera [...] Venes, mon cher ami, qui me témoignés de l’estime pour mon talent, je serais charmé que vous entendissiés cet
ouvrage que j’ai le plus soigné »...
130.
Bohuslav MARTINU
(1890-1959). Manuscrit musical autographe signé,
Pastorales
pour violoncelle et piano
,
[1931] ; titre et 35 pages in-fol.
8.000/10.000
Recueil de six pièces pour violoncelle et piano [H 190].
Composées à Paris en 1931, alors que Martinu se passionne pour le violoncelle, auquel il consacre cette même année plus
d’une quinzaine de pièces, ces six pièces semblent avoir été baptisées après coup, peut-être par l’éditeur (seule la mention
« pour violoncelle et piano » figure sur la page de titre, sous un espace blanc ; le titre
Pastorales
est ajouté ensuite au crayon,
d’une autre main). L’ensemble dure 29 minutes environ.
1
Andante
, à 4/4 (p. 1-6) ; 2
Allegretto moderato
, à 2/4 (p. 7-12) ; 3
Aria
, à 4/8, marquée
Adagio
(p. 13-18) ; 4
Rondo
, à 2/4,
marqué
Moderato
(p. 19-25) ; 5
Largo
, à 4/4 (p. 25-29) ; 6
Scherzo
, à 6/8, marque
Allegretto
(p. 30-35).
Le manuscrit, soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 12 lignes (4 systèmes de 3), présente quelques corrections,
notamment par grattage ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1931. Il est conservé dans un feuillet
double d’esquisses autographes au crayon.
Discographie : Christian et Sebastian Benda (Naxos, 2000).
Reproduction page précédente
131.
Jules MASSENET
(1842-1912). L.A.S., Paris 30 novembre 1889, à son ami Jules Cantenat à Bordeaux ; 4 pages in-8,
enveloppe (lég. piq.).
200/250
« J’ai dû aller à Bruxelles pour
Esclarmonde
, au théâtre royal de la Monnaie et l’ouvrage a eu absolument un
très très
grand succès
 ; je reviens bien satisfait ». Il craint de ne pas arriver au résultat désiré par son ami (pour l’opéra de Bordeaux),
et Hartmann « ne semble pas être dans des idées de “réconciliation”. – J’ai même appris, à mon grand étonnement, que des
paroles blessantes
au sujet de mes ouvrages
avaient été dites par certains artistes et par la direction. – La conversation que
j’avais eue avec M. Gravière, chez moi, avait été cependant très gracieuse et amicale. – J’ai peu l’habitude de me voir traiter
ainsi et je suis un peu “un enfant gâté”. Bruxelles vient de m’en donner une nouvelle preuve. – J’ai de bons amis, tu es de ceux-
là ! ; et je sais oublier ceux qui ne le sont plus »...