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89.
[MIRABAUD (Jean - Baptiste)]. Le Monde, son origine, et son antiquité. Première partie. -De l’âme, et de son immortalité.
Seconde partie. - Essai sur la chronologie.
Londres
[Paris : Briasson],
1751
. — 3 parties en un volume in - 8, xij, 244 pp. ;
(2 ff.), 172 pp. ; 72 pp. Maroquin vert, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné, roulette dorée
intérieure, tranches dorées sur marbrure (
reliure de l’époque
).
1000 / 1500 €
Édition originale de ce recueil publié par Jean - Baptiste Le Mascrier et César Chesneau du Marsais, réunissant trois manuscrits
de Mirabaud, chacun formant une partie de l’ouvrage. Ces textes circulaient auparavant sous la forme manuscrite avant de
paraître, avec des modifications, dans divers recueils imprimés.
Il s’agit de l’un des grands textes de la pensée matérialiste en France au XVIII
e
siècle. Mirabaud attaque ouvertement les
métaphysiciens de son temps qui selon lui ne reprenaient que la théorie platonicienne de l’âme spirituelle, et, sans prétendre
exposer un véritable système, consigne les opinions des Anciens sur le monde, sa structure, sa formation, ses révolutions, sa
destruction, sur l’âme, sa nature, son immortalité. L’ouvrage sera condamné par arrêt du Parlement.
Bel exemplaire en maroquin de l’époque, malgré le dos passé.
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90.
[MUSÉE DU LOUVRE]. Notice des statues, bustes et bas - reliefs, de la galerie des antiques
du musée central des arts, ouverte pour la première fois le 18 Brumaire an 9.
Paris :
imprimerie des Sciences et Arts,
(1800). — In - 12, (2 ff.), 107 pp. Maroquin rouge, plats ornés
d’une roulette à motif de vagues en encadrement comportant à l’intérieur un cadre composé
de filets droits et courbes avec fleurs stylisées aux angles, englobant un grand losange fait
de points dorés, mention « A S.A.S. Pauline Borghese » dorée au centre du premier plat, dos
lisse orné, roulettes dorées sur les chasses, grecques dorées en encadrement sur la doublure,
doublures et gardes de moire bleue, tranches dorées (
reliure de l’époque
).
600 / 800 €
Notice publiée à l’occasion de l’ouverture du musée des Antiques au Louvre qui prit place dans
les anciens appartements d’Anne d’Autriche et dont l’inauguration eut lieu le 9 novembre
1800.
Précieux exemplaire offert à PAULINE BONAPARTE, sœur préférée de Napoléon Bonaparte,
devenue Pauline Borghese suite à son mariage avec Camille Borghese le 6 novembre 1803.
Bel exemplaire n’ayant que de légers frottements aux coiffes et aux charnières.
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