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15.
[BLACKWOOD (Adam) - BOURGOIN (Dominique)]. Martyre de la royne d’Escosse douairiere de France. Contenant
le vray discours des traïsons à elle faictes à la suscitation d’Elizabet Angloise, par lequel les mensonges, calomnies &
faulses accusations dressees contre ceste tres vertueuse, tres catholique & tres illustre Princesse sont esclarcies & son
innocence averee. —
Anvers : Gaspar Fleysben, 1588.
[
Suivi de :
] La Mort de la Royne d’Escosse, Douairiere de France.
— 
S.l.
(Paris),
1588
. — 2 parties en un volume in - 8, (4 ff.), 659 pp., (1 f. bl.) ; 5, 156 pp. mal ch. 166, (1 f. bl.). Veau
havane, roulette dorée en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, roulette à froid intérieure, tranches mouchetées
(
reliure anglaise du XVIII
e
siècle
).
1500 / 2000 €
DEUX DES PLUS IMPORTANTS RÉCITS CONCERNANT LA MORT TRAGIQUE DE MARIE STUART SURVENUE
EN 1587 ET VÉRITABLES PAMPHLETS DIRIGÉS CONTRE LA REINE ÉLISABETH I
re
D’ANGLETERRE.
Seconde édition, en partie originale, du
Martyre de la royne
et ÉDITION ORIGINALE de
La Mort de la Royne d’Escosse
.
Le premier texte fut composé par Adam Blackwood (1539 - 1613), écrivain écossais qui dû quitter l’Écosse à cause de son
dévouement pour la reine Marie Stuart. Réfugié en France il devint membre du Conseil que la princesse entretenait pour les
affaires de son douaire puis conseiller du Roi à Poitiers.
Cette édition a été augmentée de deux oraisons funèbres et de poèmes en latin et en français, notamment de Nicolas Rapin et
de Renaud de Beaune.
Le second texte a été attribué à Dominique Bourgoin, médecin de Marie Stuart, qui évoque dans le détail les dernières heures
de la reine, ainsi qu’il est indiqué sur le titre : « Où est contenu le vray Discours de la procedure des Angloys à l’Execution
d’icelle, la Constante & Royalle resolutiõ de sa maiesté defunte : ses vertueux deportements & derniers propos, ses Funerailles
& enterreme(n)t, d’ou on peut cognoistre la traistre cruauté de l’Heretique Angloys à l’encontre d’une Royne souveraine,
Tres - chrestienne & Catholique, Innocente ». L’édition est illustrée d’une gravure sur bois à pleine page représentant Marie
Stuart baisant les pieds de Jésus crucifié.
Ces deux récits sont les plus complets et les plus exacts concernant le destin tragique de Marie Stuart ; ils servirent
d’inspiration aux auteurs catholiques pendant près de cent ans. Ce sont également des textes diffamatoires à l’encontre de
la reine Élisabeth I
re
d’Angleterre ; Bourgoin commence ainsi son récit : « Elysabet, ceste Bastarde, cõceue en inceste, royne
illegitime, & usurpatrice du royaume d’Angleterre… »
Exemplaire entièrement réglé, en reliure anglaise du XVIII
e
siècle.
Coiffe de tête abîmée et travaux de vers au dos, gribouillis sur la première garde. Papier roussi et quelques traces d’humidité
sans gravité. Réparation au feuillet Rr
8
, une petite perforation au feuillet ff
6
.
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