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Louis DAVOUT
(1770-1823)
Maréchal d’Empire, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl
218.
Lazare CARNOT
(1753-1823). P.S. comme ministre de la Guerre,
Paris
14 messidor VIII (3 juillet 1800) ; 1 page
grand in-fol. en partie impr.,
VIGNETTE
, cachet encre
Ministre de la Guerre
.
150/200
L
ETTRE
DE
SERVICE
POUR
L
OUIS
-N
ICOLAS
D
AVOUT
. « Bonaparte, premier Consul de la République, ayant à
nommer un Général
de Division, pour être employé en cette qualité et pour commander la cavalerie de l’Armée d’Italie, subordonnément au Général
en chef de cette Armée, a fait choix de L. Davout »…
219.
Alexandre BERTHIER
(1753-1815). L.S.,
Paris
6 thermidor IX (25 juillet 1801), au général de division D
AVOUT
,
Inspecteur général des troupes à cheval ; 1 page in-fol., en-tête
Le Ministre de la Guerre
,
VIGNETTE
.
120/150
Il le prévient que « le Premier Consul vous a nommé Inspecteur Général des troupes à cheval stationnées dans les 1
re
14
me
15
me
et 16
me
Divisions Militaires »… O
N
JOINT
l’ampliation de l’arrêté consulaire nommant Davout au commandement de l’infanterie de
la Garde des Consuls, 6 frimaire X (27 novembre 1801).
220.
Famille DAVOUT
. 30 L.A.S., 1802-1838.
300/400
Henri D
AVOUT
(1788-1856, capitaine de hussards), à son cousin germain le général Davout (1802), parlant de son « papa », de
ses cousins Alexandre et Julie Davout, et de la nomination de Davout au commandement de l’infanterie de la Garde des Consuls.
Jean-Louis, comte L
ECLERC
(1767-1821, officier de cavalerie, homme politique et préfet) : 2 à sa mère Mme Jean-Paul Leclerc,
1 à son beau-frère le maréchal Davout.
Nicolas, comte L
ECLERC
DES
E
SSARTS
(1770-1820, général) : 2 à sa mère Mme Jean-Paul Leclerc : Q.G. de Bielany (Pologne)
30 décembre 1806, à propos de la bataille de Golymin : « nous avons bien battu l’ennemi nous avons bien servi notre souverain » ;
Paris 6 novembre 1814, parlant de la situation du maréchal. Plus 4 de sa femme Alexandrine comtesse L
ECLERC
: une à sa belle-sœur
la maréchale Davout (1818), et 3 à sa belle-mère Mme Jean-Paul Leclerc.
Alire Parisot, Mme Alexandre D
AVOUT
(1786-1856) : 2 à son beau-frère le maréchal Davout, et 7 à sa belle-sœur la maréchale,
1823-1844.
Hélène Davout, générale Louis-François C
OUTARD
(1775-1835) : 12, à ses cousins le maréchal Davout (3) ou la maréchale (9),
vers 1811-1814.
Césarine Davout, Mme Pierre-Nicolas de V
AUDRIMEY
(1768-1838), à son cousin le maréchal Davout, parlant de l’extinction
du « dernier chef de notre nom » (vers 1811).
Charles de V
AUDRIMEY
D
AVOUT
DE
C
APELLIS
(1802-1861, général, fils de la précédente) : 2 à la maréchale Davout (1837-1838).
221.
Louis DAVOUT
. 20 L.A.S. (la dernière incomplète de la fin), Q.G. de Bruges, Ostende, Dunkerque 1803-1804, à
SA
FEMME
A
IMÉE
D
AVOUT
; 50 pages in-4, à son en-tête (sauf une)
L. Davout, Général de la Garde du Gouvernement,
Commandant en chef le Camp de Bruges
, la plupart avec adresse et marque postale, qqs cachets cire rouge.
4.000/5.000
B
ELLE
CORRESPONDANCE
INTIME
DU
CAMP
DE
B
RUGES
.
Bruges 23 fructidor XI (10 septembre 1803)
. Longue lettre sur leur « cruelle séparation. […] La nuit dernière m’a été bien
pœnible, accablé de sommeil je te cherchois et ne pouvois concevoir ce que tu étois devenue ». Il espère qu’elle pourra bientôt
venir le rejoindre… Il donne des instructions pour les travaux et les arbres à planter dans leur domaine de Savigny… Il évoque le
« grand motif de consolation que tu portes probablement dans ton sein. Le petit Louis t-a-t-il déjà donné des coups de pieds, tes
maux de cœur ont-ils augmentés ? J’ai tant d’espérance que je ne mets nullement cela en doute. Embrasse le bien de ma part et
recommande lui de ne point trop tourmenter sa petite maman »…
30 fructidor (17 septembre)
. Elle ne parle pas de sa visite à Mme
B
ONAPARTE
[J
OSÉPHINE
] : « Comment elle se porte ainsi que le consul. Je n’ai pas besoin de te recommander d’y aller souvent. La
reconnoissance que tu lui dois de t’avoir donné un bon mari t’en feroit un devoir […] réelement je reconnois qu’elle m’a donné
les perle des femmes »… Il la prie aussi de voir souvent Mme D
UMAS
: « je n’ai qu’à me féliciter de servir avec son mari »…
2 vendémiaire XII (25 septembre)
. Il l’engage à ne pas rester à Savigny où elle périra d’ennui, et à s’établir à Paris… « Si tu ne vas pas
plus souvent à S
t
Cloud M
de
B
ONAPARTE
te prendra pour un ours ou peut-etre croira que tu ne suis que mes conseils en te confinant
à ta campagne. […] Je ne te donne pas le conseil d’aller très souvent chez M
de
Bonaparte, tu donnerois dans l’importunité mais
prends un juste milieu et tu satisferas aux convenances à ton cœur et à ta reconnoissance »… – Nouvelles de son beau-frère, Nicolas
L
ECLERC
D
ESESSARTS
: il est à Ostende, employé dans la division du général Friant… « Qu’il est pœnible ma bonne amie d’avoir
recours à la plume pour se caresser. J’espère que sous peu nous n’éprouverons plus ces privations. Avoue qu’un petit baiser de ton
époux une de ces milles polissoneries où il est si expert n’est pas remplacé par des mots. Baiser oh non oh non jamais le mot n’a
valu la chose »…
5 vendémiaire (28 septembre)
. Il engage Aimée à attendre pour venir. « Pourquoi donc aller remuer les cendres de
notre pauvre petit Paul pour faire du mal à celui que tu portes dans ton sein »… Il l’incite à voir Mme D
UMAS
, femme de son chef
… /…