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259.
Rosine Anthoine de Saint-Joseph, duchesse DECRÈS
(1788-1864) nièce de Julie et Désirée Clary, belle-sœur du
maréchal Suchet et épouse en secondes noces de l’amiral Decrès. 40 lettres ou pièces de la duchesse ou à elle adressées
ou la concernant, 1818-1864.
300/400
Bail signé par son mari le duc D
ECRÈS
pour une partie de son hôtel du Faubourg Saint-Honoré (1818). 2 l.a.s. adressées au
maréchal Suchet par l’amiral V
ERHUELL
et le marquis de L
ATOUR
-M
AUBOURG
, sur la maladie et le décès de Decrès (1820). 11 L.A.S.
de la duchesse à son neveu Napoléon Suchet (1848-1849). Documents relatifs à la succession du baron de Saint-Joseph (père de
la duchesse, 1829-1835). Documents concernant un dépôt de la princesse Zénaïde et reçu de Charles-Lucien Bonaparte prince
de M
USIGNANO
(1840-1846). Inventaire du « Petit Dunkerque » dans la bibliothèque de Rimaucourt (nombreux souvenirs des
Bonaparte et des Clary, 1845). Notes de la duchesse et lettres concernant le don à la Marine des journaux de campagne de son mari
et autres documents (1848-1856, lettres de remerciements de François A
RAGO
, Chassériau, etc.). Lettres et documents concernant
les hommages rendus au duc D
ECRÈS
par sa ville natale de C
HAUMONT
(1843-1859). Acte de société avec le maître de forges Dormoy
à Rimaucourt (1849). Faire-part de décès de la duchesse. O
N
JOINT
6 lettres d’affaires ou relevés de comptes chez Demachy et
Seillière (1856-1862).
260.
Louis-Charles-Antoine DESAIX
(1768-1800) général. 6 L.A.S., [1797-1798], à la citoyenne veuve G
ŒURY
, à Poussay
près Mirecourt (Vosges) ; 7 pages in-4, adresses (qqs mouill.).
1.300/1.500
C
URIEUX
ENSEMBLE
RELATIF
À
UN
ENFANT
NATUREL
DE
D
ESAIX
, né à Poussay (Vosges) d’une Mme L
A
P
ORDERIE
(ou La Porterie ou
La Borderie) et qui y a été laissé en nourrice.
Passeriano près Udine 5
e
jour complémentaire V (21 septembre 1797)
. Il s’est empressé d’envoyer sa lettre à Mme Montfort, qui
est revenue d’Italie.
Paris 9 frimaire
. Il la prie de lui envoyer à Strasbourg « les effets et surtout la pelisse que vous avés d’une
dame de ma connoissance qui étoit chez vous »...
Paris 5 nivose.
Mme La Borderie n’est plus à Strasbourg : « la proprietaire de la
maison m’a prévenu quelle avoit eu plusieurs paquets a son adresse venant de Mirecourt [...] elle habite a présent en Normandie
ou je vais me rendre »... Cette dame ne voit plus Mme Montfort...
Paris 4 pluviose
. Il est sensible à ses bons procédés pour Mme La
Borderie et demande « des détails sur ce quelle a laissé quelles sont les depenses que cela peut occasionner afin que je puisse aussi
l’engager à y pourvoir d’une maniere fixe et invariable »...
Paris 28 ventose VI (18 mars 1798)
. Il lui a adressé la somme de vingt
louis par les soins des citoyens Férino, banquiers à Paris : « toutes les depenses que vous avez faites et celles à faire au premier
abord seront couvertes »...
O
N
JOINT
une longue et intéressante lettre (minute) du greffier du tribunal criminel du département des Vosges, Épinal 10
germinal VIII (31 mars 1800) à la mère de Desaix, sur les circonstances de la naissance, donnant des détails sur la mère, sur la petite
fille et sur sa nourrice ; 7 L.A. ou L.A.S. de Mme L
A
P
ORDERIE
, à Mme Gœury (6) ou au greffier du tribunal criminel des Vosges ;
5 autres lettres audit greffier, de la veuve Ferery (mère de Mme La Borderie), de l’administration de Strasbourg, etc., relatives à
l’enfant et donnant des détails sur la mère...
261.
Louis-Charles-Antoine DESAIX
. Minute de lettre écrite par son aide de camp Anne-Jean- René S
AVARY
(futur duc
de Rovigo), Siout 19 ventose VII (9 mars 1799), au général B
ONAPARTE
; 2 pages et quart in-fol.
400/500
C
AMPAGNE
D
’É
GYPTE
. O
SMAN
B
EY
, blessé, attend les renforts des chérifs de La Mecque. Les troupes sont placées de manière à
leur barrer le passage. Trois cents hommes du général F
RIANT
ont mis en fuite le corps des mamelouks. « Étonné de leur audace
H
ASSAN
B
EY
furieux vouloit se précipiter sur eux, mais tout le monde n’eut pas son courage et les ennemis s’enfuirent rapidement,
nos braves aides de camp les poursuivirent une lieux et dans les déserts ». Desaix parle des différents chefs arabes restés au-dessus
des cataractes et de leurs positions. Il a laissé le général B
ELLIARD
à Esné et à Kané, des garnisons à Girgé et à Tala pour « empêcher
les réunions des mamelouks. Ensuite je suis venu icy avec 800 hommes d’infanterie et 600 de cavalerie avec lesquels je me propose
de chasser tout ce qui se rassemblera. C’est mon armée ». Les difficultés d’approvisionnement sont grandes. Le général Belliard
est chargé de construire un fort à Kané. « Vous voyez mon Général que nous ne manquons pas d’ouvrage, qu’il est aisé de battre
les mamelouks, mais les détruire est impossible. Si la haute Egypte est 8 jours sans trouppes, les mamelouks y seront réorganisés
comme auparavant. Je ne connois pas de moyen d’en finir environné de pays inhabitables ils sont forcés par la faim de revenir dans
le pays ou il y a moins de troupes, ils s’y réorganisent et fuyent de nous quand on va à eux. Ce ne sont absolument que des arabes,
cependant dangereux par leur courage. Notre infanterie n’a rien à craindre, mais notre cavalerie ne peut s’aventurer avec eux ». Il a
appris les succès de Bonaparte sur Ibrahim et en Syrie, et remercie pour les nouvelles de France. « Ce pays la nous intéresse fort,
et nous ne vivons que pour augmenter sa gloire ».
262.
Louis-Charles-Antoine DESAIX
. L.A.S., vis-à-vis Jaffa 18 nivose VIII (8 janvier 1800), au général en chef K
LEBER
au Caire ; 2 pages in-fol., adresse (lég. fente réparée).
800/1.000
B
ELLE
LETTRE
DE
LA
FIN
DE
LA
CAMPAGNE
D
’É
GYPTE
,
SUR
LES
POURPARLERS
QUE MÈNE
D
ESAIX
AVEC
S
YDNEY
S
MITH
, représentant des
Anglais, qui aboutiront à la signature de la Convention d’El-Arich, le 24 janvier 1800.
Malgré le mauvais temps et le mal de mer, il est en vue de Jaffa où il attendra « le retour de M. Smit qui a été à El Arich
rejoindre le grand Vizir et prendre des arrangements avec lui pour la trève ». Il se dit satisfait du Commodore S
MITH
: « il a
beaucoup de raison, entend bien les intérêts généraux des nations, il a de la philosophie, mais un certain fond d’humeur du
mauvais traitement éprouvé en France fait qu’il voit en noir tout ce qui se passe dans notre pays ». Il envoie à Kléber les nouvelles
… /…