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tout ce que j’ai pu pour prévenir les malheurs de Tarragone, l’esprit de fanatisme était poussé au point, que mes aides envoyés en
parlementaires ont été repoussés à coup de fusils »…
Q.G. à Valence 24 mars 1812
. Si le passé a coûté bien de la peine, l’avenir n’en
offre pas moins : « l’ennemi accquiert de l’experience, les circonstances diminueront nos moyens et il faut un redoublement de zèle
et de perseverance pour parer à l’avenir »... Il parle longuement du domaine d’Albufera qui « pourra devenir une très belle chose »,
de ses revenus, récoltes, fermages et frais d’administration, etc. ; « il n’existe ni château, ni habitation de maîtres »…
O
N
JOINT
2 L.A.S. de la maréchale S
UCHET
duchesse d’Albufera au même, Valence 26 et 30 avril 1812, à propos d’un protégé
du chevalier, le capitaine Cherrier.
Reproduction page 195
374.
Géraud-Christophe-Michel DUROC
(1772-1813) duc de Frioul, général, Grand-Maréchal du Palais. L.A.S. « Duc
de Frioul », Saint-Cloud le 8 [juillet 1811] au soir, à Gabriel S
UCHET
(frère du maréchal) ; 1 page in-4 (trace de papier
collant au dos).
400/500
S
UCHET MARÉCHAL
D
’E
MPIRE
. « Mon cher Suchet, nous apprenons la nouvelle de la prise de Tarragonne que vous savez deja,
mais je vous apprends une autre qui vous fera beaucoup de plaisir. L’Empereur a nommé votre frere maréchal d’Empire. Je partage
bien votre joie et son bonheur. Vous connoissez tous mes sentiments pour lui ; j’ai voulu vous faire part de suite de cette bonne
nouvelle »…
Reproduction page 195
375.
Jacques-Antoine-Adrien, baron DELORT
(1773-1846) général de cavalerie. L.A.S.
EN
VERS
comme « colonel
commandant le 24
e
de dragons », Moya [Moia] près Vich 21 juillet 1811, « À Son Excellence monsieur le comte S
UCHET
général en chef de l’Armée d’Aragon » ; 3 pages in-fol.
250/300
S
UPPLIQUE
EN
VERS
EN
FAVEUR
D
UN
BIENFAITEUR
, écrite le jour même où Delort fut nommé général de brigade à l’Armée
d’Aragon. L’officier souhaite obtenir la libération du maire de Reus, déporté à Mora, envers qui il a une dette de reconnaissance :
l’Espagnol le soigna après qu’il fut blessé à Valls. Delort, qui avait pris part à l’assaut de Tarragone, le 28 juin, fait appel à la bonté
du général en chef victorieux :
« Si la clémence naît toujours de la victoire,
Combien d’exploits fameux,
En vous couvrant de gloire,
Vous ont acquis le droit d’être en tout généreux […]
Vous avez, en effet, par une heureuse audace,
De vos soldats vaillamment secondé,
Soumis, sans coup férir, cette orgueilleuse place
Qui fut jadis l’écueil du grand Condé »…
376. [
Louis-Gabriel SUCHET
]. 6 pièces manuscrites, [1811-vers 1821] ; 20 pages in-fol.
250/300
A
U
SUJET
DU
DOMAINE
ET
DES
BOIS
DE
S
AINT
-J
UST
ET
DE
V
ILLARCEAUX
(Eure), cédés au maréchal Suchet par son frère le chevalier
Suchet, en 1817 (anciens biens du duc de Penthièvre, puis biens nationaux, ils firent l’objet d’une réclamation de la duchesse
d’O
RLÉANS
). Le dossier comprend : un état préparatoire de l’échange par le chevalier Suchet des bois de Saint-Just contre la
forêt de Chizé près de Niort ; une copie du décret impérial du 26 décembre 1813 autorisant le préfet de l’Eure à passer contrat
pour l’acquisition des bois domaniaux par le chevalier Suchet, en vertu d’un échange de bois en Saône-et-Loire ; copie de l’acte
d’échange entre le gouvernement et le chevalier Suchet (3 février 1814) ; une « Note sur l’échange des bois de S
t
Just » défendant
les droits du maréchal à sa propriété, et des « Renseignements sur l’origine des domaines de S
t
Just & de Mercey », résumant la
note précédente ; une « Note sur les terres de S
t
Just & de Mercey », avec la description détaillée de 3 lots de terres et habitations
de Saint-Just et de Mercey.
377.
Géraud-Christophe-Michel DUROC
(1772-1813) duc de Frioul, général, Grand-Maréchal du Palais. L.A.S. « Duc
de Frioul », Paris 16 février 1812, au maréchal S
UCHET
; 1 page in-fol.
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« L’Empereur par un acte du 10 février courant a cédé à S.M. l’Impératrice Joséphine le Palais de Laken pour celui de l’Élisée
Napoléon qui est réuni aux Palais de Paris. J’ai le regret d’informer votre Excellence que cette circonstance faisant rayer le Palais
de Laken des états de la Maison ses fonctions de Gouverneur cessent naturellement »… En tête de la lettre, brouillon autographe
de la réponse de Suchet, regrettant de ne plus appartenir à la Maison de l’Empereur et souhaitant pouvoir conserver le titre de
gouverneur d’un palais impérial…