Page 202 - untitled

Version HTML de base

200
398
398.
Saint VINCENT DE PAUL
(1581-1660). L.A.S., Paris 11 avril 1631, à Louise de M
ARILLAC
; 1 page in-4, adresse « A
Mad
elle
Mad
elle
Le Gras à Montreuil ».
5.000/7.000
L
ETTRE
EN
PARTIE
INÉDITE
À
L
OUISE
DE
M
ARILLAC
.
« Mademoiselle, la grace de nostre Seigneur soit avec vous pour jamais. Mon petit voiage que jay faict aux champs dou je revins
avant hier au soir ma empeché de vacquer a laffaire de Mr vostre filz, joinct loccupation des ordinands qui recommencerent hier. Or
jay neantmoingts faict retirer parolle du RP Laleman principal du College des Jesuistes quil le recevra pentionaire […] Lon ma dict
que Dieu benist vostre travail, dont je le remercie de tout mon cœur, & le prie quil vous ramene plaine de santé & de bonnes œuvres,
l’un des jours de la sepmaine prochaine que jugerés a propos pour estre icy aux offices de la Sepmaine s
te
». Il lui transmet une lettre,
et parle d’un envoi que sa correspondante l’a prié de faire à M. Forest, « lequel jestois en peine denvoier, ce sera demain Dieu aidant,
voiez cependant combien je suis indigne demploy & de servir ceux que je dois, nostre Seigneur me le pardonnera sil luy plaist »…
Correspondance
(éd. P. Coste), t. I, n° 65 (incomplète).
399.
Saint VINCENT DE PAUL
(1581-1660)
et Sainte LOUISE DE MARILLAC
(1591-1660). L.A.S. (« LdeM ») de
Louise de M
ARILLAC
, suivie de la réponse autographe de V
INCENT
DE
P
AUL
, ce mardy [1638] ; 1 page in-4, adresse « A
Monsieur Monsieur Vincent ».
6.000/8.000
D
OCUMENT
EXCEPTIONNEL
RASSEMBLANT
L
ÉCRITURE
DES
DEUX
SAINTS
,
À
PROPOS
D
UNE
DES
FILLES
DE
LA
C
HARITÉ QUI
SE
CONDUIT MAL
À
S
AINT
-G
ERMAIN
-
EN
-L
AYE
.
L
OUISE
DE
M
ARILLAC
écrit : « Je croy quil est nesesaire de pourvoir promptement a cette pauvre fille quy a tellement gaigné le
cœur des habitans que le bruit court que sy on loste que lon ne resevera pas d’autre fille. Elle se conseille a tous des y a longtemps
et particulierement des vieilz garsons només M
rs
de la Noue de quy elle retire comodités et fait bonne chere resoit bouteille de vin
et patés. Je vous supplie tres humblement et pour l’amour de Dieu de songer aux inconveniens de cette mauvaise affaire dont je
panse estre cause. Je vous supplie de prier nostre bon Dieu quil me pardonne »…
V
INCENT
DE
P
AUL
répond : « Ne vous estonnez pas de voir la rebellion de ceste pauvre creature, nous en verrons bien d’autres
si nous vivons, & si nous n’en souffrirons pas tant des nostres qua fait nostre Seigneur des siens, soubzmettons nous bien a son
bon plaisir, au faict qui se presente. Il faut tacher de la faire venir, soict en lui escrivant moy mesme, ou luy envoiant la Dame
fondatrissee ou y envoiant un prebstre de ceans, car enfin il faut la retirer, vous verrés la lettre quelle mescript, o bon Dieu que
ceste pauvre creature ma trompé. Je vous prie de me mander vostre pensée sur cela, ou si Barbe [Angiboust] seroit plus propre pour
la gaigner, ou bien si vostre santé vous permettroit dy amener la petite Jehanne [Lepeintre] et lestablir a la place. Si cest a Nogen
quelle veuille sestablir, Madame de Brou cousine de Mr de Vincy y a tout pouvoir ».
Correspondance
(éd. P. Coste), t. I, n
os
336-337.
399