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87.
Prosper MÉRIMÉE
(1803-1870). 3
DESSINS
originaux
à la plume ; sur une page 18 x 17 cm.
1.000/1.200
É
TUDES
DE
CHEVAUX
: au centre, une belle étude détaillée d’un cheval de face ; en bas de la feuille : esquisse d’un buste de
cheval au galop. À droite, forme grossière d’un cheval galopant, au dessus duquel Mérimée a esquissé au crayon la silhouette d’un
cavalier enturbanné.
Reproduction page 38
88.
Frédéric MISTRAL
(1830-1914). 2 L.A.S., Maillane 1899, [à la comtesse Adhéaume de C
HEVIGNÉ
] ; 1 page et demie
in-8 et 2 pages obl. in-12.
180/200
16 janvier
. Jeudi « j’irai voir mon
Museon Arlaten
», et il propose qu’on vienne l’y prendre en voiture pour aller déjeuner à
Cabane. « Le musée en question se trouve au
Tribunal de Commerce
, rue de la République »…
23 octobre
. « Si vous saviez, Madame,
le plaisir que m’ont fait votre lettre et les excuses de la Reine au sujet de cette fête mal venue ! J’écrivais hier dans le même sens
au collègue Arnavielle. Sa visite en Alsace vient fort à propos pour nous dégager tous. Mes hommage à S.M. Marie-Thérèse »…
89.
Henry de MONTHERLANT
(1896-1972). Notes et brouillons autographes pour
Le Songe
; 6 feuillets in-8 la
plupart abondamment raturés, corrigés, découpés et collés.
250/300
Brouillons et notes pour son premier roman,
Le Songe
, publié en 1922, dont un dialogue inédit entre deux protagonistes, et
une note sur le personnage d’Alban.
On joint 18 pages de brouillons et fragments divers : sur Douaumont, sur Malatesta, sur
Le Solstice de juin
et
L’Équinoxe de
septembre
, sur le parc de bagatelle, etc.
90.
Henry de MONTHERLANT
. M
ANUSCRIT
autographe signé,
Lettre sur un serviteur châtié
, 15 juillet 1925 ;
19 pages formats divers dont certaines découpées et recollées.
1.500/2.000
M
ANUSCRIT
DE
TRAVAIL
TRÈS
CORRIGÉ
de cette nouvelle, publiée dans
Candide
du 17 décembre 1925, et en volume dans les
Cahiers libres avec des illustrations de Mariette Lydis (photocopie de la plaquette jointe), curieuse histoire, contée sous forme
de lettre, d’un jeune serviteur qui découche pour fêter le 14 juillet. Le texte est très travaillé, souvent raturé, réécrit en marge,
découpé puis recollé bout à bout.
91.
Henry de MONTHERLANT
. M
ANUSCRIT
en grande partie autographe,
A M. Gaston Doumergue, Président de la
République Française
; 2 pages et demie in-4.
200/300
P
RÉFACE
-
DÉDICACE
DES
B
ESTIAIRES
(Plon, 1929) au Président de la République Gaston D
OUMERGUE
.
En première page, Montherlant a collé l’épreuve d’une première version plus courte de la dédicace, sur laquelle il a noté ses
corrections et ses ajouts, puis qu’il développe sur la bas de la page et sur deux autres feuillets.
« Président, c’est à vous que nous devons les courses de taureaux, avec mise à mort, dans le Midi de la France. […] Seul contre
la commission entière, vous êtes parvenu à faire triompher la foi. […] Vous êtes né et vous avez été nourri dans la religion du
Taureau ». Il cite des phrases de Doumergue sur la passion des taureaux, et raconte comment le Président, dans son bureau de
l’Élysée, s’est confié à lui sur ce sujet : souvenirs d’enfance aux corridas ; en Camargue, chevauchées avec les gardians ; jeux de
taureaux adolescent, etc.
92.
Henry de MONTHERLANT
. M
ANUSCRIT
autographe,
La Déesse Cypris, Notes sur le corps de la femme et
sur son amour
, avril 1944 ; 40 pages de formats divers, la plupart au dos de tapuscrits.
2.000/2.500
M
ANUSCRIT
DE
TRAVAIL
de ce texte, abondamment rauré et corrigé, avec de nombreux découpages et recollages. Montherlant a
noté, sur un feuillet liminaire : « Ce texte, écrit en 1944, n’a paru (en partie) qu’en 1946, en un volume à tirage restreint,
La Déesse
Cypris.
Inédit sous l’occupation ». Il a été recueilli à la fin des
Textes sous une occupation
(
Essais
, Pléiade, p. 1569-1590).
Très beaau texte sur la quête de la volupté, le plaisir des sens, sur la Femme, son corps et son amour… « Je chante la Volupté,
intacte au milieu de tout ce qui s’écroule ou s’écoule, Cypris jamais prise au dépourvu, ingénieuse, roublarde Cypris. Compagne
de l’enfant au berceau. Compagne du vieillard presque dans sa tombe. Compagne du malade, dont il lui arrive d’éteindre la
souffrance, qu’il lui arrive de guérir [….]. Compagne de tous ceux qui peinent ; et son se demande si certaines épreuves seraient
supportables sans l’espoir du plaisir, au-delà. Qu’il y ait quelque chose de répréhensible dans la chair, c’est une idée qui ne peut
pas germer dans ma cervelle saine. La chasteté, et l’orgueil de la chasteté étaient tenus chez les Grecs pour un double sacrilège [….]
sainte Volupté, votre rêve seul fait du bien »…
93.
Henry de MONTHERLANT
. T
APUSCRIT
avec
ADDITIONS
et
CORRECTIONS
autographes,
Vous qui aimez si peu
,
Paris juillet-août 1949 ; 58 pages la plupart in-4,
800/1.000
T
APUSCRIT ABONDAMMENT CORRIGÉ
ET DÉVELOPPÉ DE
LA
PIÈCE
C
ELLES QU
ON
PREND DANS
SES
BRAS
, ici sous son titre primitif
Vous qui
aimez si peu…
, avec des variantes par rapport au texte définitif. Cette pièce en trois actes sera créée au Théâtre de la Madeleine avec
Victor Francen, Gaby Morlay et Hélène Vallier, dans une mise en scène de Claude Sainval, et un décor de Georges Wakhévitch ;
et publiée la même année chez Dominique Wapler avec des lithographies d’E.M. Pérot, et chez Gallimard.
… /…