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Ordonnance signée par Yves-Marie de L
A
B
OURDONNAYE
, intendant de justice, police et finances en
la généralité de Bordeaux, sur la requête de Paul Roger
de B
ELLEGARDE
DE
V
IAU
concernant les biens de son père
(1704), et nouvelle requête de Paul Roger de Bellegarde
de Viau protestant de son droit de jouissance des biens
paternels en tant que bon catholique ; certificat signé par
François H
ABERT
, évêque et comte d’Agen, en sa faveur
(1712) ; mainlevée signée par l’intendant L
AMOIGNON
(1712) ; certificat de prestation de serment d’avocat à la
cour de Bordeaux par Paul de Bellegarde de Viau (1714) ;
correspondance adressée à ce dernier, ainsi que certificat
de contrat de mariage avec Jeanne de Saubère (1717),
comptes de son beau-père, Jacques Gaubert, bail à ferme
(1727), convention (1731), testament (1741), promesses de
paiement, certificats de bienfaisance, etc.
Diplôme universitaire pour son fils, Gaspard de
B
ELLEGARDE
(1755) ; beau certificat de noblesse héréditaire
pour Antoine Guillaume Roger Bellegarde de Viau, délivré
par les Capitouls gouverneurs de Toulouse, avec armoiries
peintes (1771). Transaction de Guillaume Antoine de
Bellegarde (1785) ; arpentement des biens et domaine
de Roget (1791) ; contrat de mariage du citoyen Antoine
Roget Bellegarde et de la citoyenne Marie Redon (1799) ;
donation par Olympe Suzanne Bellegarde en faveur de son
neveu, Jean-Joseph Bellegarde aîné (1809), etc. Plus des
actes notariés, extraits de greffe et de registres paroissiaux
ou communaux, mémoires, reçus et quittances, remèdes,
constitution de rente, correspondance familiale… Etc.
166.
Jacques VILLON
(1875-1963). 9 L.A.S., 1954-1959, au critique d’art Jean-Paul C
RESPELLE
; 9 pages la plupart in-8,
dont 1 carte postale et 2 cartes de visite, 3 adresses.
400/500
Remerciements pour des articles.
6 mars [1954]
, remerciant pour avoir « si pertinemment et si élogieusement retracé mes
jeunes années »…
14 mars 1954
, après un long article dans
France-Soir
« qui résume fort bien 60 ans d’activité et leur donne un
parfum qui m’est très agréable »…
9 novembre 1957
. Il est très sensible à son approbation : « j’aurais été bien humilié si mon
ensemble rétrospectif du Salon d’Automne eut effondré la sympathie dont vous avez toujours bien voulu soutenir mon effort
à faire mieux demain »…
2 juin 1959
, remerciant pour deux articles « sur les Indépendants et sur les images de la Bibliothèque
Nationale. De quelle sympathie vous m’entourez ! »… Etc. O
N
JOINT
3 cartes de vœux illustrées de Jacques Villon pour les années
1956, 1957, 1960.
167.
Maurice de VLAMINCK
(1876-1958). L.A.S.,
Rueil-la-Gardelière
, à son cher L
EBARBIER
; 1 page petit in-4 à l’adresse
de
La Tourillière
.
150/200
« Je pense que le Bouquin va bientôt sortir ». Il prévoit de bientôt passer à Lisieux en voiture et lui propose d’y déjeuner
ensemble…
O
N
JOINT
2 L.A.S. d’André D
UNOYER
DE
S
EGONZAC
, à son ami Bergevin, « bel artiste – trop modeste – et qui bâtit son œuvre
dans le calme – et loin des chiqués et du bluff de Paris » (1933), et à M. Garnier de l’Entraide des Artistes (1941).
168.
VOLTAIRE
(1694-1778). L.S. « V », écrite par son secrétaire Jean-Louis W
AGNIÈRE
, Ferney 27 septembre 1769, à
C
HAMFORT
; 2 pages et demie in-4, adresse à « Monsieur Renard, Libraire au palais pour faire tenir s.l.p. à Monsieur
de Champfort » (fente réparée).
2.000/2.500
B
ELLE
LETTRE
À
C
HAMFORT
SUR
M
OLIÈRE
ET
S
HAKESPEARE
, à propos de l’
Éloge de Molière
de Chamfort, couronné par l’Académie
française.
« Tout ce que vous dites, Monsieur, de l’admirable M
OLIÈRE
, et la maniere dont vous le dites, sont dignes de lui et du beau
siècle où il a vécu. Vous avez fait sentir bien adroitement l’absurde injustice dont usèrent envers ce philosophe du théatre des
personnes qui jouaient sur un théatre plus respecté. Vous avez passé habilement sur l’obstination avec laquelle un débauché refusa
la sépulture à un sage. L’archeveque Chamvalon mourut depuis, comme vous savez, à Conflans, de la mort des bienheureux sur
Mad
e
de Lesdiguiere, et il fut enterré pompeusement au son de toutes les cloches, avec toutes les belles cérémonies qui conduisent
infailliblement l’ame d’un archevêque dans l’Empirée. Mais Louis 14 avait eu bien de la peine à empêcher que celui qui était supérieur
à Plaute et à Terence ne fut jetté à la voirie. C’était le dessein de l’archevêque et des dames de la halle, qui n’étaient pas philosophes.
… /…