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313.
Florella MARIANI
. Gouache originale de maquette de décor pour
Une rose au petit déjeuner
, 1973, légendée,
monogrammée et datée en bas à droite ; 32 x 48,5 cm.
100/150
Une rose au petit déjeuner
, comédie de B
arillet
et G
rédy
, créée au théâtre des Bouffes-Parisiens le 14 septembre 1973, dans
une mise en scène par René Clermont, avec Axelle Abbadie et Francis Perrin. Le décor représente l’entrée d’un appartement, avec
le coin cuisine sur la droite, et un homme devant une baie vitrée à gauche.
O
n
joint
9
maquettes
de
décors
de mains diverses, non identifiées, dans le même format.
314.
Martin-Pierre MARSICK
(1848-1924). 29 L.A.S. et 2 cartes autographes, 1888-1896, à Fernand H
alphen
(4 à sa
mère Mme Georges H
alphen
) ; 90 pages formats divers, qqs enveloppes.
700/800
B
elle
correspondance du
violoniste
et
compositeur
belge
à
son
élève
.
Talloires 25 août 1888
. Pendant ses vacances Marsick
a écrit 8 études et une transcription pour violon de « la belle Élégie » de F
auré
Luxeuil 5 août 1889 
: « au milieu de cet
enthousiasme bien naturel en présence de la plus g
de
manifestation artistico-musicale moderne [Festival de Bayreuth],
n’oubliez
pas “Guarnerius”
et pensez à votre maître qui désire bien vivement vous voir faire
le grand pas technique
 »…
Paris
27 février
1890
,
se réjouissant de l’acquisition par Halphen d’un « admirable instrument ! Je pourrai ainsi le voir et le toucher quelquefois. […] je
n’en ai jamais entendu de pareil »…
9 avril
, au dos d’une L.A.S. du hautboïste Georges G
illet
pour une séance musicale.
29 avril
,
il exhorte Halphen à s’attacher à l’étude du violon « avec persistance, avec volonté, ténacité et même avec rage »…
Plombières
18 juillet
 : recommandations pour un voyage en Norvège, notamment la visite du château d’Ole B
ull
 ; nouvelles des C
hausson
 ; il
se réjouit de la décoration de Gabriel F
auré
, etc.
18 mars
1891
, à Mme Halphen après un récital de son fils : « Le Maître F
auré
a dû
en être fier aussi en voyant l’accueil fait à l’œuvre de notre jeune musicien. Le voilà lancé dans la grande voie »…
22 avril
, louant
« l’enthousiasme artistique de votre jeune et cher fils Fernand, qui se meut aujourd’hui au milieu des artistes militants et de ses
maîtres, comme un jeune maître lui-même ! »…
Plombières
28 juillet
, amusante évocation de l’orchestre du Casino avec citation de
La Reine de Chypre
d’Halévy ; il va travailler à son Concerto, et corriger les épreuves de pièces publiées par Enoch ; il promet de
l’accompagner à Bayreuth…
28 septembre 
: il a orchestré pendant les vacances : « J’ai fait quelques pages de mon concerto… et j’ai
pioché mon répertoire du violon (concerto de Brahms en tête) que je trouve superbe » ; il est devenu fanatique de la bicyclette…
« Et notre grand F
auré
 ? A-t-il fini son quintette ? »…
Marseille 4 décembre
 : tournée triomphale avec le concerto de B
eethoven
et l’
Introduction et Scherzo
de L
alo
Baume-les-Dames
14 août
1892
: « W
agner
a été le grand peintre des horizons de la grande
nature, et ce pays est plein de ces horizons ! Je n’ai qu’à regarder de ma fenêtre pour entendre le Rheingold ou le
Crépuscule des
Dieux
– mais pour ne pas me noyer dans ces effluves harmoniques je me renferme chez moi, et je finis l’édition du
Trille du Diable
.
J’ai jeté aussi un coup d’œil furtif sur le projet de concerto de violon »…
18 septembre
. Nouvelles de ses dernières compositions
pour violon et piano, dont la nouvelle version du
Trille du Diable
, « l’une des œuvres les plus extraordinaires qu’on ait jamais écrits
pour le violon »… La Marche de son élève l’ayant amusé, il lui en livre une autre, « au moins aussi canaille que la vôtre » (9 lignes
de
musique
)…
31 janvier
1893
, prière de le remplacer pour la partie d’alto, dans ses quatuors : l’alto le fatigue…
11 février
 : il refuse
de jouer la
Sonate
de F
ranck
répétée avec R
isler
, « cette musique cadavérique […] si c’était bien trituré, le style en est pitoyable »…
27 mai 
: « Grosse nouvelle ! Je viens d’
acheter un Stradivarius
 »… Etc.
Reproduction page 115
315.
Jules MASSENET
(1842-1912). 30 L.A.S. (4 sur cartes de visite), 1892-1911, à Fernand H
alphen
(une à Reynaldo
H
ahn
) ; 53 pages formats divers, la plupart avec enveloppe ou adresse.
1.200/1.500
B
elle
correspondance
à
son
élève
.
9 octobre 1892
, à Reynaldo H
ahn
pour recevoir « Alphen » au Conservatoire : « nous
causerons et j’espère que tout s’arrangera à
notre
entière satisfaction »…
Nice 27 novembre 1893
 : il écrit au colonel Coupillard à
Fontainebleau pour qu’Halphen puisse aussi travailler ; « Je travaille – c’est la vie – la seule ! […] Vous savez combien je vous estime
comme homme et comme artiste »…
10 février 1894
 : « Dès que
Thaïs
sera représentée je serai ou je ne serai pas ? Mais ma liberté
me sera rendue »…
11 mai 1895
, après un échec d’Halphen : « Vous méritiez, je vous l’assure, une place […] s’il est une consolation,
c’est l’assurance absolue que j’ai en votre talent, en votre avenir ».
10 mai 1896
, se réjouissant de son admission.
7 janvier 1898
 :
« J’ai plaisir à
vous redire
à quel point
je suis ravi
de vos compositions ! »
Aix-les-Bains 8 mai 1901
 : « je pense… trop souvent… à ce
temps de la classe… nous étions réunis ! »…
26 avril [
1904
]
, au sujet de la répétition générale à l’Opéra-Comique de « votre exquise
légende lyrique [
Le Cor fleuri
] ; je pense que l’on répétera aussi mon petit ouvrage [
Le Portrait de Manon
] ce même samedi »…
8 mai
,
à propos du
Cor fleuri 
: « je retrouve l’exquise ligne de votre musique, son sentiment si personnel & tout le charme enveloppant
&
si musical
de votre œuvre acclamée hier à plus de six reprises »…
13 mai
 : « j’irai revoir votre ouvrage :
un enchantement
. Je sais
votre grand succès & suis heureux de marcher ainsi en nous donnant la main
»…
Etc. On joint une lettre de remerciement en
fac-similé (14 janv. 1901).
Reproduction page 115