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134.
Maria MALIBRAN
(1808-1836) cantatrice. L.A.S., 10 mai 1834, à une princesse ; 1 page in-8 collée sur carte ; en
italien (portrait joint).
700/800
L’âme bienveillante de la princesse et de ceux qui s’intéressent aux familles miséreuses ne seront pas satisfaits du faible
résultat de ses efforts, et elle envoie sa propre contribution… On joint une l.a.s. d’Alexandre Malibran (1839) ; et 2 numéros du
New-York Mirror
(21 nov. 1835 et 7 déc. 1839) avec des articles sur la Malibran.
135.
Mathilde MARCHESI
(1821-1913) mezzo-soprano allemande. L.A.S., Paris 1
er
février [1899/1900 ?], à la chanteuse
Nellie M
elba
 ; 3 pages in-8 à l’adresse
88 rue Jouffroy
.
200/300
B
elle
lettre de conseils
 : « Chère Nellie de mon cœur, J’ai frémis en lisant ta lettre ! Chanter Isolde, le rôle le plus dramatique,
le plus écrasant, serait le tombeau de ta ravissante voix et de ton immense réputation ! Jean de R
eszké
est un
malin 
; il ne pense
qu’à lui, car les 3 femmes qui chantent dans Siegfried
sont des horreurs
[…] ; il voudrait une
célébrité
à côté de lui, à n’importe quel
prix ; mais
Nellie Melba
ne sera pas sa victime, elle a trop d’esprit pour cela. W
agner
, jusqu’aujourd’hui, a été funeste à toutes les
chanteuses ». Elle aimerait voler à Monte-Carlo pour l’entendre dans
La Bohème
, mais ne peut quitter paris en milieu de saison.
Elle revient sur R
eszké
« artiste hors ligne », mais dont la voix a beaucoup baissé ; il a été très contesté à Paris, et sent bien que
« sans une
étoile
il ne pourrait jamais chanter le rôle de Tristan »…
136.
Giovanni Mario di Candia, dit MARIO
(1810-1883) ténor italien. L.A.S., Paris 19 mars 1843 (?), à Mme Laty ;
3 pages in-8 (petit deuil), adresse (encadrée avec petite p.a.s.).
150/200
Il la remercie d’avoir accepté de chanter avec eux le Stabat Mater de Rossini pour le bénéfice du cher F
erri
 ; elle lui a fait le
plus grand plaisir, ainsi qu’à G. Grisi…
134