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255
255.
Henri DUTILLEUX
(né 1916) compositeur. P.A.S.
musicale
et 3 L.A.S., 1948-1982, à James H
arding
 ; 4 pages in-4
ou in-12 (qqs petits défauts).
250/300
Page d’« Études pour la fin de la
Sonate pour Piano
, Paris 1948 ». Lettre d’envoi de ce manuscrit (5 janvier 1952).
3/9/1980
,
remerciant pour un article sur sa
1
ère
Symphonie
.
19/1/82
, lettre de vœux. O
n
joint
2 partitions avec dédicaces a.s. à James Harding :
Timbres, espace, mouvement
(Heugel 1980) et
Tout un monde lointain
(Heugel 1980) ; plus une petite P.A.S. musicale de Goffredo
P
etrassi
, extrait de
Ritratto di Don Chisciotte
.
256.
François elleviou
(1769-1842) chanteur, comédien et librettiste. L.A.S., signée aussi par le baryton Jean-Blaise
M
artin
, [1801 ?], « aux artistes sociétaires du Théâtre Feydeau » ; 2 pages in-4, adresse (portrait joint).
100/150
I
ntéressante
lettre
sur
la nouvelle
société du
T
héâtre
F
eydeau
. Ils seraient certes heureux de se « trouver avec des camarades
dont nous cherissons la persone et le talent ; mais n’ayant point eu conoissance des arrangements que vous avez faits ensemble
pendant notre absence, nous avons desiré, avant de prendre une determination, savoir quels sont les articles fondamenteaux de
votre societé, vos depenses annuelles fixes, et vos esperances. Après avoir examiné l’etat que vous nous avez communiqué, avoir
calculé les chances des saisons, et quels peuvent être vos recettes, il nous est resté demontré, vu le nombre des theâtres, que vous
ne pouvez pas faire année courante, pendant cinq ans, la somme de huit cent mille livres, recette brute », dont il faut enlever le
dixième pour les pauvres et les frais fixes, ce qui laisserait 9.000 livres pour la part entière, ce qu’ils refusent : « il nous en coute
beaucoup de vous quitter mais nayant que peu d’années a parcourir la carrière precaire de l’opera comique, ne voulant point jouer a
une lotterie qui n’offre pas une seule chance heureuse, les leçons du passé, la crainte de l’avenir l’emportent sur le desir que nous
aurions de rester au milieu de camarades dont nous n’avons jamais eu qu’à nous louer »...