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oblong, en partie imprimées, encadrement et en-tête gravés, cachet de
cire rouge en coin (illisible).
80 / 100 €
Congé militaire des troupes à cheval délivré au nommé Pierre Mabilot,
du 11
e
Régiment de Chasseurs,
ayant été blessé à l’Armée du Rhin d’une
balle qui l’atteignit à la hauteur de la 4
e
côtes (…).
Pièce signée par les
officiers composant le Conseil d’administration, approuvé et contresi-
gnée par le général de division Elie commandant à Verdun.
86 /
Jean-Baptiste de FELIX DUMUY.
1751-1820.
Général, baron d’Empire.
L.S. au général Kléber,
commandant l’aile droite de l’Armée.
Au Q.G.
à Creutzenach, 23 vendémiaire an 5
e
(14 octobre 1796)
1 pp. ½ in-folio.
150 / 200 €
Le général Du Muy accuse réception de ses derniers ordres de mou-
vement ; il lui fait part d’une lettre d’un parlementaire adressé au gé-
néral Jourdan ;
(…) Comme je présume qu’il y est question d’un village
brûlé, je vous envoye copie de la réponse du général Hardy au gouverneur
de Mayence. Je vous fais passer le compte que vient de me rendre le général
Poncet. Les rapports du chef d’escadron Schwartz sont que trois cens tirail-
leurs autrichiens ont passé le Rhin (…) ; deux cents autres ont descendu
la rive gauche du Rhin. On s’attend à en voir deux mille la nuit prochaine.
Jusque là, rien n’effraye ni le général Hardy ni moi. Vous sentez que nous
sommes sur nos gardes, que nous tenons nos troupes dans la plus grande
activité (…).
Il ajoute en p.s. qu’un espion rapporte qu’il a rencontré
deux corps de troupes commandés par le prince Charles ;
(…) elles ont
passé le Rhin hier en plein jour et se dirigent sur Landau.
87 /
Jean-Baptiste FRANCESCHI.
1766-1813.
Général, meurt du typhus à Dantzig.
2 L.A.S. dont au chef de bataillon Leduc,
commandant à Fiorjano.
Sarzana, 5 prairial an 7
e
( 24 mai 1799).
2 pp. bi-feuillet in-8, adresse au
verso. &
Au Q.G. de Milan, 8 germinal an 9
e
(29 mars 1801).
1 pp. in-fo-
lio, en-tête du général comme «chef d’état-major-général par intérim»
à l’Armée d’Italie.
200 / 250 €
Belle lettre de renseignement militaire sur les projets ennemis ;
(…)
D’après le rapport d’un dépisteur, il parait que l’ennemi s’est replié sur
Sassalbo où il n’a que deux bataillons de 400 hommes chacun. Il faut ou
l’envelopper tout entier, ou l’en chasser vigoureusement. Vous êtes chargé de
cette tâche et je suis bien tranquille sur votre succès. Mais cela ne suffit pas.
il faut pousser plus loin et gagner les hauteurs de droite de Pontremoli pour
faire le 7 votre jonction avec Brun et Graziani (…). Notre manœuvre est
immanquable. Il nous arrive le 8 un renfort de mille braves français (…).
Vous avez reçu le plan du général. C’est l’ébauche de son projet d’attaque
générale (…).
Il ajoute en p.s. qu’il lui envoie des vivres et des muni-
tions.
Joint
une lettre de Franceschi en qualité de chef d’état major général de
l’Armée d’Italie ; il transmet une note du chef de brigade Guyart.
88 /
François-Xavier-Jacob FREYTAG.
1749-1817. Général.
P.S.
A Grenoble, 23 ventôse an 4
e
(13 mars 1796).
1 pp. in-4 oblong pré-
imprimée, encadrement et en-tête avec petite vignette de la 4
e
Division
d’Artillerie.
100 / 120 €
Certificat militaire de nomination au grade de capitaine à la 4
e
Division
d’Artillerie, du citoyen Louis Vannin, vétéran de la guerre d’Amérique
et d’une campagne en Belgique, et depuis la Révolution, à l’Armée des
Alpes après avoir soutenu le siège de Valenciennes. Pièce signée au
moment de l’organisation de l’Armée d’Italie, par le général Freytag,
commandant la division.
89 /
Louis FRIANT.
1758-1829. Général, chambellan de l’Empereur,
commandant les grenadiers à pied de la Vieille Garde en 1812.
L.A.S.
pour copie au général comte Campana.
Nuremberg , 29 avril 1810.
1
pp. ½ in-4, filigrane de l’Empereur.
100 / 150 €
Recommandation du général en faveur du futur général d’Héricourt
qui avait sollicité en 1809 un congé auprès du colonel Husson.
(…) M.
d’Héricourt ne comptant plus sur le congé (…) et ayant terminé les affaires
qui l’appellaient dans sa famille, désire rester au poste qui lui a été confié
par S.A. le prince d’Eckmuhl
; avec des expressions flatteuses pour cet
officier dont j’ai eu constamment à me louer pendant qu’il a été sous
mes ordres, Friant prie l’autorisation pour M. d’Héricourt à ne faire
usage du congé adressé par le ministre et de se rendre à Passau pour y
reprendre ses fonctions.
90 /
Louis FRIANT.
1758-1829. Général.
P.S.
En cantonnement à Ivoy-Carignan, 4 février 1793 l’an 2
e
de la Rép.
1
pp. in-folio.
80 / 100 €
Extrait du procès verbal du 9
e
bataillon de Paris, dit de l’Arsenal, dans
lequel il est fait état du dépouillement et de l’élection du citoyen Do-
range, comme lieutenant à la compagnie d’Artillerie Le Clerc. Pièce
signée par les membres du conseil d’administration du Bataillon dont
le futur général Friant comme président de ce conseil.
91 /
François-Nicolas FRIRION.
1766-1840.
Général, baron d’Empire.
P.S.
Au Q.G. à Saulgau, 13 vendémiaire an 4
e
(4 octobre 1796).
1 pp. in-
4, en-tête de l’état-major général de l’armée de Rhin-et-Moselle avec
vignette ronde.
200 / 220 €
Concernant les mesures du général Moreau contre le vol de chevaux ;
Le général en chef instruit que pendant la marche de l’Armée, il a été volé une
grande quantité de chevaux et voulant arrêter ce brigandage qui désole les
campagnes et prive l’armée des moyens de transports qui lui sont nécessaires
(…), ordonne à la gendarmerie d’arrêter et conduire au Q.G. de l’armée
tous les chevaux montés ou conduits par des militaires ou employés auxquels
la loi n’en accorde pas. Un commissaire des guerres dressera un procès-ver-
bal de la remise de ces chevaux (…).
92 /
François-Nicolas FRIRION.
1766-1840.
Général, baron d’Empire.
L.A.S. à l’inspecteur aux revues Prévôt,
chef de la 1
e
division du
ministère de la Guerre.
Paris, 2 juin 1813.
2 pp. bi-feuillet in-4.
150 / 200 €
Le général adresse en copie une lettre au ministre pour réclamer son
traitement de 1000 francs pour les trois dernier mois, ainsi que ses frais
de poste.
Vous m’obligerez beaucoup de m’expédier le plutôt que vous le
pourrez, ayant plusieurs payemens à faire et n’osant plus compter sur la
somme de 42.000 fr pour mon traitement de chef d’état-major de l’Armée
de Portugal, objet dont je crains de fatiguer le ministre, pour de nouvelles
réclamations (…).