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vendredi 25 janvier 2013
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110 /
Jean-Maximilien LAMARQUE.
1770-1832. Général, fit capi-
tuler Hudon Lowe à Capri en 1808 ; ses obsèques furent prétextes de
l’insurrection républicaine de 1832.
P.S. avec souscription aut.
Gironne, 28 août 1813.
1 pp. in-folio, cachet
à l’aigle impériale.
200 / 250 €
Certificat de visite des officiers de santé de l’hôpital de Gironne,
attestant de la blessure d’un officier
par suite d’un coup de feu au bras
gauche qui a nécessité l’amputation de ce membre
, et lui accordant un
congé. Pièce signée par les officiers de santé, vue par le commissaire des
guerres Angles et le général de division Lamarque.
111 /
Marie-Victor-Nicolas de Fay de LA TOUR-MAUBOURG.
1768-1850. Général, ministre de la Guerre.
L.A.S. au citoyen Boissy-d’Anglas,
membre du Tribunat.
A Niort, 18
pluviôse an 12 (8 février 1804).
1 pp. ¼bi-feuillet in-4, en-tête à son nom
et grade, adresse au verso avec marque postale, cachet de cire rouge.
200 / 250 €
Réponse du général La-Tour-Maubourg alors colonel du 22
e
Régiment
de Chasseurs à cheval, pour l’attribution d’une place pour le fils du
député Boissy d’Anglas ;
(…) Je ne doute pas qu’il soit placé incessament
selon vos désirs adjoint aux commissaires des guerres ; s’il en était autre-
ment, je vous prierai de me faire connaitre vos intentions (…). Mon intérêt
et mes soins pour Mr votre fils ne se démentiront pas (…).
112 /
G. A. MARTUSCHEWITZ.
1753- ? &
A. N. Collier de LA
MARLIERE.
1745-1793. Général.
P.S.
Au cantonnement au port à Broucq sous Lille, 21 juillet 1793 l’an 2
e
.
1 pp. in-4 oblong en partie imprimée avec encadrement gravé, cachet
de cire rouge.
150 / 200 €
Congé absolu d’un canonnier d’une compagnie de la Légion Franche,
blessé d’un coup de canon en Hollande. Pièce signée par
Martus-
chewitz
alors capitaine de la compagnie, par
J. G. Rietwelt
comman-
dant en chef la légion, contresigné par le
général de La Marlière,
com-
mandant sur la frontière du Nord.
113 /
Benoit MEUNIER.
1769-1845. Général, baron de Saint-Clair.
P.S.
Paris, 4 décembre 1806.
1 pp. grand in-folio en partie imprimée.
80 / 100 €
Etat des services du sous-lieutenant Corbin au 2
e
Régiment d’infanterie
légère, avec le détail des ses campagnes ; pièce signée par les membres
du conseil d’administration et son commandant Meunier-Saint-Clair,
général en 1813.
114 /
Jacques de MENOU.
1750-1810. Général, comte d’Empire,
général en chef de l’Armée d’Orient en 1800.
2 L.S.
Turin, 12 brumaire an 13 (3 novembre 1804).
3 pp. bi-feuillet
in-4, en-tête du général « administrateur général, Grand Officier de la
Légion d’Honneur, membre de l’académie de Turin » ; &
Turin, 13
octobre 1806
. 1 pp. in-4.
300 / 350 €
Lettre à l’adjudant commandant Reynaldi chargé par le général Du-
pont, de prendre toutes les mesures sanitaires nécessaires
pour empê-
cher l’invasion de la maladie contagieuse. Ces mesures consistent principale-
ment à parfumer et désinfecter toutes les lettres, papiers, paquets et ballots de
marchandises de toute espèce ; à refuser l’entrée du territoire français à tous
individus quelconques qui n’auront pas patente nette de santé (…). Mais
vous sçavez, vous qui connaissez parfaitement le Piémont, qu’il est presque
impossible que toute mesure quelconque de précaution puisse réussir (…).
J’ai écrit à Florence, à Livourne, en Espagne, pour avoir des renseignemens
certains ; jusqu’à présent, rien n’a été très allarmant (…).
Joint
une lettre de Menou alors gouverneur de Toscane, demandant
au colonel Gauthier, commandant le 37
e
de Ligne, l’état des nouveaux
conscrits ;
(…) Comment sont-ils ? On m’a assuré que vous en aviez
quelques uns de très mauvais (…).
115 /
Anne-Pierre marquis de MONTESQUIOU-FEZENSAC.
1739-1798. Général.
2 P.S.
1792.
2 pp. in-folio dont avec en-tête à son nom et grade comme
«lieutenant-général des Armées françoises, commandant en chef l’Ar-
mée du Midi, avec vignette gravée aux armes royal biffées, mais cachet
de cire rouge aux armoiries intactes.
150 / 200 €
Pièce signée du quartier général du camp des Abrets le 6 septembre
1792, «l’an 4
e
de la liberté et le premier de l’Egalité», relative au choix
d’un officier en second commandant le 8
e
Bataillon de la Drôme, nomi-
nation approuvée par son commandant.
Joint
une lettre de Servan ministre de la Guerre, certifié pour copie
conforme par Montesquiou, le 31 août 1792, concernant une demande
de pension de retraite ;
(…) Puisqu’il se trouve dans le cas de l’exception
prévue dans la loi qui suspend les retraites pour les officiers que des blessures
ou infirmités mettraient dans l’impossibilité de continuer à servir, on propo-
sera à l’Assemblée nationale la pension qu’il sollicite (…).
116 /
Jean-Victor MOREAU.
1763-1813.
Général, rival de Napoléon.
P.S.
Q.G. de Nymphenburg , 23 messidor an 8 (9 juillet 1800).
1 pp. in-fo-
lio, en-tête de l’état major de l’Armée du Rhin ; petits renforts au verso
au niveau des plis.
250 / 300 €
Reconnaissance de Moreau alors général en chef de l’armée du Rhin,
des états de services, et nomination provisoire du citoyen Humbert
Donzé, sergent major à la 16
e
½ B(rigade) de Ligne ;
(…) Sur la de-
mande du Chef de B(rigade) (…) et du G
al
de B
e
Jalligny, du G
al
de D
n
Legrand et du lieutenant-général premier commandant l’aile gauche de
l’armée, nomme le Cn Humbert Donzé sergent major (…) à l’emploi de
sous-lieutenant vacant au même corps, par la promotion du cn Vessières au
grade de lieutenant, en récompense de ses connaissances militaires et pour
s’être distingué dans toutes les affaires qui ont eut lieu depuis l’ouverture de
la campagne (…).
117 /
Jean-François-Auguste MOULIN.
1752-1810.
Général, membre du Directoire exécutif en 1799.
L.A.S. au ministre de la Guerre.
Au Q.G. à Strasbourg , 20 floréal an
5
e
(9 mai 1797).
2 pp. in-folio, en-tête du Général « commandant la 5
e
Division militaire » avec vignette militaire.
100 / 150 €
Plainte du général contre deux prêtres qui se sont présentés de sa part
dans les hôpitaux militaires ;
(…) Ces prêtres se sont adressés d’abord
aux Autrichiens blessés et ensuite à quelques uns de nos volontaires dont les
uns en ont rit, et les autres les huaient ; mais après quelques péroraisons et
au moyen de quelques pots de confitures, ils se sont adonnés à leur égard. Je
viens d’être instruit de ces détails par la voie publique, je donne ordre aux
économes de ne laisser entrer personne (…).