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in-folio, en-tête du «Conseiller d’Etat et Préfet du département de la
Seine» avec vignette gravée (B & B n°vignette de la Seine) ;
150 / 180 €
Le préfet accuse réception
des 28 copies d’actes de décès
avec sa lettre
de
pareil nombre de rentiers viagers et pensionnaires de l’Etat, décédés
sur son
arrondissement.
201 /
Mathieu-Louis MOLE.
1781-1855. Conseiller d’Etat, Grand
Juge de l’Empire.
L.S. au comte Bertholet, sénateur.
Paris, 9 mars 1812.
1 pp. bi-feuillet
in-folio, adresse au verso avec marques postales et cachet de conseiller
d’Etat, Ponts-et-Chaussées.
150 / 200 €
Concernant le classement comme route impériale, la liaison entre Ge-
nève et Chambéry ;
(…) Avant le décret du 16 décembre dernier, la route
de Genève à Chambéry par Rumilly était au nombre des routes de 2
e
classe,
tandis que la direction par Annecy n’était que de 3
e
et que ce ne fut qu’après
un mur examen des avantages respectifs que représentent les deux directions
sous le rapport des intérêts du Gouvernement, que celle de Rumilly obtint
la préférence en 1808 (…) et être classée parmi les routes impériales (…).
Néanmoins, monsieur le Comte, la route projetée de Genève à Avoste (…)
laisse à la ville d’Annecy l’espoir de voir se réaliser l’ouverture d’une commu-
nication très importante (…). Suit une discussion sur le projet des routes
dans le département du Montblanc.
202 /
Jean-Etienne-PORTALIS.
1745-1807. Ministre des Cultes.
L.S. au sénateur Berthollet.
Paris, 21 janvier 1807.
1 pp. bi-feuillet
in-folio, en-tête du «Ministre des Cultes, Grand-Officier de la Légion
d’Honneur».
200 / 220 €
Belle lettre dans les formes dans laquelle Portalis répond à son collègue
de l’Institut concernant l’Abbé d’Ornac de St-Marcel, doyen d’Uzès,
neveu de l’ancien évêque de Nîmes, Mgr de Becdelièvre ;
(…) Il est
impossible quand on a l’avantage de vous connaitre, de ne pas avoir égard
à une recommandation telle que la vôtre. Dans toutes les occasions utiles, je
mettrai sous les yeux de S.M. le nom de M. l’abbé de St-Marcel (…).
203 /
Charles-Maurice de TALLEYRAND.
1754-1838. Ministre des
Relations extérieures
L.S. à Bignon,
consul à Cassel.
Paris, 10 frimaire an 12 (2 décembre
1803).
1 pp. ½ bi-feuillet in-folio.
300 / 400 €
Très intéressante lettre de Talleyrand ministre des Relations extérieures
du Premier Consul, envoyant des instructions à son diplomate concer-
nant les accords financiers entre la France et le Hanovre ; tout en accu-
sant réception de ses dernières dépêche, Talleyrand fait sentir à Bignon
combien Bonaparte désapprouve
la manière dont s’était opéré l’emprunt
de 3 millions de francs négocié à Hambourg (…). [Le Premier Consul] a
fait adresser des ordres au Gal Mortier pour que toutes choses soient recti-
fiées à cet égard. C’est assez vous dire, citoyen, que vous n’aurez vous-même
à agir près de l’électeur de Hesse-Cassel (…). Il s’agirait seulement de sti-
puler la garantie du 1
er
Consul pour l’exécution des engagemens contracté ;
et alors vous ne manqueriez pas de réclamer des instructions et des pouvoirs
qui vous seraient envoyés. Vous sentez en effet et vous devez faire sentir que
ce n’est pas le Gouvernement français qui se voit dans le cas de faire aucun
emprunt de ce genre. Ses troupes doivent être entretenu, nourries et soldées
au dépens du pays occupé. (…). Et le Premier Consul, pour favoriser cette
opération qui est utile et sage, consent à vouvrir de sa garantie les engage-
mens stipulés entre le pays d’Hanovre et les prêteurs (…).
204 /
Charles-Maurice de TALLEYRAND.
1754-1838. Ministre des
Relations extérieures
P.S.
A Paris, 29 fructidor an 5 (15 septembre 1797).
1 pp. in-folio, cachet
en pied du ministère des Relations extérieures.
150 / 200 €
Certificat délivré par Talleyrand nouvellement nommé ministre des
Relations extérieures, attestant des services du citoyen Jean Sullivan,
employé
depuis le régime constitutionnel jusqu’au 7 vendémiaire dernier,
époque à laquelle il se trouva compris dans une réforme qui fut nécessitée par
les circonstances pour raisons d’économie (…).
Maison de l’Empereur
205 /
Marc-Antoine Bonin de La Boninière comte de BEAU-
MONT.
1763-1830. Général, 1
er
Ecuyer de Madame Mère.
L.A.S. au général Dugua «partout où il sera».
Prata, 24 ventôse,
7heure du soir (1797).
2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso.
200 / 250 €
Belle lettre en pleine campagne, en qualité de commandant du l’avant-
garde du général Serrurier ;
(…) J’avais dit à votre aide de camp que je ne
me porterai que trois mille en avant de Portobafol et nous en étions même
convenu avec le général Serrurier, devant couvrir sa division et étant fort
embarassé, pour me placer à quatre mille de vous. Ne connaissant pas votre
position actuellement, je crois avoir rempli les deux objets en m’avançant
jusqu’au petit village de Prata (…). Je vous envoie une patrouille (…).
Le
général de Beaumont le renseigne sur la géographie du pays.
206 /
Marc-Antoine Bonin de La Boninière comte de BEAU-
MONT.
1763-1830. Général, 1
er
Ecuyer de Madame Mère.
L.A.S. au général Berthier.
Strasbourg , 6 avril 1809.
1 pp. in-folio ;
petit cachet de collection.
200 / 250 €
Concernant l’ordre de marche de différents régiments ;
Le détache-
ment du 13
e
de Chasseurs formant à lui seul un escadron de marche (le
4
e
) demande à rejoindre son corps (…), il est en règle d’après les ordres du
ministre
. Il demande de même pour le 3
e
escadron composé des 8
e
Hus-
sards et 16
e
Chasseurs et le 5
e
escadron.
Ces trois escadrons n’ont plus rien
à faire ici et nous allons bientôt manquer de place pour ce qui nous arrive.
Apostille de Berthier en coin.
207 /
Michel-Silvestre BRAYER.
1769-1840. Général, chambellan
de l’Empereur (1815), maria sa fille à Marchand, Premier valet de
chambre de l’Empereur.
L.S. au citoyen Geoffrenel,
capitaine démis-
sionnaire de la 2
e
½ brigade d’Infanterie de ligne.
Bourges, 29 thermidor
an 7
e
(16 août 1799).
2 pp. in-folio, en-tête de Brayer «chef d’escadron
commandant la Gendarmerie nationale des départemens de la Nièvre
et du Cher, et la force armée de celui di Cher», vignette gravée avec de-
vise «obéissance à la Loi» ; tache d’encre au coin sup., plis marqués.
&
L.A.S. au lieutenant-général Deriot.
Angers, 1
er
juin 1815.
1 pp. in-4.
300 / 350 €
En vertu des pouvoirs délégués par le général Mourel, commandant
la 21
e
division militaire, Brayer, alors chef d’escadron de Gendarme-
rie, annonce la nomination du capitaine comme «organisateur du
bataillon auxiliaires que doit former la conscription du département du