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217 /
Pierre GARNIER-LABOISSIERE.
1755-1809. Général,
Chambellan de l’Empereur, sénateur.
L.A.S. au ministre de la Justice, Grand-Juge.
11 août 1806.
2 pp. bi-
feuillet in-4, en-tête du général avec vignette.
100 / 150 €
Lettre de recommandation du général en faveur de M. Barbier Landre-
vie, son parent et ami pour la place de
juge de paix du canton nord de
Confolans, dépt de la Charente ; Pour prouver à V.E. que ce n’est pas seule-
ment l’affection que je lui porte qui a dicté cette démarche, je joins la lettre
du président du Tribunal de 1
ère
Instance qui atteste la pureté de ses mœurs,
son aptitude et son dévouement au Gouvernement (…).
218 /
Louis-Auguste Jouvenel des Ursins D’HARVILLE.
1749-
1815. Général, écuyer et chevalier d’honneur de l’Impératrice, gouver-
neur des Tuileries et du Louvre.
L.A.S. au citoyen Petiet,
ministre de la Guerre.
Au Q.G. de Cologne,
19 brumaire an 5
e
(9 novembre 1796).
2 pp. in-folio, en-tête à son nom,
grade et fonction aux Armées de Sambre & Meuse et de Rhin & Mo-
selle.
150 / 200 €
Rapport du général Harville relative à son inspection des troupes à che-
val et
les moyens de procurer aux escadrons de guerre ce qui leurs étaient
nécesaires (…) ; les moyens manquent ; les magasins n’offrent que de faibles
ressources, les effets qui s’y trouvaient réunis étaient fort dispersés (…). J’ai
formé un plan d’organisation pour l’inspection générale de cavalerie (…).
Le général en chef Beurnonville auquel je l’ai soumis, y a ajouté ses observa-
tions et son approbation ; veuillez bien, citoyen ministre, examiner ce projet
et me donner des ordres précis (…). Je n’ai pas perdu de tems, mais les res-
sources offertes sont infiniment insuffisantes pour les besoins pressants (…).
219 /
Charles-François LEBRUN.
1839-1824. 3
e
Consul, Architréso-
rier de l’Empire, duc de Plaisance.
L.A.S.
Paris, 3 thermidor an 8 (22 juillet 1800).
1 pp. in-4, en-tête simple
du Consul Lebrun.
200 / 300 €
Emouvante lettre de Lebrun après avoir cherché des nouvelles de son
fils blessé à Marengo ;
Mon fils partait de Lyon, mon cher collègue, quand
je le recommandai à votre amitié. Je vous demande pardon des peines que
mon inquiétude vous a causées. Mon fils partage ma reconnaissance (…).
Le fils de Lebrun était alors aide de camp du général Desaix ; il reçut le
corps de Desaix lorsqu’il fut tué à la bataille de Marengo.
220 /
Charles-François LEBRUN.
1839-1824. 3
e
Consul, Architréso-
rier de l’Empire, duc de Plaisance.
L.S. au lieutenant-colonel de Man.
Amsterdam, 9 novembre 1810.
1
pp. in-4.
100 / 150 €
Le duc de Plaisance, adresse l’état de l’emplacement provisoires des
officiers, sous-officiers et gendarmes français et hollandais. Il remercie
le colonel de lui avoir précisée ces emplacements sur une carte de Hol-
lande. L’Architrésorier était alors chargé du rattachement de la West-
phalie à la France.
221 /
Louis-Henry LOISON.
1771-1816. Général, comte d’Empire,
Gouverneur du Palais de St-Cloud.
L.A.S.
Hambourg , 30 janvier 1814.
1 pp. in-4.
200 / 250 €
Le général transmet les dernières instructions de Davout ;
Son altesse
le Prince commandant en chef a ordonné que le Corps de Garde reçoive la
quantité triple de bois qui leur est alloué. Son altesse a étalement décidée que
les transports conduiraient le bois destiné aux corps de Gardes d’Amilten et
d’Altone sur le 1
er
front, aux portes Steinlhen, Dreithoren et Santhen pour les
2
e
et 3
e
front (…).
Il demande au commissaire de prendre sur place les
dispositions nécessaires pour l’exécution des ordres.
222 /
Etienne-Marie-Antoine Champion de NANSOUTY.
1768-
1815. Général, 1
er
Ecuyer de l’Empereur, 1
er
Chambellan de l’Impéra-
trice, colonel-général des Dragons.
2 L.A.S. au général.
Holshausen, 22 prairial (juin 1800?).
1 pp. in-4 ;
St-Quentin, 28 avril 1810.
1 pp. in-12.
300 / 350 €
Belle lettre écrite en pleine campagne militaire, dans laquelle Nansouty
envoie au général un bataillon et un escadron au pont de Kauffeigen
avec ordre de s’assurer de l’état où il est.
Il demande de donner l’ordre de
marche pour les grenadiers et ajoute en p.s. :
J’aurais dit que la bataille
eut pu arriver à point avant le jour! J’attends des ordres.
Joint
un ordre écrit de Nansouty, en qualité de Premier Ecuyer de l’Em-
pereur, demandant de fournir des chevaux au prince de Schwarzen-
berg, après ou avant le départ de l’Empereur.
223 /
Philippe-Paul de SEGUR.
1780-1873. Général (1812), comte
d’Empire, Gouverneur des Pages.
P.S.
Paris, 9 novembre 1814.
1 pp. in-folio.
150 / 180 €
Etat des services détaillés du sous-lieutenant Grenu, ayant servi à
toute les campagnes de l’Empire, distingué au cour de la Campagne
de France au 1
er
Régiment d’Eclaireurs «ex vieille Garde» puis rentré
au 3
e
Régiment des Gardes d’Honneur, «ex-Garde Impériale». Pièce
signée par l’ancien colonel des gardes d’Honneur, le comte de Ségur.
224 /
Pierre WATIER de Saint-Alphonse.
1770-1846. Général,
écuyer cavalcadour de l’Empereur (1804).
L.A.S.
Hambourg , 17 décembre 1813.
2 pp. in-4.
100 / 150 €
Le général Watier transmet les dispositions de Davout pour le fourrage
de la cavalerie du 13
e
Corps ;
(…) [Le Prince d’Eckmühl] a autorisé à se
procurer même chez l’habitant les voitures ou chars à banc nécessaires pour
completter le nombre de cinq voitures que chaque régiment est autorisé à
conserver pour le service (…). Hier soir, des détachements d’infanterie ont
été envoyés pour leur enlever ces voitures, et ces détachements disaient venir
par votre ordre, ce que je n’ai pas crû, parce que sans doute vous m’en eussiez
donné avis (…).
225 /
Frédéric WALTHER.
1761-1813. Général, chambellan de
l’Empereur, major-colonel des grenadiers à cheval de la Garde.
P.S.
Vienne, 1
er
pluviôse an 3
e
(20 janvier 1795).
1 pp. in-folio, cachet de cire
rouge du „général d‘armée“.
100 / 120 €
Certificat du général Walther alors employé à l‘Armée des Alpes chargé
de la cavalerie, attestant des services du citoyen Michaud, commissaire
des guerres, qui
s’est comporté en homme probre et délicat, en citoyen éclai-
ré, en patriote chaud et républicain décidé, mais encore en homme ami de
son devoir qu’il n’a cessé de remplir avec toute l’intelligence possible et la plus
grande exactitude (…).