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vendredi 25 janvier 2013
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276 /
[ALGERIE]. Bertrand CLAUZEL.
1772-1842.
Général d’Empire, maréchal de France.
L.A.S. à M. Roley, à Alger.
Paris, 27 avril 1837.
1 pp. bi-feuillet in-4,
adresse au verso avec marque postale.
150 / 200 €
(…) Je vais me conformer à ce que vous me dites en écrivant à Lausane
pour le prix à offrir aux colons qui veulent aller en Algérie. Comme ils ont
quelqu’argent, il est possible qu’ils s’établissent autrement que comme servi-
teur (…).
Le maréchal lui a envoyé une brochure avec son nom.
C’est
la question de la colonie qui m’intéresse essentiellement. (…) Je réclamerai
vivement l’adoption d’un système et j’espère que nous l’obtiendront (…).
277 /
[ALGERIE]. Bernard Vacher de TOURNEMIRE.
1788-1861.
Commandant l’artillerie en Algérie et celle du siège de Constantine où
il fut promu général.
L.A.S. àHélène deMontigny.
Paris, 27 juin 1853.
2 pp. bi-feuillet in-8.
150 / 200 €
Le général annonce que le général Daumas a envoyé le décret de nomi-
nation de M. de Montigny commissaire civil à Orléans-ville, la faisant
sortir, selon ses vœux, de cet ennuyeux Constantine.
Je vous en fais à l’un
et à l’autre mes sincères compliments et suis heureux du bon vouloir qu’y a
mis le général Daumas (…).
Il part dans quelques jours en inspection
générale, sa dernière avant de passer dans les cadres de réserve.
Je vais
dans le Nord où j’irai joindre ces dames chez mon gendre Lahure
où nous
devons tous nous réunir ; et auparavant, j’irai leur faire une petite
visite au Tréport où elles vont prendre les bains de mer. Ensuite
nous reviendront tous à Paris où nous verrons où je planterai ma
dernière tente (…).
Joint
une lettre du capitaine Henry, officier d’ordonnance du Gouver-
neur, demande des renseignements sur
la demande de concession présen-
tée par M. Valler, colon à Attalba, en vue d’obtenir quelques hectares d’un
terrain en friche appelé Karizas (…). Je m’étais adressé à ce sujet il y a trois
semaines au bureau de colonisation de la préfecture d’Alger (…). Alger, 22
juin 1875.
2 pp. bi-feuillet in-8, en-tête en coins du cabinet du Gouver-
neur général de l’Algérie.
278 /
Alphonse ESQUIROS.
1812-1876. Homme politique socialiste.
2 L.A.S.
Marseille, 30 septembre 1870 et Mount Elliot Terrace, s.d.
2 pp.
in-8 avec en-tête en coin du cabinet de l’Administrateur des Bouches du
Rhônes, et 3 pp. in-12.
150 / 200 €
Relative à l’équipement des gardes civiles au moment de la chute de
l’Empire ;
Lyon est fortement relié à Marseille par les délégués que nous
avons accueillis dans le comité de la Ligue. Ces deux centres agiront de
concert. L’Union règne partout, il faudrait seulement se hâter d’agir. Les
hommes ne nous manquent point et de tous côtés, on nous offre des armes.
Ce qui manque, c’est l’argent (…). Nous avons écrit à Toulouse pour avoir
des canons rayés, obus, etc. On nous a répondu que les bouches à feu abon-
daient, mais que pour les obtenir, il fallait s’adresser au Gouvernement de la
Défense nationale (…).
Joint
une lettre d’exil dans laquelle Esquiros promet d’assister à la réu-
nion des
foremen engemens
àLondres, s’il nepart pas enCornouailles.
(…) Je devrais même être déjà en route. Ce voyage a été néanmoins si retar-
dé par diverses occupations qu’il pourrait bien encore se trouvé différé (…).
Dans ce cas je serai certainement très heureux de venir à la réunion, d’autant
que je me propose d’étudier avec soin les sociétés ouvrières. C’est même en
partie dans cette intention que je me prépare à revisiter cette année Manches-
ter, Sheffield, Birmingham et les grandes cités manufacturières (…).
279 /
Joseph-Pierre Lafontaine.
1792-1858. Général, aide de
camp du maréchal Gérard, député de la Nièvre.
L.A.S. à son neveu «Joseph».
Paris, 25 mars 1852.
1 pp. ½ bi-feuillet
in-8 sur papier de deuil ; joint un imprimé.
80 / 100 €
Petite lettre de famille dans laquelle il remercie de sa lettre écrite à
l’occasion de sa fête et le félicite pour ses grands progrès en écriture. Le
général a fait sa commission auprès de tous les membres de la famille
qui l’ont chargé en retour des salutations. Son père a reçu l’ordre de se
rendre à Troyes.
Joint
une circulaire imprimée du général Lafontaine
adressée aux électeurs du département de la Nièvre et à l’Armée, en
avril 1848.
280 /
Dominique baron LARREY.
1766-1842. Chirurgien de la
Grande Armée.
B.A.S. au docteur Guyon,
chirurgien en chef de l’Armée d’Afrique.
Paris, 1
er
juin 1838. 1 pp. bi-feuillet in-8, chiffre couronné estampé en
coin, adresse au verso.
200 / 300 €
Le baron Larrey invite son correspondant à venir se rendre au Conseil
de Santé des Armées «où il est attendu pour affaire de service».
281 /
Jacques-Alexandre Law de LAURISTON.
1768-1828. Général
d’Empire, maréchal de France.
L.A.S.
Laön, 22 novembre 1827.
1 pp. bi-feuillet in-folio.
150 / 200 €
Le maréchal accuse réception de la lettre close du Roi et son ordon-
nance qui le nomme président du collège électoral du département de
l’Aisne ;
(…) Je ferai mes efforts pour répondre à la confiance de Sa Majesté
(…).
Suit le serment autographe du maréchal pour sa nomination à la
présidence du collège électoral.
282 /
François-Joseph LEFEBVRE.
1755-1820. Maréchal, duc de Dant-
zig.
L.A.S. au général Kléber.
S.l., 23 thermidor an 3
e
(10 août 1795).
1 pp.
in-folio.
200 / 250 €
Belle invitation à dîner du général Lefebvre comptant sur la promesse
de Kléber ; il désire que le général vînt chez lui «pour la raison que
le lieutenant-colonel expliquera» et adresse ses salutations à son ami
commun Gillot. Lefebvre passera le Rhin en septembre à l’Armée de
Sambre-et-Meuse sous Kléber.
283 /
Nicolas-Charles-Victor OUDINOT.
1791-1863. Fils du maré-
chal, 2
e
duc de Reggio.
L.S. (aux Commissaires chargés de visiter les victimes du 30 avril).
Camp de Palo, ce 5 mai 1849.
1 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête en coin du
général en chef commandant le Corps expéditionnaire de la Méditerra-
née ; qqs rousseurs. Joint 3 pp. de notes manuscrites.
200 / 250 €
Oudinot remercie les représentants romains des renseignements don-
nés sur les pertes du corps expéditionnaire français et du soin apporté
aux blessés ;
(…) Je ne suis pas surpris, mais je vous tiens grand compte
du soin dont ils sont l’objet ; ai-je besoin d’ajouter qu’en toute circonstance,
les soldats romains auxquels les Français pourront être utiles trouveront en
nous une affectueuse sollicitude. Je vous remercie aussi des hommes militaires
rendus à ceux de nos compagnons d’armes qui ont eu la gloire de mourir
sur le champ de bataille (…).
Le général semble surpris du bilan de 42