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MURET
(Marc-Antoine). Variarum lectionum, libri VIII. Ad Hippolytum Estiensem, cardinalem ac principem illustrissimum.
Paris, Marc Locqueneulx, 1578
. — Juvenilia. Ibid.,
1579
. 2 ouvrages en un volume in-16, veau fauve, filet doré, couronne
de laurier dorée au centre des plats, dos à nerfs orné de filets à froid et de petits fleurons dorés (
Reliure de l’époque
).
500 / 600
Rares éditions sorties des presses de Marc Loqueneulx, imprimeur-libraire, juré de l’Université de Paris, actif dans la seconde
moitié du seizième siècle.
Marc-Antoine Muret (1526-1585), humaniste français et excellent latiniste, fut aussi connu pour avoir traduit et édité les
Comédies
de Térence. Accusé de sodomie et d’hérésie, il fut contraint de quitter la France et se réfugia en Italie, où
il incarna l’un des meilleurs représentants du style latin. Gérard Oberlé a récemment consacré un livre à sa vie et ses
itinéraires (
Mémoires de Marc-Antoine Muret
).
Ses
Variarum
, ou
varia lectiones
, recueil de notes, compilations, commentaires, etc., parurent pour la première fois en 1559
au format in-4. Elles contiennent notamment des chapitres consacrés à Térence. Publiées en 1552, les
Juvenilia
renferment
de nombreuses poésies que Muret composa au retour d’un séjour à Paris en 1551, sa célèbre tragédie latine
Julius Caesar
,
ainsi que des hommages et épigrammes de ses amis Jodelle, Dorat et Baïf.
C
harmant
exemplaire
,
dans
sa
reliure
contemporaine
.
Coiffe de tête restaurée.
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NERVÈZE
(Antoine de). Les Essais poétiques.
Poitiers, pour François Lucas, et se vendent à Rouen, chez Théodore Reinsart,
1605
. In-12, maroquin bleu foncé janséniste, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Lemardeley
). 600 / 800
É
dition originale
très
rare
, ici en second tirage avec la mention complémentaire
à Rouen chez Théodore Reinsart
sur le titre.
Elle parut quelques semaines avant l’édition parisienne d’Antoine du Brueil.
Ces vers, qui datent de la jeunesse de Nervèze et qu’il prétend lui avoir été volés, sont souvent adressés à des personnages
considérables de l’époque. Le volume lui-même est dédié à Henri II de Bourbon, prince de Condé, dont le poète poitevin
était secrétaire et conseiller.
Cachet effacé sur le titre.
Bel exemplaire.
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