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A New York rogues’ gallery
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[AVIS DE RECHERCHE].
Trombinoscope criminel.
[New York, vers 1880-1900].
Cabinet en bois (75,2 x 58,2 x 26 cm), porte ornée d’une peinture originale à l’huile ouvrant sur 10 portants pivotants, de 25 emplacements
chacun, sur charnières, abritant 100 portraits photographiques, 9 x 5,5 cm.
Extraordinaire meuble à système destiné à contenir les portraits photographiques de criminels recherchés : il a été exécuté aux
États-Unis vers 1880, sans doute pour une agence new-yorkaise de détectives.
Il renferme une collection de 100 portraits photographiques de criminels américains, sur papier albuminé, de la fin du XIX
e
siècle. 34 portraits
portent le cachet “C. W. Bigden photographer”, et 2 le cachet “Fay photography”.
Pour la plupart, ils portent au dos des indications manuscrites restituant l’identité et le signalement du criminel, la date de son arrestation, la
sentence, etc.
On relève
Charles Brown
“The Murderer of Berkley” ;
Frank Weader
“Horse Thief ” ;
Joseph Quinn
“Pickpocket” ;
William Scholl
recherché pour
“Bruglary”, etc.
La porte fermant le cabinet est ornée d’une grande peinture à l’huile figurant une scène de crime, la nuit.
Peinture naïve anonyme : le meurtrier se retourne en partant, tandis que sa victime gît au sol, égorgée. Cette scène nocturne semble représenter
Londres, la tour dotée d’une horloge au fond, indiquant l’heure du crime, paraît être Big Ben. En revanche, le cadavre étant celui d’un homme,
ce ne peut être Jack l’éventreur qui ne s’attaqua qu’à des femmes, des prostituées occasionnelles.
Objet unique, le plus curieux déniché par Philippe Zoummeroff.
Il figurait dans le catalogue
Crimes et légendes
de la librairie Serge Plantureux (1991, nº 800 : avec reproduction en couverture).
30 000 / 40 000