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LIVINGSTON (Edward).
Rapport sur le projet d’un code pénal, fait à l’Assemblée générale
de l’État de la Louisiane.
Suivi des observations sur les conditions nécessaires à la perfection d’un
code pénal, par M. Mill. Avec une introduction et des notes par M. A. H. Taillandier.
Paris, Antoine-
Augustin Renouard, 1825.
In-8, demi-maroquin rouge à coins, tête dorée, non rogné, couvertures conservées
(Alix)
.
Seconde édition du texte français, après celle donnée à la Nouvelle-Orléans en 1822.
Projet de code pénal rédigé et proposé par Edward Livingston (1764-1836) pour l’État de la Louisiane.
Sa version anglaise, qui devait paraître simultanément, ne vit le jour qu’en 1824, l’année même où le
code, qui n’était encore qu’à l’état de manuscrit, fut détruit dans un incendie quelques temps avant sa
mise sous presse. L’auteur, qui le récrivit, avec des corrections et des augmentations, le fit finalement
paraître dans sa totalité en 1833.
Le projet de Livingston, novateur, privilégiait la prévention du crime à sa répression. Bien qu’il ne
fût pas retenu par l’État de la Louisiane, son influence fut néanmoins considérable sur les législations
pénales du pays et en Europe.
Plaisant exemplaire relié de neuf par Alix. Rousseurs.
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LOCARD (Edmond, 1877-1966) médecin et criminologue, un des pionniers de la police scientifique
en France.
7 lettres autographes signées et 2 lettres signées
“Edmond Locard” ou “Ed. Locard”, Lyon 1940-
1951, à Frédéric Dard ; 12 pages in-4 ou in-8, en-têtes
Préfecture du Rhône. Laboratoire de Police
technique
et
Ministère de l’Intérieur. Direction générale de la sûreté nationale
, la plupart avec enveloppe.
Belle correspondance au créateur de San-Antonio à ses débuts.
2 avril 1940
. “Je ne veux pas faire mentir ce charmant André Dazergues. J’allais expédier l’article ci-
joint à une revue parisienne. Je vous le donne (...) Je souhaite grand succès et longue vie à l’An 40”…
2 avril 1942
, après relecture d’Équipe de l’ombre : “Je suis plus heureux que jamais d’avoir, pour ma
modeste part, appuyé vos débuts. Je suis sûr que vous ferez une très belle carrière et je m’en réjouis”…
15 octobre 1943
, admiration pour
Le Norvégien manchot
, en particulier son langage maritime : “Moi
qui suis enthousiaste de la propriété des termes, je suis resté pantois devant votre érudition. Vous avez
de l’imagination et de l’esprit”… (au bas de la page, notes autographes de F. Dard).
10 juillet 1944
, sur
Croquelune
: “Vous avez réalisé, mieux que personne, (mieux que Carco) la psychologie du “crime sans
cause””…
7 janvier 1946
: “la vie des forçats est un délice à côté de la mienne. – Votre
Saint-Gengoul
marque (…) un considérable progrès, et pour la forme et pour le fond. Votre tourmenté est un type
neuf, paisible bien qu’anormal. C’est un cas extrême dont les formes atténuées existent dans bien des
ménages”…
16 mai 1946
: “Pour les prisons, rien à faire tant que les Cours de Justice fonctionnent.
Mais si vous voulez voir des criminels, je pourrai vous les faire voir le matin au Laboratoire vers 9 h.
quand on les amène du Dépôt et qu’on fait leur fiche. Vous serez censé faire un stage au Laboratoire.
Vous pourrez même prendre leurs empreintes et les mesurer”…
24 mars 1951
, une chute et le pensum
de 40 articles pour
France-Soir
l’ont retardé : “tout de même, j’ai attaqué
Crime et Sexualité
. Je ne vous
lâche pas”…
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