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SPARRMAN (André).
Voyage au Cap de Bonne-Espérance, et autour du
monde avec le capitaine Cook
, et principalement dans les pays des Hottentots
et des Caffres.
Paris, Buisson, 1787.
2 volumes in-4 d’un frontispice, (2) ff., xxj pp., (1) f., 478 pp., 1 carte, 6 planches ;
(2) ff., 462 pp., (1) f. blanc, 9 planches : veau marbré, dos à nerfs ornés, tranches
rouges (
reliure de l’ époque
).
Première édition de la traduction française par Le Tourneur. Elle est ornée d’un
frontispice, d’une grande carte repliée et de 15 figures hors texte, représentant
des armes, des ornements, la faune et la flore. L’édition originale suédoise, avait
paru en 1783.
« Ouvrage très intéressant donnant des renseignements importants sur cette partie
de l’Afrique, également au point de vue de l’histoire naturelle » (Chadenat, 1751).
Naturaliste suédois, et élève de Linné, André Sparrman (1747-1820) se rendit au
Cap de Bonne-Espérance dès 1772. Il y fit la connaissance de Johann Forster,
naturaliste de l’expédition de Cook, qui entamait alors son second voyage autour
du monde. Impressionné par les connaissances du jeune suédois en matière
de botanique et de zoologie, Forster, avec l’accord de Cook, lui proposa de les
accompagner en tant que botaniste pour l’expédition. Au cours du voyage,
Sparrman découvrit de nouvelles espèces d’oiseaux, notamment la perruche de
Nouvelle-Zélande, le cormoran tacheté, et le weka.
De retour au Cap en mars 1775, il fut le premier à entreprendre un voyage dans
l’intérieur des terres dès le mois de juillet. Son périple dura 9 mois et lui permit
d’examiner de près certaines espèces d’animaux mal connues en Europe, comme
les éléphants sauvages, les tigres et les tigres-loups (hyènes). Il fut le premier à
décrire avec précision le rhinocéros d’Afrique, le grand buffle et la gerboise du
Cap ou encore divers lézards africains.
Il rentra en Suède en 1776 et fut élu président de l’Académie des Sciences et
directeur du cabinet royal d’histoire naturelle de Stockholm.
Sa relation contient de nombreuses et précieuses observations faites sur les
animaux et les plantes mais aussi d’intéressants détails sur l’ethnographie des
peuplades.
On trouve, en fin d’ouvrage, un vocabulaire des langues cafre et hottentote.
De la bibliothèque Pastoret, avec ex-libris armorié.
Reliure restaurée.
(Chadenat, 1751.- Boucher de la Richarderie, IV, p. 234-240.- Gay 3125.-
O’Reilly-Reitman 406).
800 / 1 000
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[VARGAS PONCE (José)].
Relacion del último viage al estrecho de
Magallanes de la fregata de S.M. Santa Maria de la Cabeza
en los años de
1785 y 1786.
Suivi de :
Apéndice a la relacion del viage al Magallanes
…, que contiene el de los
paquebotes Santa Casilda y Santa Eulalia para completar el reconocimiento del
estrecho en los años de 1788 y 1789.
Madrid, Ibarra, 1788 et 1793.
2 ouvrages en un volume in-4 de 1 portrait, (3) ff., xvj pp., 70 pp., 4 tableaux
dépliants chiffrés 71 à 74, pp. 75-359, 4 cartes ; (2) ff., 97 pp., 1 tableau dépliant
chiffré 98, pp. 99-128, 1 carte : basane racinée, dos à nerfs orné de roulettes
dorées, tranches jaunes (
reliure de l’ époque
).
Édition originale de cette relation de l’expédition du voyage de Don Antonio de
Córdoba au détroit de Magellan, publiée sur ordre du roi par le marin et homme
de lettres espagnol José Vargas Ponce (1760-1821).
Chargé par le roi de reconnaître le détroit de Magellan et d’en constituer le plan,
Antonio de Córdoba, commandant de la frégate
Santa Maria de la Cabeza
, partit
de Cadix le 9 octobre 1785 et jeta l’ancre au Cap des Vierges pour lever les plans
des divers ports et baies du détroit. Gêné par la violence des vents, il dut rebrousser
chemin avant d’avoir pu explorer la partie occidentale du détroit.
Exemplaire bien complet du rare appendice paru 5 ans plus tard, qui relate la
seconde expédition commandée par le même Córdoba en 1788 et 1789.
L’illustration comprend un portrait de Fernand de Magellan en frontispice, 4
grandes cartes et 4 tableaux dépliants dans le premier ouvrage et 1 carte et un
tableau dépliant dans le second.
Exemplaire restauré aux angles et à deux mors. Quelques rousseurs à une carte et
galeries de ver aux doublures.
(Sabin, 1729, 16765 et 98614).
2 000 / 3 000
128
KEATE (George).
An Account of the Pelew Islands
, situated in the Western
Part of the Pacific Ocean.
London, printed for G. Nicol, 1788.
In-4 de 1 portrait-frontispice, xxvii pp., 378 pp., (1) f., 1 carte, 15 planches : veau
jaspé, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné d’amphores
répétées (
reliure de l’ époque
).
Édition originale.
La relation composée à partir d’entretiens avec Henry Wilson, capitaine de
l’
Antelope
qui fit naufrage en août 1783 sur un récif près de Koror connut cinq
éditions. Elle fut traduite en français l’année même de cette originale, sous le titre
Relation des isles Pelew
.
L’édition est ornée d’un portrait-frontispice gravé par Heath d’après Russell,
d’une carte dépliante des îles Pelew, et de 15 planches gravées en taille-douce par
Kingsbury, Landseer, Walker, et Medland, d’après Devis, Malton, Plott, et Keate.
Ex-libris manuscrit sur le titre : M. Lescallier.
Reliure frottée, légères restaurations aux coins et coiffes. Intérieur frais.
300 / 400