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SUE (Eugène).
Mystères de Paris.
Paris, Charles Gosselin, 1843.
10 volumes in-8, demi-veau glacé bleu, dos lisses ornés de caissons de
filets dorés, tranches jaspées
(reliure de l’ époque).
Édition originale.
Mentions fictives d’édition sur les titres : sixième édition pour les six
premiers, quatrième pour le tome VII, cinquième pour le tome VIII.
Un des premiers romans-feuilletons que s’arrachaient les lecteurs
du
Journal des Débats,
fascinés par la peinture des bas-fonds de la
capitale ; la publication des
Mystères
fut une aventure sans précédent.
“Dans les cafés, dit Sainte-Beuve, on s’arrache les
Débats
du matin.”
Dix traductions furent publiées en 1844. On faisait la queue plusieurs
heures devant les cabinets de lecture pour emprunter un volume du
roman.
“Des malades, affirme malicieusement Th. Gautier, ont attendu pour
mourir la fin des
Mystères de Paris.
 Le magique
La suite à demain
les
entraînait de jour en jour, et la mort comprenait qu’ils ne seraient pas
tranquilles dans l’autre monde s’ils ne connaissaient le dénouement
de cette bizarre épopée.”
Jolie collection en reliure du temps. Quelques rousseurs.
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SUE (Eugène).
Les Mystères de Paris
. Nouvelle édition, revue par
l’auteur.
Paris, Librairie de Charles Gosselin, 1843-1844
.
4 volumes in-4, cartonnages de l’éditeur.
Première édition illustrée.
Premier tirage des nombreuses vignettes sur bois dans le texte
et des 81 compositions hors texte gravées sur bois et sur acier
d’après Trimolet, Staal, Pauquet, Daubigny, Frére, Eustache Lorsay,
Seigneurgens, May, Dubouloz, etc.
Exemplaire très pur. Traces d’usage aux cartonnages.
Deux étiquettes de bibliothèque russe.
(Vicaire, VII, 683-684.- Carteret, III, p. 569-570).
300 / 400
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Tableau de l’éclairage des rues de Paris pour l’année 1826
.
Paris,
Lottin de S.-Germain, 1826
.
Plaquette in-12, brochée.
Rare édition originale.
“Ce
Tableau
a pour objet de fixer les heures auxquelles doivent être
allumés et éteints les réverbères destinés à éclairer Paris.”
Après plusieurs tentatives depuis la fin du XVI
e
siècle, l’ordonnance
du 2 septembre 1667 avait instauré un véritable éclairage public
couvrant tout Paris. En 1826, les rues de Paris comptaient 11 379
becs de lumière, dont environ la moitié permanents (brûlant toutes
les nuits) et l’autre moitié variables, c’est-à-dire allumés ou éteints
selon la clarté de la lune. À partir de 1839, les becs de gaz évinceront
peu à peu les becs d’huile.
Petites taches sans gravité sur la couverture.
On joint :
- DEFRANCE (Eugène).
Histoire de l’ éclairage des rues de Paris.
Paris, Imprimerie Nationale, 1904. Grand in-8, broché. 37
illustrations dans le texte.
Bel exemplaire avec envoi de l’auteur.
Couverture légèrement passée.
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