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VIDOCQ (Eugène-François).
Les Voleurs, physiologie de leurs
mœurs et de leur langage
. Ouvrage qui dévoile les ruses de tous
les fripons, et destiné à devenir le Vade Mecum de tous les honnêtes
gens.
Paris, chez l’auteur, 1837
. 2 tomes en un volume in-8, demi-
chagrin havane à coins, dos à nerfs
(reliure de l’ époque)
.
Deuxième édition.
Beau portrait lithographié de l’auteur en frontispice, par Devéria. Il
porte la signature autographe de Vidocq.
“Ouvrage destiné à devenir le Vade Mecum de tous les honnêtes gens.”
La préface contient des chansons et poésies argotiques. Ample
dictionnaire argot-français et français-argot. Considérations sur les
prisons, les bagnes et la peine de mort.
Bon exemplaire relié à l’époque. De la bibliothèque
P.-G. Castex
, avec
ex-libris. Rousseurs. Frottements.
(Yve-Plessis,
Bibliographie raisonnée de l’argot et de la langue verte,
133).
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VIDOCQ (Eugène François) [et Alfred LUCAS].
Les Vrais
Mystères de Paris.
Paris, Alexandre Cadot, 1844.
7 volumes in-8 : demi-veau vert, dos lisses filetés or, tranches jaspées
(reliure de l’ époque).
Édition originale : chaque volume porte la signature autographe de
Vidocq au verso du faux titre.
Beau portrait lithographié de Vidocq en frontispice par Achille
Devéria.
Le succès inouï des
Mystères de Paris
d’Eugène Sue un an plus tôt est à
l’origine des
Mystères de Londres
de Paul Féval et des
Vrais Mystères de
Paris
publiées sous le nom de Vidocq mais sans doute dus à la plume
d’Alfred Lucas, un ancien policier qui travailla pour Vidocq dans son
agence de détective.
Personnage quasi-légendaire qui devait servir de modèle au
personnage de Vautrin puis à celui de Jean Valjean, Eugène François
Vidocq (1775-1857) fut tour à tour bagnard, indicateur de police,
chef de la Sûreté, puis travailla à son compte en fondant l’une des
premières agences de détectives privés.
Bel exemplaire, sans rousseurs, en jolie reliure du temps et
complet du portrait de Devéria qui manque parfois.
(Yve-Plessis,
Bibliographie raisonnée de l’argot et de la langue verte,
n° 147 : “Cet ouvrage est attribué à Alfred Lucas par Barbier ;
à Horace Raisson et Maurice Alhoy par le préfacier de l’édition
illustrée des Mémoires de Vidocq, 1869.”)
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