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FRÉGIER (H. A.).
Des classes dangereuses de la population dans
les grandes villes et des moyens de les rendre meilleures
.
Paris,
chez J. B. Baillière, 1840.
2 volumes in-8, brochés.
Édition originale de ce texte clef.
“Classes laborieuses, classes dangereuses” : la formule du chef de
bureau à la préfecture de la Seine passera à la postérité. Un des textes-
phares sur la condition ouvrière, avant que ce type d’enquête sociale
ne se banalise. Couronné par l’Institut, il vit le jour la même année
que le traité de Villermé sur le paupérisme.- Dos très endommagés
avec manques.
(Le Clère,
Bibliographie critique de la police
, 384 : “Un des ouvrages
les plus complets depuis Delamare jusqu’à nos jours. Etude très
sérieuse, avec textes à l’appui, des diverses attributions de la police
non seulement dans ses tâches traditionnelles : politique, maintien
de l’ordre et recherche criminelle, mais également en matière
d’approvisionnement, d’hygiène, de voirie, etc.”)
200 / 300
€
Jean-Baptiste GODIN (1817-1888)
“Le “capitaliste” acceptant d’investir dans le Phalanstère qu’avait
recherché Fourier toute sa vie ne fut jamais au rendez-vous. Et malgré
quelques projets vite avortés, le Phalanstère resta un beau rêve. Godin,
un industriel qui avait fait fortune dans la fabrication des poêles en
fonte, entreprit dès 1859 à Guise la réalisation d’un “Palais social”,
en s’inspirant des idées fouriéristes de sa jeunesse” (BNF,
Utopie,
nº
181).
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GODIN (Jean-Baptiste).
Solutions sociales.
Paris, A. Le Chevalier
et Guillaumin, Bruxelles, Office de Publicité, 1871.
Petit et fort in-12, demi-basane bleue, dos lisse fileté or
(reliure de
l’ époque)
.
Édition originale du principal ouvrage de Godin.
Fondateur du Familistère de Guise, Jean-Baptiste Godin donne une
description complète de la construction et du fonctionnement de
son Palais Social. Il expose également sa doctrine et critique les cités
ouvrières conçues par les industriels du second Empire. Il donne enfin
une brève histoire de l’habitation humaine.
Importante illustration gravée comprenant 41 figures dont
6 planches hors texte doubles et 2 planches dépliantes, dont la
fameuse vue cavalière du Familistère, montrant la manufacture et les
dépendances.
“Apportant un indéniable confort à l’ouvrier, surtout en regard de
la misère de l’époque, cet ensemble marque néanmoins un recul par
rapport aux ambitions de Fourier : au lieu de l’intégration sous un
seul toit de la plupart des activités, qui faisait l’originalité du plan du
Phalanstère, le Familistère en revient à une organisation classique, par
fonctions” (BNF,
Utopie,
nº 181). Un mors fendu.
On joint :
Notice sur l’ancienne maison Godin.
Société du Familistère de Guise
(Aisne). Association Coopérative du Capital et du Travail, fondée en
1880. 1926, In-8, broché. Illustrations.
800 / 1 000
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