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Prosper-Olivier LISSAGARAY (1838-1901)
Journaliste républicain, il fut un membre actif de la Commune. Il put
s’enfuir en mai 1871 et devint l’historien du mouvement.
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LISSAGARAY (Prosper-Olivier).
Histoire de la Commune de
1871.
Bruxelles, Kistemaeckers, 1876.
Grand in-8, cartonnage à la Bradel de l’époque.
Édition originale, tirée à 500 exemplaires.
L’auteur a recueilli les témoignages de ses compagnons d’exil,
consultant tous les documents disponibles à l’époque, car “le
vainqueur guettera la moindre inexactitude pour nier tout le reste”.
Ouvrage recherché et peu commun. Cartonnage usagé.
On joint du même auteur :
- Les Huit Journées de mai derrière les barricades.
Bruxelles, Bureau du
Petit Journal, 1871. In-16, demi-percaline à coins de l’époque.
Édition originale. Récit de la Semaine sanglante, jour après jour, par
un combattant des barricades, appuyé par des “témoignages directs”.
- Lettre autographe signée,
datée de Londres, 2 janvier 1875, 1 page in-8.
Il évoque une note de la fille de Marx et recommande Edouard Le
Pelletier, historien de la Commune.
- Portrait photographique en pied de Lissagaray
, Carjat (11,5 x 8,5 cm).
200 / 300
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LISSAGARAY (Prosper-Olivier).
Histoire de la Commune de
1871.
Paris, Dentu, sans date
[1896].
In-8, demi-chagrin de l’époque, dos à nerfs, couverture conservée.
Édition définitive, revue par l’auteur ; la première publiée en France.
On a relié avec 3 lettres autographes signées de Lissagaray, datées
de décembre 1895, dans lesquelles il demande de consulter certains
documents pour sa nouvelle édition (1896) de l’
Histoire de la
Commune
, avec les réponses manuscrites au verso des lettres ainsi que
des coupures de presse, en particulier, un “Souvenir de la Commune”,
tiré du
Réveil bourguignon
du 7 novembre 1905.- Mors supérieur
fendu.
On joint un document extraordinaire :
Laissez-passer pour accéder à la place Vendôme daté du 15 mai
1871, la veille de la démolition de la colonne.
Document imprimé en rouge, avec ajouts manuscrits, à en-tête de la
“République française, Place Vendôme”. De part et d’autre, bonnet
phrygien sur une pique avec “Commune de Paris, Comité de salut
public” et, à droite, drapeau de la “République universelle”. Cachet
du “Major de la Place Vendôme”.
Laissez passer et circuler librement sur la place Vendôme tous les citoyens
membres de la Commune. Paris, le 15 mai 1871.
Il est signé par
Simon Mayer,
nommé colonel, déporté par la suite au
bagne (Noël,
Dictionnaire de la Commune,
p. 429).
Le lendemain, le symbole honni du premier Empire, la colonne de la
place Vendôme, était abattu.
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